Pratico-pratique

Comment bouger et s’amuser dans de petits espaces?

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Sortir n’est pas toujours possible (la pluie diluvienne, le bébé qui fait la sieste, les parents qui « télétravaillent »…), et le niveau d’énergie des enfants ne s’adapte pas systématiquement à la situation. Comment peut-on faire bouger la marmaille sans vivre dans un grand manoir? Nos idées en vrac.

 

Comment bouger et s’amuser dans de petits espaces?
Thèmes abordés

1. Le sol est de la lave!

Inutile d’être un adepte du jeu télévisé « Floor is lava », ce jeu est un classique intemporel qu’il fait bon de retrouver. On annonce à notre enfant que le plancher est en fait une mare de lave, et celui-ci est invité à se déplacer de façon créative dans l’appartement (par les coussins du divan, par un chemin de livres au sol, etc.). Résolution de problème, planification et mouvements complexes : oui, c’est éducatif!

 

 

2. Statue musicale

Les enfants sont invités à lâcher leur fou sur la musique, puis, quand celle-ci s’arrête, ils doivent rester immobiles. Fous rires garantis, mais attention, un seul mouvement les mène à l’élimination! On choisit des chansons diversifiées pour doser l’intensité et les laisser explorer leurs mouvements, guidés par des rythmes variés.

 

 

3. Compétition de répétitions!

Chacun à leurs tour, adultes et enfants optent pour un mouvement moteur que tous devront répéter un nombre maximal de fois dans un temps donné. Hop, la minuterie pour une ou deux minutes (selon l’âge), et on compte tous nos sauts de grenouille, nos grands écarts ou tout autre mouvement disjoncté, debout (ça prend moins de place!). Gageons que vous finirez tous avec un bon entraînement dans le corps!

 

 

4. Du yoga, namasté!

Pas besoin d’être soi-même un yogi expérimenté pour initier les enfants au yoga. On peut se procurer des livres et des cartes de yoga spécifiquement pour les enfants… ou migrer vers YouTube pour une mine d’or de vidéos spécialisées. Le yoga offre l’occasion aux enfants de développer leur attention corporelle — et ça fait du bien!

 

 

5. La chaise à mouvement

Imaginez un « Jean dit » sur chaise. Chaque enfant est d’abord assis sur une chaise où il doit suivre les consignes verbales de son parent : « debout » (se lever), « dessus » (monter sur la chaise), « sauter » (debout ou sur la chaise!), « assis » (s’asseoir sur la chaise), « applaudis » (applaudir les mains). L’enfant exécute… si « Jean dit » d’abord (ou « papa/maman dit »)! On peut facilement deviner qu’une fois qu’on augmente le rythme, les consignes se confondent… et même le parent ne pourra pas s’empêcher de rire!

 

 

6. Casse-croûte!

Ce jeu est une adaptation « pas d’espace » du jeu rouge-vert où l’enfant doit avancer ou s’arrêter, selon la couleur. Dans ce cas-ci, on trace une ligne au sol (ou on colle un ruban sur le plancher), et l’enfant doit aller sauter à gauche de la ligne s’il entend « casse », à droite, s’il entend « croûte ». À « casse-croûte », il devrait placer un pied de chaque côté de la ligne. Pourquoi casse-croûte? C’est amusant à prononcer et un peu confondant. Vous pourriez bien choisir n’importe quel mot composé court (pêle-mêle, bric-à-brac, etc.) ! Inventez-en de nouveau, et amusez-vous.

 

 

7. Patinage contrôlé

Ici, exit les tapis. De vieux bas, et on laisse l’enfant patiner dans la maison sur les planchers en lui proposant des parcours chronométrés ou des records de distance de glisse à battre. Un morceau de carton sous les pieds peut rendre la glisse encore plus amusante. Et pourquoi ne pas laisser l’enfant « inventer » et bricoler ses patins? Voilà qui devrait le garder tranquille un instant!  On peut aussi proposer aux enfants de jouer aux athlètes olympiques.

 

À la recherche d’idées  supplémentaires? Voyez nos suggestions de jeux actifs qui font bouger à l’intérieur et à l’extérieur.

 

D’ailleurs, le jeu libre n’exige pas tant de l’espace qu’un certain lâcher-prise. Possible que le salon se transforme en bordel (les classiques cabanes!) et que les chaises de la cuisine se retrouvent dans la chambre des enfants momentanément. Établissez des limites ensemble, et planifiez le retour à l’ordre, aussi ensemble, puis laissez-les aller.

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