« La pandémie n’a pas changé grand-chose dans mes habitudes de consommation », dit du tac au tac Vicky Payeur, 27 ans. L’auteure et blogueuse derrière Vivre avec moins a adopté un mode de vie minimaliste en 2015 par la force des choses. Ce n’est pas un confinement qui a précipité ses changements de consommation, mais des dettes personnelles liées à une surconsommation. Déclencheur différent, même constat : ai-je vraiment besoin de tout ça?
Qu’est-ce que la frugalité? Il s’agit d’un mode de vie que l’on veut simple et sobre, dans lequel on consomme peu et qui consiste à mettre de l’argent de côté pour ensuite travailler moins et vivre mieux.
Frugalité et indépendance financière
« Je me suis assise pour analyser mes dépenses et pour prendre conscience des montants que je pouvais dégager vers le remboursement de mes dettes. C’est la première étape que je recommande à tout le monde », dit Vicky Payeur. Aujourd’hui, l’auteure épargne près de 50 % de ses revenus liés à ses activités de travailleuse autonome. Elle adhère aux idéologies générales de l’indépendance financière, soit d’épargner massivement afin de générer des revenus passifs par des investissements. Surtout, elle opte pour un quotidien désencombré.
Cette vie épurée loin de la course du métro-boulot-dodo est d’ailleurs ce que des Québécois tiennent précisément à conserver dans ce déconfinement. Ils veulent se sentir moins submergés, plus libres (et moins stressés) à travers leurs obligations, dont celles financières.
Se déconfiner dans la frugalité : 5 actions concrètes
Vicky Payeur nous propose ces cinq actions concrètes pour profiter du déconfinement sans alourdir ses finances personnelles :
1. Analyser ses dépenses par catégorie afin de cerner les postes problématiques
C’est-à-dire ceux qui semblent monopoliser trop de notre argent sans apporter des bénéfices concrets. « On peut s’étonner de constater qu’on dépense plus de 300 $ de restaurant par mois, alors qu’on ne se souvient que d’un seul bon souper », donne en exemple Vicky Payeur.
2. Se poser LA question (popularisée par Pierre-Yves McSween) : en a-t-on vraiment besoin?
« Et même si on en a réellement besoin, peut-on combler ce besoin autrement? Par exemple, a-t-on déjà un objet à la maison qui pourrait être transformé et utilisé en ce sens? Au lieu d’acheter, devrait-on simplement emprunter? Louer? », propose Vicky Payeur.
3. Se questionner sur son mode de vie : quand dépense-t-on notre argent, et comment?
« Si on a l’habitude de magasiner les samedis après-midi, peut-on penser à une autre activité qui nous nourrirait davantage? », demande Vicky Payeur.
« Par exemple, j’aime la course et je n’ai besoin que d’une bonne paire de souliers de course. La montre GPS ou la casquette de telle marque à la mode, ce n’est pas nécessaire », dit l’auteure de Vivre moins.
5. Communiquer à nos proches nos intentions de frugalité.
« Nos parents et amis vont alors développer des réflexes de réutilisation et de partage, comme penser à nous pour tel bien dont ils souhaitent se départir. De notre côté, on sera aussi plus à l’aise d’emprunter tel objet pour nos prochains travaux », donne en exemple Vicky Payeur.
| Une habitation frugale |
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Minimalisme ou frugalité, le constat principal est le même : moins on possède de choses, plus on constate qu’on n’a pas besoin de grand-chose. Et moins de choses, ça prend aussi moins d’espace… et l’espace, c’est ce qui coûte le plus cher au final!
« Je dirais que de réduire les coûts de son habitation est la meilleure façon de libérer des fonds pour rembourser des dettes, pour se faire un coussin financier ou pour épargner », résume Vicky Payeur. Comme plusieurs, l’auteure de Vivre moins a d’ailleurs choisi de quitter la métropole. « Je suis passée d’un deux-pièces à Montréal à un Duplex en Mauricie : je me sens mieux chez moi et je paie moins cher », partage la blogueuse.
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Frugalité: comment éviter la surconsommation et vivre avec moins?
La crise sanitaire a bouleversé les habitudes des consommateurs de par le monde. Alors que l’économie était en pause, beaucoup ont choisi de faire de même de leurs dépenses. D’autres ont été contraints à le faire. Et si on souhaitait conserver les effets positifs de cette nouvelle frugalité adoptée ou imposée?
« La pandémie n’a pas changé grand-chose dans mes habitudes de consommation », dit du tac au tac Vicky Payeur, 27 ans. L’auteure et blogueuse derrière Vivre avec moins a adopté un mode de vie minimaliste en 2015 par la force des choses. Ce n’est pas un confinement qui a précipité ses changements de consommation, mais des dettes personnelles liées à une surconsommation. Déclencheur différent, même constat : ai-je vraiment besoin de tout ça?
Qu’est-ce que la frugalité? Il s’agit d’un mode de vie que l’on veut simple et sobre, dans lequel on consomme peu et qui consiste à mettre de l’argent de côté pour ensuite travailler moins et vivre mieux.
Frugalité et indépendance financière
« Je me suis assise pour analyser mes dépenses et pour prendre conscience des montants que je pouvais dégager vers le remboursement de mes dettes. C’est la première étape que je recommande à tout le monde », dit Vicky Payeur. Aujourd’hui, l’auteure épargne près de 50 % de ses revenus liés à ses activités de travailleuse autonome. Elle adhère aux idéologies générales de l’indépendance financière, soit d’épargner massivement afin de générer des revenus passifs par des investissements. Surtout, elle opte pour un quotidien désencombré.
Cette vie épurée loin de la course du métro-boulot-dodo est d’ailleurs ce que des Québécois tiennent précisément à conserver dans ce déconfinement. Ils veulent se sentir moins submergés, plus libres (et moins stressés) à travers leurs obligations, dont celles financières.
Se déconfiner dans la frugalité : 5 actions concrètes
Vicky Payeur nous propose ces cinq actions concrètes pour profiter du déconfinement sans alourdir ses finances personnelles :
1. Analyser ses dépenses par catégorie afin de cerner les postes problématiques
C’est-à-dire ceux qui semblent monopoliser trop de notre argent sans apporter des bénéfices concrets. « On peut s’étonner de constater qu’on dépense plus de 300 $ de restaurant par mois, alors qu’on ne se souvient que d’un seul bon souper », donne en exemple Vicky Payeur.
2. Se poser LA question (popularisée par Pierre-Yves McSween) : en a-t-on vraiment besoin?
« Et même si on en a réellement besoin, peut-on combler ce besoin autrement? Par exemple, a-t-on déjà un objet à la maison qui pourrait être transformé et utilisé en ce sens? Au lieu d’acheter, devrait-on simplement emprunter? Louer? », propose Vicky Payeur.
3. Se questionner sur son mode de vie : quand dépense-t-on notre argent, et comment?
« Si on a l’habitude de magasiner les samedis après-midi, peut-on penser à une autre activité qui nous nourrirait davantage? », demande Vicky Payeur.
4. Se dresser une liste de loisirs gratuits — et les garder comme tels!
« Par exemple, j’aime la course et je n’ai besoin que d’une bonne paire de souliers de course. La montre GPS ou la casquette de telle marque à la mode, ce n’est pas nécessaire », dit l’auteure de Vivre moins.
5. Communiquer à nos proches nos intentions de frugalité.
« Nos parents et amis vont alors développer des réflexes de réutilisation et de partage, comme penser à nous pour tel bien dont ils souhaitent se départir. De notre côté, on sera aussi plus à l’aise d’emprunter tel objet pour nos prochains travaux », donne en exemple Vicky Payeur.
Minimalisme ou frugalité, le constat principal est le même : moins on possède de choses, plus on constate qu’on n’a pas besoin de grand-chose. Et moins de choses, ça prend aussi moins d’espace… et l’espace, c’est ce qui coûte le plus cher au final!
« Je dirais que de réduire les coûts de son habitation est la meilleure façon de libérer des fonds pour rembourser des dettes, pour se faire un coussin financier ou pour épargner », résume Vicky Payeur. Comme plusieurs, l’auteure de Vivre moins a d’ailleurs choisi de quitter la métropole. « Je suis passée d’un deux-pièces à Montréal à un Duplex en Mauricie : je me sens mieux chez moi et je paie moins cher », partage la blogueuse.
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