Saine alimentation

Emballages: comment bien lire les tableaux de valeur nutritive?

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On ne porte pas souvent attention à la valeur nutritive, ce fameux tableau figurant sur l’emballage de presque tous les produits alimentaires. Pourtant, bien le comprendre nous permet de faire des choix éclairés en fonction de la santé de notre famille.

Emballages: comment bien lire les tableaux de valeur nutritive?
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Sur quoi nous renseigne cette étiquette?

Selon la réglementation canadienne, certaines informations doivent obligatoirement figurer dans le tableau de la valeur nutritive. On y retrouve d’abord la quantité sur laquelle s’est basée l’analyse de l’aliment, c’est ce qui est désigné comme la portion. Le nombre de calories correspondant à celle-ci est également inscrit.

 

Ensuite, on y retrouve les détails sur la présence des nutriments. Si la mention de certains nutriments est obligatoire (voir la liste plus bas), celle d’autres nutriments demeure optionnelle. Dans ce lot, on retrouve par exemple les vitamines B6, B12, D et E, le magnésium, le potassium ou le zinc.

 

Apparaissant à droite de chaque nutriment, on retrouve un pourcentage. Ce chiffre indique dans quelle proportion la portion de l’aliment comble les besoins quotidiens pour un nutriment donné. On est ainsi en mesure de savoir si une portion contient peu (5 % ou moins) ou beaucoup (15 % ou plus) des divers éléments nutritifs.

 

Depuis 2017, les entreprises alimentaires doivent apporter des changements à ce tableau, et disposent d’encore trois ans pour se conformer aux nouvelles règles. Par exemple, si les vitamines A et C ne seront plus obligatoires (car les carences se font très rares) le potassium fera son entrée dans le tableau. Il s’agit d’un élément essentiel pour le maintien d’une saine tension artérielle, mais il fait défaut à la majorité des Canadiens.

 

 

Les nutriments vedettes

Voici les nutriments qui doivent être inclus à la liste.

 

Les lipides

Il s’agit des matières grasses. À ce chapitre, l’important est de savoir faire la différence entre les bons et les mauvais gras. Alors qu’il n’est pas recommandé pour la santé de consommer trop de gras trans ni de gras saturés, les gras insaturés sont bénéfiques pour le maintien du bon fonctionnement du corps.

 

Le cholestérol

C’est également un type de lipide. S’il est en grande partie fabriqué par notre organisme, certains produits d’origine animale en contiennent. Dans une certaine mesure, le corps a besoin de cholestérol pour fonctionner, mais en trop grande quantité, il peut nuire aux fonctions cardiovasculaires.

 

Le sodium

Cet élément, que l’on retrouve dans le sel, est généralement trop présent dans notre alimentation, d’où l’intérêt de surveiller sa présence à l’aide de la valeur nutritive. Par exemple, l’apport maximal pour les enfants de 4 à 8 ans est fixé à 1900 mg, et à 2200 pour ceux de 9 à 13 ans.

 

Les glucides

Tout comme les lipides, les glucides, principales sources d’énergie pour le corps, se déclinent en sous-catégorie et incluent ainsi les fibres et les sucres.

 

Les protéines

Elles contribuent principalement à construire et réparer les tissus et nous procurent de l’énergie. Rares sont ceux qui ne parviennent pas à atteindre une consommation adéquate de ce nutriment que l’on retrouve dans les produits d’origine animale, les légumineuses, les noix et les graines.

 

La vitamine A

Essentielle à la santé de la peau et de la vue et à la croissance des os, cette vitamine se trouve entre autres dans les produits laitiers, les œufs, les poissons et les fruits de mer, les légumes verts et orangés.

 

La vitamine C

Surtout présente dans les fruits et légumes, la vitamine C se révèle essentielle, car elle favorise l’absorption du fer et joue un rôle antioxydant.

 

Le calcium

Il se cache principalement dans les produits laitiers, mais aussi dans les légumes verts et les poissons en conserve. Sa fonction? Il forme les os et les dents en plus de permettre aux muscles de bien faire leur travail.

 

Le fer

Cette mention tient compte des deux types de fer présent dans les aliments, soit le fer hémique plus facilement absorbé par le corps et présent dans la viande, la volaille et le poisson. Et le fer non hémique, surtout contenu dans les œufs, les produits céréaliers, les légumineuses et les fruits séchés. Le fer est vital en ce sens qu’il aide à produire les globules rouges et à transporter l’oxygène dans le corps.

 

 

Les aliments qui passent sous radar

Selon la loi canadienne, certaines catégories d’aliments ne sont pas tenues de détailler leur valeur nutritive. Les fruits et les légumes frais, la viande, la volaille, les poissons et les fruits de mer crus, les mets préparés en magasin ou dans un restaurant font partie de cette catégorie.

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