Jamais les jeunes n’ont été aussi branchés qu’aujourd’hui. Le temps-écran est d’ailleurs une préoccupation grandissante chez les parents et les intervenants. Heureusement, plusieurs ressources existent pour nous guider vers une utilisation équilibrée et positive.
Le ministère de la Santé et des Services sociaux lance, en ce mois de février, sa toute première campagne ministérielle sur les écrans et la santé des jeunes. On souhaite susciter une prise de conscience de l’utilisation du numérique et de ses effets possibles.
De façon générale, la durée maximale recommandée est de deux heures par jour pour les activités de loisirs chez les enfants de 6 à 12 ans, selon la Société canadienne de pédiatrie. Chez les plus vieux ? On ne parle plus de durée, mais on axe sur la pertinence du contenu, du contexte et des caractéristiques individuelles du jeune. On sait qu’on peut en tirer du bon, bien entendu, à condition de développer de saines habitudes numériques.
PAUSE pour une utilisation équilibrée des écrans
Pour sensibiliser les jeunes aux enjeux du numérique (et outiller parents et intervenants), PAUSE offre du contenu qui fait la promotion de bonnes habitudes numériques et propose diverses activités :
- Le quiz de 10 questions : Es-tu accro à la techno? Selon le score obtenu, les jeunes ont une meilleure idée de leur utilisation personnelle et de ce qu’ils peuvent faire pour favoriser un usage sain des écrans.
- Le kit d’activités PAUSE : 10 activités à réaliser avec les jeunes, dont plusieurs sont destinés aux enfants de tous les âges.
- Un répertoire d’outils et de ressources, via lequel on trouve des liens utiles et une liste d’organismes.
CIEL vise l’autodéfense numérique en classe
Des organismes vont plutôt à la rencontre des jeunes, dans les classes, et présentent des ateliers et des conférences sur divers aspects du numérique, comme l’impact des réseaux sociaux.
C’est le cas de CIEL (Centre pour l’intelligence émotionnelle en ligne) qui, depuis 2020, a touché des milliers de jeunes. L’équipe d’animateurs propose des ateliers d’autodéfense numérique aux élèves de secondaire 3 à 5 ainsi que des conférences pour les enseignants et intervenants.