Au fait, pourquoi composter?
C’est vrai, il peut sembler bien inoffensif que de balancer nos épluchures de carottes à la poubelle. Après tout, elles se décomposeront au site d’enfouissement tout comme elles le feraient dans un bac de compostage.
« Le compostage des matières organiques nécessite de l’air. Or, en prenant le même chemin que les ordures traditionnelles, elles se retrouvent enfouies, générant du méthane, un gaz à effet de serre, plutôt que de se transformer en compost qui pourrait servir d’engrais »
Comme l’explique Mélissa de La Fontaine dans son livre Tendre vers le zéro déchet, le compostage des matières organiques nécessite de l’air. Or, en prenant le même chemin que les ordures traditionnelles, elles se retrouvent enfouies, générant du méthane, un gaz à effet de serre, plutôt que de se transformer en compost qui pourrait servir d’engrais.
En plus, les matières organiques présentes dans un site d’enfouissement favorisent la production de lixiviat, un liquide toxique susceptible de contaminer la nappe phréatique. Donc le compost contribue à diminuer la pollution de l’air et des cours d’eau.
3 façons de composter
1. Compostage municipal
Bénéficiez-vous d’un système de cueillette hebdomadaire des matières organiques? Votre municipalité sera en mesure de vous renseigner sur ce qui peut y être déposé, mais les possibilités sont très grandes. Des fruits et légumes à la viande ou à la volaille, en passant par les coquilles d’œufs, les produits laitiers, les cartons souillés (comme les boîtes de poulet ou de pizza), les mouchoirs, les essuie-tout, les filtres à café ou les poches de thé : tout cela est généralement bienvenu.
2. Compostage domestique
Si vous utilisez plutôt un composteur maison, les possibilités s’avèrent moins vastes (il sera par exemple impossible d’y déposer des matières d’origines animales mis à part les coquilles d’œuf), mais en contrepartie, vous pouvez bénéficier du compost produit pour nourrir vos plantes et votre jardin. Pas de place pour un bac de compost? Certaines villes proposent à ses citoyens des programmes de compostage communautaire.
Pour en savoir plus sur la procédure à suivre :
Mini-guide du compostage domestique, par Recyc-Québec.
3. Vermicompostage
Requérant peu de matériel et également peu d’espace (un simple bac de plastique suffit), le vermicompost constitue aussi une très belle option qui, en plus, aura de quoi fasciner les enfants. Il met à contribution des centaines de petits verres rouges qui transformeront les restes de nourriture en un compost extrêmement riche. L’été, le bac peut être gardé sur un balcon, alors que l’hiver il doit rester à l’intérieur (et c’est sans odeur!). Envie d’adopter cette méthode? Visitez le site d’Espace pour la vie pour en savoir plus.
Avant de composter
Bien que de composter soit un geste écologique, on peut aller encore plus loin en détournant certains aliments du bac de compost.
- Garder au congélateur un grand contenant dans lequel on dépose toutes nos retailles de légumes (pelures de carottes, extrémités des céleris, pelures d’oignon, tiges des fines herbes, etc.). Quand il est plein, on transfère le tout dans une casserole, on recouvre d’eau et on fait mijoter de 30 à 45 minutes. Après avoir filtré le tout, on obtient un bouillon pouvant par exemple servir de base pour une soupe.
- Toutes nos croûtes et notre pain séchés pourraient aussi prendre la route du congélo pour éventuellement entrer dans la confection de croûton ou de chapelure.
- Pour fabriquer des eaux aromatisées ou des sirops simples, utilisez des queues de fraises, des pelures d’agrumes ou le cœur d’un ananas.
Pour des recettes anti-gaspillage (et économiques!) : Chic frigo sans fric
Cuisine zéro déchet: comment commencer le compost à la maison?
Pour réduire le contenu de notre poubelle, et adhérer à la philosophie zéro déchet, le compost est un incontournable. Voici quelques pistes pour s’y retrouver.
Au fait, pourquoi composter?
C’est vrai, il peut sembler bien inoffensif que de balancer nos épluchures de carottes à la poubelle. Après tout, elles se décomposeront au site d’enfouissement tout comme elles le feraient dans un bac de compostage.
Comme l’explique Mélissa de La Fontaine dans son livre Tendre vers le zéro déchet, le compostage des matières organiques nécessite de l’air. Or, en prenant le même chemin que les ordures traditionnelles, elles se retrouvent enfouies, générant du méthane, un gaz à effet de serre, plutôt que de se transformer en compost qui pourrait servir d’engrais.
En plus, les matières organiques présentes dans un site d’enfouissement favorisent la production de lixiviat, un liquide toxique susceptible de contaminer la nappe phréatique. Donc le compost contribue à diminuer la pollution de l’air et des cours d’eau.
3 façons de composter
1. Compostage municipal
Bénéficiez-vous d’un système de cueillette hebdomadaire des matières organiques? Votre municipalité sera en mesure de vous renseigner sur ce qui peut y être déposé, mais les possibilités sont très grandes. Des fruits et légumes à la viande ou à la volaille, en passant par les coquilles d’œufs, les produits laitiers, les cartons souillés (comme les boîtes de poulet ou de pizza), les mouchoirs, les essuie-tout, les filtres à café ou les poches de thé : tout cela est généralement bienvenu.
2. Compostage domestique
Si vous utilisez plutôt un composteur maison, les possibilités s’avèrent moins vastes (il sera par exemple impossible d’y déposer des matières d’origines animales mis à part les coquilles d’œuf), mais en contrepartie, vous pouvez bénéficier du compost produit pour nourrir vos plantes et votre jardin. Pas de place pour un bac de compost? Certaines villes proposent à ses citoyens des programmes de compostage communautaire.
Pour en savoir plus sur la procédure à suivre :
Mini-guide du compostage domestique, par Recyc-Québec.
3. Vermicompostage
Requérant peu de matériel et également peu d’espace (un simple bac de plastique suffit), le vermicompost constitue aussi une très belle option qui, en plus, aura de quoi fasciner les enfants. Il met à contribution des centaines de petits verres rouges qui transformeront les restes de nourriture en un compost extrêmement riche. L’été, le bac peut être gardé sur un balcon, alors que l’hiver il doit rester à l’intérieur (et c’est sans odeur!). Envie d’adopter cette méthode? Visitez le site d’Espace pour la vie pour en savoir plus.
Avant de composter
Bien que de composter soit un geste écologique, on peut aller encore plus loin en détournant certains aliments du bac de compost.
Pour des recettes anti-gaspillage (et économiques!) : Chic frigo sans fric
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