L’état du vélo au Québec en 2020 est un portrait exhaustif « réalisé tous les cinq ans par Vélo Québec. Il présente des données sur les cyclistes québécois, leurs habitudes, sur l’environnement dans lequel ils évoluent ainsi que sur l’apport du vélo à la société ». Voici sept faits saillants.
1. Les cyclistes québécois prennent de l’âge, et c’est une bonne chose!
L’enthousiasme envers le vélo n’est pas réservé aux jeunes! En fait, le plus grand gain en popularité provient des 55 ans et plus, chez qui le taux de la pratique du cyclisme a quasiment doublé entre 1995 et 2020 (de 23 % à 42 %). La population québécoise a beau être vieillissante, elle l’est activement!
2. Rouler pendant la pandémie, c’est oui!
La pandémie a bouleversé le quotidien de tous les Québécois, mais elle n’a pas freiné leur ardeur sur deux roues. Même une fois les déplacements vers le boulot devenus tout à coup superflus, 70 % des cyclistes utilitaires ont conservé une pratique similaire en volume, adaptant toutefois leur horaire pour caser plus de bitume en après-midi et le week-end. Quant aux cyclistes récréatifs, 81 % ont profité de la crise sanitaire pour faire autant, voire davantage de vélo.
3. Vélo : une saison toujours plus longue — et l’hiver aussi!
Entre mai et septembre, 98 % des cyclistes disent avoir enfourché leur bicyclette. Cette haute saison s’étire de plus en plus dans le temps, les Québécois devenant moins frileux face aux éléments. Octobre, novembre et avril freinent moins leur envie de pédaler à l’extérieur. En sus, le taux de rétention des cyclistes en hiver a augmenté de façon significative dans la dernière décennie : 13,06 % des cyclistes continuent de rouler pendant la saison hivernale, contre 8,4 % en 2016-2017.
En 2020, les Québécois ont ainsi roulé en moyenne cinq mois par année, soit deux semaines de plus qu’en 2015. Notons que les cyclistes qui utilisent leur vélo comme mode de transport actif s’y adonnent 5,4 mois par année, alors que ceux qui perçoivent l’activité strictement comme le loisir en sont à 4,6 mois.
4. Les cyclistes boudent les rues à forte circulation (grâce à plus de voies cyclables).
Le réseau cyclable du Québec recense aujourd’hui 10 600 km contre 2300 km en 1995. Les voies séparées de la circulation automobile comptent pour 3900 km du réseau, et les cyclistes en profitent en s’y concentrant pour 61 % des déplacements.
Autre fait intéressant : un délaissement des routes à forte circulation, qui sont considérées pour moins de 5 % des déplacements en 2020 contre 13 % en 1999.
5. Moins de blessures et port du casque de vélo plus répandu
En 20 ans, le nombre absolu de blessures graves a chuté de 62 %, alors qu’on enregistre en même temps une croissance de 29 % du nombre de cyclistes et de 51 % du parc automobile. On peut en déduire que l’étalement du réseau cyclable (+111 %) fait en sorte que tous ces usagers supplémentaires profitent d’une pratique plus sécuritaire.
Le port du casque y est peut-être aussi pour quelque chose : tandis qu’à peine un cycliste adulte sur trois (36 %) le portait en 1995, aujourd’hui 69 % des adultes le revêtent dans leur pratique.
Enfin, le vélo compte un taux de blessures nécessitant une consultation médicale de 23 par 1000 pratiquants (INSQ, 2019), soit à peine plus que le golf (20/1000) et deux fois moins que le ski alpin (51/1000).
Pour rendre les promenades plus sécuritaires, on vous propose ici des trucs pour être visible à vélo le soir.
6. Des ventes de vélo records : 950 000 vélos achetés en 2020
En 2020, les boutiques de vélo ont été prises d’assaut à cause de la pandémie : 430 000 vélos pour adultes et 520 00 vélos pour enfants ont été achetés pour un total de près d’un million de vélos. De ces ventes, 26 % des ventes de vélo pour adultes étaient des vélos à assistance électrique, une réalité qui était plus que marginale cinq ans plus tôt. En guise de comparaison, depuis 2000, les ventes annuelles totales tournaient autour de 600 000 vélos.
7. Deux fois plus d’adeptes de vélo de montagne (et gravel bike)
En 2020, on estime que plus de 1,1 million de cyclistes sont des adeptes de voies « non goudronnées », soit plus du double qu’en 2015 (480 000). Cette option charme pour l’instant toujours les jeunes dans une plus grande proportion : près de la moitié des adeptes a entre 18 et 34 ans. Les amateurs de vélo de montagne réservent 74 minutes hebdomadairement à leur pratique. Dans les centres de vélo de montagne, on estime que l’achalandage a quintuplé entre 2015 et 2020.
Comment se porte le vélo au Québec?
Le vélo, ça roule au Québec! Selon la dernière étude de Vélo Québec, ce sont plus de 4,5 millions de Québécois qui se disent aujourd’hui cyclistes, soit 54 % de la population. Et, comme près de la moitié des non-cyclistes « songent à s’y remettre! », on se doute bien que ce n’est pas demain la veille qu’on boudera nos pédales!
L’état du vélo au Québec en 2020 est un portrait exhaustif « réalisé tous les cinq ans par Vélo Québec. Il présente des données sur les cyclistes québécois, leurs habitudes, sur l’environnement dans lequel ils évoluent ainsi que sur l’apport du vélo à la société ». Voici sept faits saillants.
1. Les cyclistes québécois prennent de l’âge, et c’est une bonne chose!
L’enthousiasme envers le vélo n’est pas réservé aux jeunes! En fait, le plus grand gain en popularité provient des 55 ans et plus, chez qui le taux de la pratique du cyclisme a quasiment doublé entre 1995 et 2020 (de 23 % à 42 %). La population québécoise a beau être vieillissante, elle l’est activement!
2. Rouler pendant la pandémie, c’est oui!
La pandémie a bouleversé le quotidien de tous les Québécois, mais elle n’a pas freiné leur ardeur sur deux roues. Même une fois les déplacements vers le boulot devenus tout à coup superflus, 70 % des cyclistes utilitaires ont conservé une pratique similaire en volume, adaptant toutefois leur horaire pour caser plus de bitume en après-midi et le week-end. Quant aux cyclistes récréatifs, 81 % ont profité de la crise sanitaire pour faire autant, voire davantage de vélo.
3. Vélo : une saison toujours plus longue — et l’hiver aussi!
Entre mai et septembre, 98 % des cyclistes disent avoir enfourché leur bicyclette. Cette haute saison s’étire de plus en plus dans le temps, les Québécois devenant moins frileux face aux éléments. Octobre, novembre et avril freinent moins leur envie de pédaler à l’extérieur. En sus, le taux de rétention des cyclistes en hiver a augmenté de façon significative dans la dernière décennie : 13,06 % des cyclistes continuent de rouler pendant la saison hivernale, contre 8,4 % en 2016-2017.
En 2020, les Québécois ont ainsi roulé en moyenne cinq mois par année, soit deux semaines de plus qu’en 2015. Notons que les cyclistes qui utilisent leur vélo comme mode de transport actif s’y adonnent 5,4 mois par année, alors que ceux qui perçoivent l’activité strictement comme le loisir en sont à 4,6 mois.
4. Les cyclistes boudent les rues à forte circulation (grâce à plus de voies cyclables).
Le réseau cyclable du Québec recense aujourd’hui 10 600 km contre 2300 km en 1995. Les voies séparées de la circulation automobile comptent pour 3900 km du réseau, et les cyclistes en profitent en s’y concentrant pour 61 % des déplacements.
Autre fait intéressant : un délaissement des routes à forte circulation, qui sont considérées pour moins de 5 % des déplacements en 2020 contre 13 % en 1999.
5. Moins de blessures et port du casque de vélo plus répandu
En 20 ans, le nombre absolu de blessures graves a chuté de 62 %, alors qu’on enregistre en même temps une croissance de 29 % du nombre de cyclistes et de 51 % du parc automobile. On peut en déduire que l’étalement du réseau cyclable (+111 %) fait en sorte que tous ces usagers supplémentaires profitent d’une pratique plus sécuritaire.
Le port du casque y est peut-être aussi pour quelque chose : tandis qu’à peine un cycliste adulte sur trois (36 %) le portait en 1995, aujourd’hui 69 % des adultes le revêtent dans leur pratique.
Enfin, le vélo compte un taux de blessures nécessitant une consultation médicale de 23 par 1000 pratiquants (INSQ, 2019), soit à peine plus que le golf (20/1000) et deux fois moins que le ski alpin (51/1000).
Pour rendre les promenades plus sécuritaires, on vous propose ici des trucs pour être visible à vélo le soir.
6. Des ventes de vélo records : 950 000 vélos achetés en 2020
En 2020, les boutiques de vélo ont été prises d’assaut à cause de la pandémie : 430 000 vélos pour adultes et 520 00 vélos pour enfants ont été achetés pour un total de près d’un million de vélos. De ces ventes, 26 % des ventes de vélo pour adultes étaient des vélos à assistance électrique, une réalité qui était plus que marginale cinq ans plus tôt. En guise de comparaison, depuis 2000, les ventes annuelles totales tournaient autour de 600 000 vélos.
7. Deux fois plus d’adeptes de vélo de montagne (et gravel bike)
En 2020, on estime que plus de 1,1 million de cyclistes sont des adeptes de voies « non goudronnées », soit plus du double qu’en 2015 (480 000). Cette option charme pour l’instant toujours les jeunes dans une plus grande proportion : près de la moitié des adeptes a entre 18 et 34 ans. Les amateurs de vélo de montagne réservent 74 minutes hebdomadairement à leur pratique. Dans les centres de vélo de montagne, on estime que l’achalandage a quintuplé entre 2015 et 2020.
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