Depuis quelques années, je tente d’endiguer le raz-de-marée de cadeaux tout en préservant la magie des fêtes. Ma stratégie prend plusieurs formes, et cette année, cela a commencé avec le calendrier de l’avent. J’avais pris l’habitude d’opter pour la classique formule chocolatée. Une petite douceur chaque jour, ce n’est certes pas la fin du monde. Mais souvent, au 1er décembre, le bol de bonbons d’Halloween est encore à moitié rempli et les enfants ne s’y intéressent même plus.
J’ai donc décidé de concevoir moi-même ce fameux calendrier : chaque matin, mon fils et ma fille de 7 et 9 ans trouvent sur la table de la cuisine une enveloppe contenant la « mission » ou le « privilège » du jour. Fabrication d’une petite maison pour le lutin (arrivé lui aussi avec le mois de décembre!), soirée devant Ciné-Cadeau un mardi pourvu que les leçons soient révisées dès le retour de l’école, confection et envoi de cartes de vœux pour les grands-parents, préparation des biscuits pour le PèreNoël, visite à l’épicerie pour acheter des denrées à remettre à un organisme venant en aide à des familles défavorisées… voilà quelques-unes des activités au programme.
Le but derrière tout ça : passer du bon temps ensemble, réfléchir aux valeurs d’entraide et ralentir la cadence malgré le tourbillon qui précède le jour J. Il existe de magnifiques calendriers réutilisables (faits au Québec!), comme celui de Mamie Clafoutis. Pas le temps de remplir un tel calendrier? Les Belles combines en proposent deux, l’un misant sur les doux moments en famille et l’autre sur les bonnes actions.
Des cadeaux immatériels
Si je mise sur les expériences qui nous sortent de notre routine pour instaurer l’ambiance des fêtes, j’en fais de même pour les cadeaux. Oui, mes enfants recevront les ensembles Lego et Playmobil tant convoités, mais à leurs côtés, ils pourraient aussi retrouver des surprises qui tiennent dans une simple enveloppe : une initiation parent-enfant au ski alpin ou au tricot, des billets pour assister à un concert de P!nk au printemps prochain, une journée dans un centre d’escalade ou de glissades d’eau, un abonnement à des magazines comme Les Explorateurs ou Curium.
Il y a trois ans, le père Noël a également déposé sous le sapin un abonnement à la joujouthèque de notre quartier. Depuis, nous visitons cet établissement une ou deux fois par mois pour emprunter des jouets, sous le même principe qu’une bibliothèque. La formule nous a entre autres permis de découvrir une multitude de jeux de société.
Conjuguer plaisir et pratico-pratique
Chaque année, je fais aussi des cadeaux qui seront utiles aux enfants, des achats que nous aurions dû faire de toute manière dans mois à venir. Parapluies, pantoufles, pyjamas, contenants compartimentés pour les lunchs, napperons, serviettes de plage, lunettes de natation, lampes frontales et sacs de couchage… tout ça s’est ainsi déjà retrouvé sous notre sapin. Les enfants ont un plaisir fou à déballer ces choses qui, puisqu’apportées par le père Noël, semblent avoir encore plus d’importance à leurs yeux.
Bref, je suis très loin de faire partie des grincheux de Noël, même si plusieurs aspects des célébrations m’horripilent, le magasinage en tête de liste. Au-delà de ma lutte contre la surconsommation, je souhaite surtout générer de beaux souvenirs chez mes enfants, et je suis convaincu que les instants passés ensemble ont plus de poids dans la balance qu’une abondance de jouets.
Comment arrêter de faire rimer Noël avec bébelles?
Les étincelles, les feux d’artifice même, dans les yeux de mes enfants à la vue de leurs cadeaux sous le sapin. La fébrilité qui règne alors qu’ils les déballent. Les longues heures passées à les voir jouer avec leurs trésors. J’adore Noël. Mais moins l’idée qu’une tonne d’objets s’ajoute à ceux déjà accumulés au fil du temps.
Depuis quelques années, je tente d’endiguer le raz-de-marée de cadeaux tout en préservant la magie des fêtes. Ma stratégie prend plusieurs formes, et cette année, cela a commencé avec le calendrier de l’avent. J’avais pris l’habitude d’opter pour la classique formule chocolatée. Une petite douceur chaque jour, ce n’est certes pas la fin du monde. Mais souvent, au 1er décembre, le bol de bonbons d’Halloween est encore à moitié rempli et les enfants ne s’y intéressent même plus.
J’ai donc décidé de concevoir moi-même ce fameux calendrier : chaque matin, mon fils et ma fille de 7 et 9 ans trouvent sur la table de la cuisine une enveloppe contenant la « mission » ou le « privilège » du jour. Fabrication d’une petite maison pour le lutin (arrivé lui aussi avec le mois de décembre!), soirée devant Ciné-Cadeau un mardi pourvu que les leçons soient révisées dès le retour de l’école, confection et envoi de cartes de vœux pour les grands-parents, préparation des biscuits pour le PèreNoël, visite à l’épicerie pour acheter des denrées à remettre à un organisme venant en aide à des familles défavorisées… voilà quelques-unes des activités au programme.
Le but derrière tout ça : passer du bon temps ensemble, réfléchir aux valeurs d’entraide et ralentir la cadence malgré le tourbillon qui précède le jour J. Il existe de magnifiques calendriers réutilisables (faits au Québec!), comme celui de Mamie Clafoutis. Pas le temps de remplir un tel calendrier? Les Belles combines en proposent deux, l’un misant sur les doux moments en famille et l’autre sur les bonnes actions.
Des cadeaux immatériels
Si je mise sur les expériences qui nous sortent de notre routine pour instaurer l’ambiance des fêtes, j’en fais de même pour les cadeaux. Oui, mes enfants recevront les ensembles Lego et Playmobil tant convoités, mais à leurs côtés, ils pourraient aussi retrouver des surprises qui tiennent dans une simple enveloppe : une initiation parent-enfant au ski alpin ou au tricot, des billets pour assister à un concert de P!nk au printemps prochain, une journée dans un centre d’escalade ou de glissades d’eau, un abonnement à des magazines comme Les Explorateurs ou Curium.
Il y a trois ans, le père Noël a également déposé sous le sapin un abonnement à la joujouthèque de notre quartier. Depuis, nous visitons cet établissement une ou deux fois par mois pour emprunter des jouets, sous le même principe qu’une bibliothèque. La formule nous a entre autres permis de découvrir une multitude de jeux de société.
Conjuguer plaisir et pratico-pratique
Chaque année, je fais aussi des cadeaux qui seront utiles aux enfants, des achats que nous aurions dû faire de toute manière dans mois à venir. Parapluies, pantoufles, pyjamas, contenants compartimentés pour les lunchs, napperons, serviettes de plage, lunettes de natation, lampes frontales et sacs de couchage… tout ça s’est ainsi déjà retrouvé sous notre sapin. Les enfants ont un plaisir fou à déballer ces choses qui, puisqu’apportées par le père Noël, semblent avoir encore plus d’importance à leurs yeux.
Bref, je suis très loin de faire partie des grincheux de Noël, même si plusieurs aspects des célébrations m’horripilent, le magasinage en tête de liste. Au-delà de ma lutte contre la surconsommation, je souhaite surtout générer de beaux souvenirs chez mes enfants, et je suis convaincu que les instants passés ensemble ont plus de poids dans la balance qu’une abondance de jouets.
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