Santé physique

S’alimente-t-on différemment en contexte de pandémie?

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Depuis le printemps 2020, la pandémie a bouleversé notre quotidien, modifié plusieurs de nos habitudes. A-t-elle eu un impact sur nos habitudes alimentaires? Oui et non, nous apprend l’Institut national de santé publique du Québec.

 

S’alimente-t-on différemment en contexte de pandémie?
Thèmes abordés

Selon le document L’alimentation des adultes québécois et canadiens en contexte de pandémie de COVID-19, publié en décembre 2021, les changements survenus dans l’alimentation des adultes sont variables selon les thématiques et les groupes d’âge. À noter qu’il s’agit d’une synthèse des connaissances (revue de plusieurs études) et que certaines données manquent pour en tirer des conclusions claires. Néanmoins, les données fournies donnent un aperçu intéressant.

 

 

Alimentation en pandémie : faits saillants

 

Consommation de fruits et légumes

Bonne nouvelle : une majorité d’adultes (de 65 % à 70 %) ont rapporté consommer autant de fruits et légumes en ces temps de pandémie qu’ils le faisaient avant. Entre 10 % et 25 % ont même augmenté la part de brocoli, carottes, courgettes ou fruits des champs dans leur assiette! C’est plus que ceux (10 % à 20 %) de ceux qui l’ont réduite.

 

Malbouffe

Ici, la situation est moins rose. Un adulte sur deux a dit avoir maintenu sa consommation de malbouffe durant la pandémie. Jusqu’à un adulte sur trois (20 % à 35 %) l’a augmentée. Cette proportion est encore plus grande parmi les jeunes adultes (jusqu’à 48 %). À peine 15 % à 25 % disent l’avoir réduite.

 

Pour des recettes santé de « malbouffe », consultez notre article 3 délicieuses recettes de fast food santé.

 

Repas maison

Difficile de dégager une tendance claire ici, mais selon les données recueillies, jusqu’à 75 % des adultes indiquent qu’ils planifient les repas et cuisinent plus souvent qu’avant la pandémie. Les jeunes adultes sont particulièrement nombreux à avoir modifié leurs habitudes en ce sens. De 25 % à 70 % disent cuisiner autant. Moins de 15 % passent moins de temps aux fourneaux!

 

Grignotage

On passe plus de temps à la maison et le garde-manger est à portée de mains. Aussi, n’est-on pas surpris d’apprendre que plus de répondants (10 % à 40 %) ont dit avoir grignoté ou collationné davantage en contexte de pandémie que ceux qui ont dit avoir diminué cette habitude (5 % à 20 %)?

 

Des trucs pour bien manger en pandémie? Consultez notre article Pandémie et nutrition : quel impact sur notre alimentation?

 

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