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Camping monoparental: les meilleurs trucs pour partir en solo avec les enfants

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C’est pas parce qu’on est seul avec les enfants qu’on doit passer l’été encabané. Avec les bagages à traîner, le campement à monter et les repas à préparer en plein air, le camping peut rebuter les parents en solo. Pourtant, en plus de vous offrir une dose de plein air en famille, le camping est la solution parfaite pour un séjour pas cher.

Camping monoparental: les meilleurs trucs pour partir en solo avec les enfants
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Bon, il faut tout de même dire que je ne suis pas VRAIMENT monoparentale. Mais comme mon conjoint a des horaires atypiques, je me retrouve souvent à faire des sorties familiales en version solo. Soloparentale serait donc plus exact (mais vraiment moins SEO). Cette année, le camping est une première, et j’ai bien failli tout annuler en m’imaginant monter la tente à bout de bras, dans un party de Purell, en gérant un enfant qui s’étouffe avec une guimauve et un autre qui se dirige vers la rivière sans flotte. Histoire presque vraie.

 

Une manœuvre Heimlich et un cours de sécurité aquatique plus tard, me voilà prête à vous dévoiler mes plus grands trucs. Je ne crois pas pouvoir qualifier le tout de « trucs de pro » au lendemain d’un court séjour de deux nuits, mais comme toute la famille est revenue de camping saine et sauve, ça peut aider.

 

1. Choisir le bon terrain de camping familial

Pour passer un bon séjour, il importe que les infrastructures soient le moindrement adaptées pour les enfants, question qu’ils puissent s’amuser pendant que vous faites le grand écart pour monter la tente en solo. Pour faire un bon choix de terrain, je vous conseille de consulter la liste des plus beaux terrains de camping familial au Québec. Vifa Magazine propose aussi un guide Camping en famille parfait pour les parents.

 

 

Pas de stress quand j’entends « j’ai faim! » et que je dois encore revenir de la plage telle une mule croulant sous les serviettes mouillées, les jouets pleins de sable, les flottes, le parasol, la planche à pagaie, les collations, la crème solaire, et autres cailloux-choubidou-trop-choux qu’il est impératif de ramener en souvenir à la maison. Tout est prêt, dans la glacière!

 

2. Préparer les repas à la maison

Par expérience, on n’est jamais assez prêt. JAMAIS. Le mot d’ordre, c’est « pas de cuisson ». Évidemment, ça dénature un peu le camping de ne pas utiliser le petit Coleman (apportez-le, ne serait-ce que pour le café!), mais votre homéostasie familiale est en jeu. Je ne vous dis pas d’emballer vos S’mores sous vide avant de partir, mais ce qui me sauve la vie, c’est que tout soit prêt.

 

Pas de temps perdu à faire la vaisselle. Pas de stress quand j’entends « j’ai faim! » et que je dois encore revenir de la plage telle une mule croulant sous les serviettes mouillées, les jouets ensablés, les flottes humides, le parasol dont une des branches refuse obstinément de plier, la planche à pagaie (on voyage léger), et autres cailloux-choubidou-trop-choux qu’il est impératif de ramener en souvenir à la maison. Une fringale, vous dites? Tout est prêt, dans la glacière!

  • Pour les déjeuners : gruau overnight et pudding de chia attendent tout prêts dans la glacière.
  • Pour les collations : je pige des idées de muffins et galettes maison ici, plat de crudités et hummus, et fidèles sacs de chips.
  • Pour les dîners et soupers : Des salades-repas. Mes grands classiques sont quinoa-poulet-canneberges et salade grecque avec pâtes alimentaires. Des sandwichs (qu’on peut faire griller… ou pas!). Mais ma meilleure idée demeure des tacos au poulet ou aux crevettes (on prépare la garniture à la maison, et on a qu’à réchauffer le taco sur le grill quelques secondes). On arrose d’un trait de lime, et on fait l’envie de tous ceux qui mangent de vulgaires hot-dogs sur le feu!
  • Pour le dessert : Je ne vous surprendrai pas en vous disant que la guimauve grillée est reine de la soirée. Mais la guimauve-pas-cuite a aussi la cote, pour ceux qui n’ont pas reçu en cadeau le gène du pyromane (coucou!). Pour des S’mores version facile, on achète les biscuits de type Petit écolier, déjà garnis d’une couche de chocolat. Un grand classique pour mes petits campeurs.

 

3. Partir avec des amis (et leurs enfants du même âge que les nôtres)

Ce n’est pas toujours possible, mais lorsque faire se peut, c’est chouette de partir avec des copains. Surtout s’ils ont des enfants qui pourront s’amuser avec les vôtres. Si on ne leur remet pas la responsabilité de notre progéniture sur le dos, ça permet d’avoir d’autres paires de bras et d’yeux pour veiller sur les petits, ne serait-ce que le temps d’une douche. Pas d’amis? Vite, allez faire connaissance avec les voisins de terrain d’à côté. Notez que « puis-je vous offrir un S’Mores » est un excellent pick-up line!

 

4. Impliquer les enfants dans les tâches

Un petit breffage avant le grand départ est idéal : on explique aux enfants qu’on ne pourra pas tout faire seul et qu’on a besoin d’aide. Constance, tu seras la contremaître du chantier. Avec tes trois années de casse-tête derrière la cravate, tu seras parfaite pour emboîter les poteaux de la tente et les tenir en place pendant le montage. Henri, tu es responsable du home staging : déroule tapis de sol et sacs de couchage, trouve le coin parfait pour les lampes frontales et cours cueillir un bouquet de fleurs sauvages qui s’harmonisera avec notre nappe. Quand on aura terminé, on se récompense avec une balade à vélo et une guimauve-pas-cuite. 

 

 

5. Toujours avoir une carte cachée

Toujours. Cette carte cachée servira en cas de crise majeure (de la pluie, un gros bobo, une chicane, une méga-peur). L’objectif est de faire diversion avec un jeu, une idée, une surprise, des gâteries. Oui, c’est l’heure du dodo, maiiiiiis j’ai des bracelets lumineux pour la nuit.

 

6. Apporter ces incontournables pour le camping

  • Des walkies-talkies ayant une bonne portée (et des piles qui fonctionnent). Selon leur âge, vous pourrez laisser vos enfants seuls dans la tente quelques minutes le temps d’aller chercher une corde de bois, ou aller au bloc sanitaire (sachant qu’ils vont vous appeler à tout coup si vous êtes à la toilette). 10-4
  • Des vélos. Meilleure activité de camping. Les voitures roulent lentement, et les limites du camping sont habituellement assez claires pour indiquer aux enfants un périmètre où ils peuvent rouler de façon autonome.
  • Un petit pot, si vos enfants sont jeunes et que vous êtes loin du bloc sanitaire. J’ai connu des enfants de 5 ans ½ qui étaient bien contents de l’utiliser! Vous allez être contents la nuit, lorsque vous n’aurez pas à laisser enfant #1 seul dans la tente pour aller à la toilette avec enfant #2.
  • Des lumières de Noël qui fonctionnent à batteries (avec des piles qui fonctionnent) pour délimiter l’emplacement de la tente et des piquets. Quand on est un seul parent, on ne peut pas se permettre de s’enfarger dans une corde, tomber en pleine face dans le campement et avoir à tout recommencer à la brunante.
  • Une carte cachée : voir point 4.
  • L’entièreté de la liste à cocher de notre guide Camping en famille.
  • Une dose de patience, et des sourires de secours

 

Les plus beaux terrains de camping pour la famille au Québec

 

7. Lâcher prise sur la propreté

Ouep, il va y avoir du sable dans la tente, du chasse-moustique dans le dîner, et de la guimauve fondue collée sur tous les vêtements. Mais c’est le cas, monoparental ou pas. Gardez vos belles énergies pour les choses nécessaires, comme partir ce satané feu de bois. Et pour les dégâts, apportez des débarbouillettes ou lingettes humides, des essuie-tout, des mouchoirs. À ce niveau, il n’est absolument pas recommandé de voyager léger. Notez aussi que chaque jour de baignade correspond à une douche de moins. Quiconque ayant déjà tenté l’expérience d’un nettoyage familial avec plus d’un enfant au bloc sanitaire sait pertinemment qu’il n’y a aucune honte à s’épargner ce doux moment. Même 4 jours en ligne. 

 

8. Prendre le temps

Hey. Y’a personne qui vous attend pour prendre un petit verre de vin au bord du feu (sauf peut-être les voisins qui ont trippé sur vos S’mores). C’est l’occasion ou jamais de prendre le temps d’endormir vos enfants en lisant des histoires jusqu’à ce que les piles de la lampe frontale vacillent, et en faisant des gratte-minouches-câlins jusqu’à ce que sommeil profond s’en suive. Attention, il se peut que cette technique vous plonge aussi dans les bras de Morphée. Profitez-en, c’est le seul qui va vous serrer dans ses bras cette nuit. Zzzzzzzz.

 

 

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