Santé psychologique

Deuxième édition de l’étude Grandir au Québec : pour mieux comprendre le développement de nos enfants

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Suivre des familles pendant 20 ans, ça permet d’en apprendre des choses! L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) lance la deuxième édition de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ), intitulée Grandir au Québec. L’objectif : mieux comprendre le développement et l’état de bien-être des enfants québécois.

Deuxième édition de l’étude Grandir au Québec : pour mieux comprendre le développement de nos enfants
Thèmes abordés

Grandir au Québec : étudier la vie des enfants de la pandémie 

L’étude Grandir au Québec suivra, jusqu’à l’âge adulte, plus de 4000 bébés nés partout au Québec en 2020-2021. Ce type d’étude à long terme permet de cerner les facteurs qui jouent un rôle sur le bien-être, par exemple via la réussite scolaire, les saines habitudes de vie et les relations sociales. Comme la première année de l’étude correspondant à la pandémie de la COVID-19, ce sera aussi l’occasion de mesurer son impact sur le développement des enfants.

Les familles sont choisies au hasard et reçoivent une invitation par la poste.

 

 

Grandir au Québec : des résultats éclairants du passé

Au fil des années, l’ISQ a permis de recueillir une foule d’informations pertinentes qui permettent de mettre en place des initiatives, programmes et services pour les familles. Voici quelques exemples ressortis à la suite de la première édition, dont l’analyse a débuté en 1998, sur une période de 20 ans. 

 

Enfance :

Manquer de sommeil au cours de l’enfance augmente le risque d’avoir un surplus de poids vers 6 ans.

– Les enfants à qui les parents ont fait la lecture en bas âge sont plus susceptibles de réussir aux examens du ministère de la fin du primaire. 

L’anxiété, la timidité et la victimisation baissent entre la 6e année et la fin de la première année du secondaire.

 

Adolescence : 

– La motivation et le sentiment de compétence en mathématiques baissent lors du passage au secondaire.

– Les élèves de 12 ans qui vivent des difficultés scolaires avaient déjà des problèmes perceptibles à 7 ans : plus faible participation en classe, difficultés en lecture, etc.

– Commencer à travailler à l’adolescence entraîne un sentiment de satisfaction et de bien-être.

 

Adultes :

– À 19 ans, près de 9 jeunes sur 10 se disent satisfaits ou très satisfaits de leur vie. 

– À 19 ans, 44% des jeunes sont sédentaires et ces derniers sont plus nombreux à se dire insatisfaits de leur vie.

 

Évidemment, la société a beaucoup évolué en 20 ans, d’où l’importance de refaire ce type d’analyse. Plusieurs études similaires se déroulent ailleurs dans le monde, notamment en Australie, en Écosse et en France.

 

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