Les collations permettent d’offrir un apport en énergie, de compléter un repas et de patienter jusqu’au prochain lunch. Sans contredit, elles sont importantes (à ne pas confondre avec le grignotage). Voici 7 trucs pour gérer les collations pendant les congés.
1. À chacun ses responsabilités
« Les enfants sont responsables du “combien”, soit de la quantité d’aliments qu’ils consomment, alors que les parents sont responsables de tout le reste », dit la nutritionniste Isabelle Thibault.
Tout le reste, c’est-à-dire :
- le « quoi » : les aliments qui sont offerts à l’enfant;
- le « quand » : le moment auquel la collation est donnée;
- le « où » : le lieu où sont dégustés les aliments;
- le « qui » : seul ou avec d’autres personnes;
- le « comment » : l’ambiance.
Les parents ont donc beaucoup de responsabilités, mais doivent permettre à leur enfant de respecter sa faim; de déterminer s’il souhaite arrêter de manger, en avoir plus ou sauter la collation.
2. Prioriser un horaire régulier
La nutritionniste suggère, en outre, d’offrir les collations à des heures régulières, ce qui permettra de devenir un moment prévisible pour l’enfant. Il sera alors en mesure de prévoir la prochaine occasion de manger. Cette routine sera favorable au développement de meilleures habitudes alimentaires. Évidemment, rien n’empêche de déroger à l’occasion.
3. Respecter un intervalle entre le repas et la collation
Comme on ne veut pas gâcher le prochain repas, Mme Thibault soutient qu’il devrait y avoir 1 h 30 à 2 heures entre un repas et une collation. Si le temps est trop rapproché, l’enfant pourrait ne pas vouloir manger au prochain repas.
4. Prendre le temps de manger
Est-ce que votre enfant a pris le temps de manger ou a-t-il englouti son repas? Est-ce qu’il a eu assez de temps pour manger suffisamment à sa faim? Il importe de se questionner. Généralement, on devrait prendre au moins 20 à 30 minutes pour déguster son repas. On dit que si on mange lentement, on donne notamment au corps le temps de capter le signal de satiété que nous envoie le cerveau. Et il y a plein d’autres bienfaits!
5. Choisir de bons aliments
À l’évidence, il faut faire des choix judicieux. La collation doit être nourrissante. Qu’est-ce qu’on offre à nos enfants affamés? Vous trouverez des idées dans les textes Fringale entre les repas : 3 idées de collations santé et Collations santé : 6 principes à savoir.
En bref, la nutritionniste Isabelle Thibault aime bien suggérer de s’en tenir aux aliments le moins transformés possibles ou ayant une courte liste d’ingrédients. Aussi, elle recommande des collations ayant une teneur en fibres ou en protéines qui aident à prolonger la sensation de satiété.
À titre d’exemple, elle mentionne également que pour les fruits, on peut les manger frais, en compote, en salade, surgelés, etc. Quant aux légumineuses, on peut les déguster grillées, nature, en salade, en purée, etc.
D’autres idées de collation? Des légumes avec de l’humus, un œuf brouillé dans une tortilla de blé entier, une crêpe ou un gruau avec des fruits.
Et quelle serait une collation gagnante pour la saison estivale? Isabelle Thibault propose de tremper des fruits dans du yogourt grec avant de faire congeler.
6. À retenir
Se rappeler que la collation permet de compléter les repas. « De ce fait, si au repas précédent, notre enfant n’a pas mangé de légumes, on peut en intégrer dans la collation, avec une source de protéines bien sûr! », suggère la nutritionniste.
Et n’oubliez pas que ce n’est pas votre enfant qui dicte le moment de la collation. Il est responsable du « combien », vous choisissez le « quand », et tout le reste!
7. Une suggestion : créez une banque d’idées rapide
Avec votre enfant, élaborez une liste de collations équilibrées que vous pourrez coller dans une armoire de la cuisine.
Comment gérez-vous le dossier des collations pendant les congés ou les vacances?
Comment gérer les collations de vos enfants quand ils sont à la maison?
Que faire avec les estomacs qui crient famine tout le temps? La nutritionniste Isabelle Thibault nous donne quelques trucs et astuces pour gérer l’appétit de vos petits mangeurs quand leur routine est chamboulée par des vacances ou un congé prolongé d’école.
Les collations permettent d’offrir un apport en énergie, de compléter un repas et de patienter jusqu’au prochain lunch. Sans contredit, elles sont importantes (à ne pas confondre avec le grignotage). Voici 7 trucs pour gérer les collations pendant les congés.
1. À chacun ses responsabilités
« Les enfants sont responsables du “combien”, soit de la quantité d’aliments qu’ils consomment, alors que les parents sont responsables de tout le reste », dit la nutritionniste Isabelle Thibault.
Tout le reste, c’est-à-dire :
Les parents ont donc beaucoup de responsabilités, mais doivent permettre à leur enfant de respecter sa faim; de déterminer s’il souhaite arrêter de manger, en avoir plus ou sauter la collation.
2. Prioriser un horaire régulier
La nutritionniste suggère, en outre, d’offrir les collations à des heures régulières, ce qui permettra de devenir un moment prévisible pour l’enfant. Il sera alors en mesure de prévoir la prochaine occasion de manger. Cette routine sera favorable au développement de meilleures habitudes alimentaires. Évidemment, rien n’empêche de déroger à l’occasion.
3. Respecter un intervalle entre le repas et la collation
Comme on ne veut pas gâcher le prochain repas, Mme Thibault soutient qu’il devrait y avoir 1 h 30 à 2 heures entre un repas et une collation. Si le temps est trop rapproché, l’enfant pourrait ne pas vouloir manger au prochain repas.
4. Prendre le temps de manger
Est-ce que votre enfant a pris le temps de manger ou a-t-il englouti son repas? Est-ce qu’il a eu assez de temps pour manger suffisamment à sa faim? Il importe de se questionner. Généralement, on devrait prendre au moins 20 à 30 minutes pour déguster son repas. On dit que si on mange lentement, on donne notamment au corps le temps de capter le signal de satiété que nous envoie le cerveau. Et il y a plein d’autres bienfaits!
5. Choisir de bons aliments
À l’évidence, il faut faire des choix judicieux. La collation doit être nourrissante. Qu’est-ce qu’on offre à nos enfants affamés? Vous trouverez des idées dans les textes Fringale entre les repas : 3 idées de collations santé et Collations santé : 6 principes à savoir.
En bref, la nutritionniste Isabelle Thibault aime bien suggérer de s’en tenir aux aliments le moins transformés possibles ou ayant une courte liste d’ingrédients. Aussi, elle recommande des collations ayant une teneur en fibres ou en protéines qui aident à prolonger la sensation de satiété.
À titre d’exemple, elle mentionne également que pour les fruits, on peut les manger frais, en compote, en salade, surgelés, etc. Quant aux légumineuses, on peut les déguster grillées, nature, en salade, en purée, etc.
D’autres idées de collation? Des légumes avec de l’humus, un œuf brouillé dans une tortilla de blé entier, une crêpe ou un gruau avec des fruits.
Et quelle serait une collation gagnante pour la saison estivale? Isabelle Thibault propose de tremper des fruits dans du yogourt grec avant de faire congeler.
6. À retenir
Se rappeler que la collation permet de compléter les repas. « De ce fait, si au repas précédent, notre enfant n’a pas mangé de légumes, on peut en intégrer dans la collation, avec une source de protéines bien sûr! », suggère la nutritionniste.
Et n’oubliez pas que ce n’est pas votre enfant qui dicte le moment de la collation. Il est responsable du « combien », vous choisissez le « quand », et tout le reste!
7. Une suggestion : créez une banque d’idées rapide
Avec votre enfant, élaborez une liste de collations équilibrées que vous pourrez coller dans une armoire de la cuisine.
Comment gérez-vous le dossier des collations pendant les congés ou les vacances?
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