Jouer dehors : 7 trucs pour que mes enfants bougent davantage à l’extérieur
Ce n’est pas un secret; le jeu extérieur permet aux enfants d’être plus actifs (en plus d’une foule d’autres bénéfices). En analysant mon comportement, j’ai trouvé 7 changements faciles à apporter dans mon quotidien qui permettent à mes enfants de jouer davantage dehors.
1. Prévoir un endroit où manger à l’extérieur
J’ai réalisé que lorsque mangeons en plein air, une période de jeux extérieurs actifs suit immanquablement le repas (ça arrive même que mes enfants partent courir en plein milieu du plat principal lorsqu’ils ont un trop-plein d’énergie — on apprend à lâcher prise). Par contre, pour avoir envie de manger à l’extérieur, il faut être prêts en tout temps. Pour ma part, le simple fait de devoir sortir les coussins de chaises ou le parasol à chaque repas était un frein. En mettant ma table à l’abri de la pluie et du soleil, tout est désormais en place à tout moment, et il est plus facile d’en profiter.
Manger dehors en hiver |
---|
Il est aussi possible de manger à l’extérieur en hiver, même si ça demande un peu plus de préparation (et de vêtements !). Voici nos meilleurs trucs pour manger en famille par temps froid. |
2. Écouter les envies spontanées de mes enfants
La vie va vite. Et entre la préparation des repas et la supervision des devoirs, on a parfois du mal à s’arrêter lorsque notre enfant nous demande d’aller jouer dehors. Bien sûr, si l’âge et le contexte le permettent, ils peuvent jouer dehors seuls.
Mais s’ils ont encore besoin de notre présence, ça vaut parfois la peine de tout arrêter pour les accompagner, ne serait-ce que pour encourager leurs initiatives du genre, stimuler leur amour de la nature, ou jouer un bon rôle de modèle en démontrant de l’intérêt et de l’enthousiasme pour les activités à l’extérieur. Je ne peux pas cacher que ça demande parfois un effort (comme lorsqu’ils me demandent spontanément de souper dehors en plein hiver), mais ça mène plus souvent qu’autrement à un beau moment en famille. Rien de tel que de manger une salade de pâte semi-gelée dans un château fort à la noirceur !
3. Leur acheter des vêtements appropriés
Pour avoir du plaisir à l’extérieur sous la pluie, dans le froid, ou sous un soleil de plomb, ça prend des vêtements appropriés. Exit le petit manteau de printemps stylé qui prend la pluie ou le pantalon de neige qui déchire aux genoux. Voici mes trucs :
- Acheter des vêtements de plus grande qualité (mais pas nécessairement plus chers, car ça revient souvent sale ou taché). J’aime bien acheter de bons vêtements techniques usagés.
- Miser sur le multicouche.
- Toujours avoir des vêtements (et mitaines !) de rechange sous la main. Je conserve souvent les morceaux un peu trop petits des années précédentes qui peuvent encore dépanner.
- Choisir des vêtements qui se lavent (et sèchent !) facilement.
Choisir les bons vêtements d’hiver |
---|
L’habillement est d’autant plus important durant la saison froide. Le truc, c’est d’avoir de bons vêtements, mais aussi les meilleures stratégies pour les porter. On vous dévoile nos conseils pour garder les enfants au chaud l’hiver dans cet article. |
4. Essayer de m’habiller en conséquence
Ça ne sert à rien d’équiper les enfants si vous-même n’avez pas l’habillement approprié ! La météo est aussi un frein pour les parents, et je le constate au quotidien, lorsque la journée de boulot se termine et que je vais chercher les enfants. En été, on reste tous les jours à l’extérieur, et on y mange. En hiver, je m’engouffre aussitôt arrivée dans la maison, les pieds gelés dans de petites bottes chic, alors que, bien souvent, mes enfants me demandent de rester dehors faire un fort ou un bonhomme. J’ai remarqué que mon habillement inapproprié était régulièrement un frein, alors j’essaie désormais de porter des bottes chaudes, de laisser mon habit d’hiver sur le pas de la porte de la maison, pour me changer en vitesse au retour. Ou tout simplement d’aller les chercher vêtue de mon habit de neige. Tant pis pour la coquetterie!
5. Laisser le matériel accessible à l’extérieur
Ah, les traîneries. On passe notre vie à les ranger, mais elles ont parfois leur raison d’être. En laissant « traîner » du matériel varié, comme par exemple des ballons, cordes à danser, ou trottinettes, les enfants auront un libre accès… Et ils pourront utiliser ce matériel pour bouger, dépenser leur énergie, et s’amuser lorsqu’ils en auront besoin ! Attention : le matériel choisi doit être adapté à leurs tailles et à capacités.
Ainsi, mon terrain ressemble plus souvent qu’autrement à une cour de CPE. On repassera pour le compte Instagram bien léché. J’ai aussi enseigné très tôt le code du cadenas de la remise à mes enfants, pour qu’ils puissent facilement aller chercher vélos, casques, pelles, etc. Et parfois même, si j’ai de la chance, les y ranger après usage !
On se laisse aussi traîner dans la voiture familiale. En hiver, on y entasse les skis de fond, les raquettes, les patins et les traineaux. En été, on y laisse les flottes, la crème solaire, les jouets de plage, un ballon, et le support à vélo. Ainsi, on est toujours presque prêts pour une activité extérieure, peu importe où l’on se trouve.
Et en hiver ? |
---|
Ne rangez pas les jeux d’été ! Ballons, jeux de pétanque et spikeball, slacklines ou cordes à danser peuvent très bien servir durant la saison froide ! |
6. Toujours apporter des collations. Toujours.
C’est une notion de base que tous les parents connaissent… Pourtant, malgré 6 années d’expérience, je ne compte plus les fois où nous avons quitté le parc ou rebroussé chemin parce que les enfants avaient faim ou soif, et que je n’avais pas prévu le coup. Avec le temps, j’ai appris à traîner avec moi une bouteille d’eau et une petite collation de secours (même si on vient TOUT JUSTE de manger), histoire de ne pas laisser les petits ventres qui gargouillent raccourcir nos randonnées à vélo et autres expéditions. Voici d’ailleurs 6 idées de collations à traîner lors des sorties familiales.
7. Laisser mes enfants prendre des risques
Jouer dehors signifie souvent éraflures, ecchymoses, et autres bobos de toute sorte. Comme tout autre parent, il arrive que mon cœur se serre lorsque je vois ma fille monter sur le toit d’un module de jeu ou mon garçon grimper (vraiment très haut) dans un arbre. À ce chapitre, il faut (encore une fois !) lâcher prise. L’idéal est de laisser l’enfant prendre des risques dans un endroit sécuritaire. Il apprend alors à tester ses limites et à gagner en confiance et autonomie. Je garde donc en tête que le risque zéro n’existe pas, et que les bénéfices sont plus grands que les dangers. Je me retiens de dire le mot en A (« Attention ! »), et je garde toujours quelques pansements à portée de main.
Ça vaut parfois la peine de prendre un instant pour remettre nos méthodes et nos habitudes en question. Je sais que ces petits changements apportés à mon quotidien auront de grands bénéfices pour mes enfants. Pour connaître tous les bénéfices du jeu extérieur, consultez notre dossier Favoriser le jeu extérieur actif chez les enfants.