Ça y est, c’est la fin de la « petite école ». À l’automne, notre enfant commencera le secondaire. Belle étape… et grosse transition! Voici quelques conseils pour accompagner notre enfant dans ce passage important.
Le passage du primaire au secondaire est chargé d’émotions complexes — et contradictoires! En même temps, un enfant va ressentir de l’enthousiasme envers le programme en sciences de sa nouvelle école et un énorme stress face à tous les inconnus qui l’y attendent. Il peut être lassé par les cours d’anglais avec M. L’Heureux, par les plus jeunes trop énervés dans la cour de récréation, mais il est aussi peiné à l’idée de ne plus revoir sa Mme Nathalie et de ne plus jamais revivre cette dynamique entre amis… même s’il n’en peut plus des prises de bec avec Simon. Ça fait beaucoup, en même temps! Comme parent, on fait quoi?
Lui laisser l’espace pour verbaliser et pour ventiler
On peut d’abord veiller à offrir à notre enfant une écoute sans jugement. Lâchons les « bin non » ou le discours de G.O. trop positif qui ne lui laissera pas l’espace pour déposer ses inquiétudes et ses paradoxes. On freine nos ardeurs de « donneurs de conseils » et on se rend disponible, tout simplement. S’il nous y invite (et si on s’en souvient), on peut aussi partager notre propre expérience afin de normaliser son ressenti… sans l’invalider!
La transition de l’école primaire à l’école secondaire est source d’anxiété chez notre enfant? Consultez notre article 6 conseils pour accompagner son enfant anxieux.
Préparer la fin de son primaire
Une fois les inquiétudes entendues, on est en mesure de mieux cerner leurs sources, ainsi que les outils qui pourraient servir à les alléger. On ne les déballe pas en rafale sur un ton moralisateur. Plutôt, si notre enfant semble inquiet de perdre le lien avec tel ami, on peut suggérer un moyen de garder le contact, par exemple en l’inscrivant à Messenger Kids. Notre enfant est triste à l’idée de ne plus revoir son enseignante? S’il a l’âme créative, la préparation d’une carte comme espace pour partager l’importance du passage de cette dernière dans sa vie pourrait lui permettre d’adoucir cette transition. Personne n’aime les fins abruptes : de quelles façons peut-on offrir à notre enfant une conclusion heureuse?
Souligner la transition comme une célébration
Notre enfant a passé six belles (ou, peut-être, pas toujours belles!) années dans un contexte scolaire, duquel il émerge, prêt pour la prochaine étape. Ce n’est pas rien! Prenons le temps comme parent de partager notre fierté, de commenter son parcours, selon notre point de vue. On pourrait jaser des années qui ont été plus faciles, les autres, plus difficiles, en invitant notre enfant à faire ce voyage dans le passé avec nous pour qu’il saisisse le cheminement parcouru. Et qu’il en soit fier!
Débroussailler son futur quotidien au secondaire
Mission : retirer le flou! On passe en revue le calendrier scolaire avec notre jeune, l’horaire d’une journée typique, le rythme à venir. On l’informe sur le nombre de périodes de cours, sur le changement d’enseignants et de locaux, sur l’environnement scolaire, dont le nombre d’étudiants en classe, et la charge de travail attendue.
Donner beaucoup d’informations, dès maintenant, d’un ton factuel et enthousiaste, c’est la clé pour réduire l’anxiété entourant cette transition. Bien sûr, si une activité portes ouvertes est possible, on la place comme une priorité au calendrier. Plus notre enfant peut être exposé à ce qui suivra, le mieux!
Mettre l’emphase sur le positif
Notre enfant a été écouté, félicité et informé : on peut maintenant se permettre de souligner tout le positif associé à cette grande étape! Par exemple, la plus grande liberté dont notre enfant pourra bénéficier (et le soutien qu’on peut lui apporter, s’il en ressent le besoin), les particularités de l’école qui ont motivé sa sélection, les apprentissages qui le stimuleront, la diversité des activités parascolaires, le nouveau matériel qu’il pourra utiliser, etc.
Cinq idées de petites célébrations pour souligner la fin du primaire |
---|
|