Une récente étude réalisée en France faisait la lumière sur les raisons pour lesquelles une mauvaise alimentation était liée à des risques plus élevés de mort prématurée.
Avec ses trop grandes quantités de sel, de sucre, de viande et d’additifs de toutes sortes, ainsi que ses trop faibles apports en céréales complètes, en fruits et en légumes, l’alimentation moderne serait devenue la première cause de mortalité dans le monde. C’est ce que révèle cette étude menée durant 7 ans auprès de 44 551 personnes.
On savait déjà qu’une alimentation de piètre qualité pouvait mener à des problèmes tels que l’obésité, le diabète, le syndrome métabolique, l’hypertension, l’inflammation et le cancer. Il est maintenant établi que les risques de mortalité sont également en hausse pour les mêmes raisons.
Au banc des accusés : les produits ultra-transformés qui comportent souvent trop de gras saturés, de sel, de sucre et d’additifs, mais résultent aussi de procédés de fabrication qui altèrent leurs qualités et sont emballés dans des matériaux qui peuvent aussi comporter des risques pour la santé.
Quels sont les aliments ultra-transformés?
Parce qu’ils sont pratiques, peu dispendieux et font généralement l’unanimité auprès des enfants (bonjour le sel et le sucre!), il est difficile de complètement bannir les aliments dits ultra-transformés de nos frigos et garde-mangers. Reconnaître quels sont ces aliments est un premier pas dans la bonne direction, qui permet de contrôler leur présence dans notre cuisine. En voici quelques exemples :
- Les plats prêts-à-manger: pizzas, pépite de poulet, filet de poissons panés et autres repas congelés, soupes ou pâtes en sauce en conserve, etc.
- Les boissons : jus de fruits et de légumes, boissons gazeuses, thés glacés, laits aromatisés, etc.
- Desserts: Gâteaux, biscuits, muffins, tartes, beignets, brownies, crème glacée, etc.
- Collations: barres tendres, craquelins, yogourt aromatisé et à boire, etc.
- Déjeuner: céréales et gruau aromatisés, pains commerciaux.
Quoi faire?
À la lumière de ces données, voici quelques changements que l’on peut apporter à notre alimentation pour réduire les risques de problèmes de santé liés au contenu de nos assiettes :
1. Choisir en priorité les aliments frais et peu transformés
Comme les fruits et les légumes, le yogourt nature, les noix, les viandes et les poissons non transformés, etc.
2. Préférer les aliments comportant peu d’ingrédients
Plus la liste des ingrédients est longue et qu’elle présente des termes difficiles à déchiffrer, plus l’aliment est transformé.
3. Favoriser le fait-maison
Mitonner soi-même les repas et collations, quand c’est possible!
Pour en apprendre davantage sur les différentes catégories d’aliments, et obtenir des exemples des moins au plus transformés, consultez ce document produit par l’Institut national de santé publique du Québec.
