Le « sharenting », qui fait référence aux parents publiant du contenu à propos de leurs enfants sur les plateformes web, est aujourd’hui un phénomène répandu, voire généralisé. Avant même leur naissance, autour de 30 % des bébés ont déjà une empreinte numérique, révèle une enquête réalisée en France par l’institut de sondage Gece (pour une entreprise commerciale). Cette proportion grimpe rapidement : 84 % des enfants âgés de 2 ans ou moins ont une empreinte numérique, rapporte Radio-Canada.
Jusqu’à 90 % des parents d’enfants de moins de 8 ans laissent des traces de ceux-ci sur Internet, tandis que 36 % des parents ont déjà utilisé la photo de leur enfant comme photo de profil, selon les résultats du sondage de Gece. Les moins de 30 ans et les femmes seraient plus enclins à publier des photos ou et des vidéos de leurs enfants, laissant involontairement des traces d’eux sur le web (ex. moteurs de recherche, serveurs) qui pourraient éventuellement leur nuire.
Empreinte numérique : des risques
En quoi une publication anodine peut-elle devenir nuisible? Option Consommateurs dresse une liste des principaux risques.
Identité virtuelle de l’enfant
Certaines personnes ne souhaitent pas s’exposer en ligne et préfèrent la discrétion. Comme parents, on ne doit pas construire l’identité virtuelle de nos enfants sur laquelle il n’a pas de contrôle et qui pourra, malgré eux, les suivre pour des années à venir.
Vol d’identité
Les publications en ligne recèlent de renseignements personnels qui peuvent intéresser les fraudeurs à l’affût : nom, âge, date de naissance, adresse, etc. En 2030, deux tiers des vols d’identité seront la conséquence d’un partage de renseignements personnels d’enfants sur les réseaux sociaux, selon des chiffres cités par Option Consommateurs.
Intimidation
Attention : une publication au sujet de nos enfants, que l’on trouve drôle, peut alimenter les intimidateurs en puissance, aujourd’hui ou dans le futur.
Pornographie juvénile
Des photos d’enfants peuvent être utilisées sur des sites de pornographie juvénile. À noter : les photos sans nudité peuvent aussi être utilisées à mauvais escient. « Beaucoup de photographies anodines sont reprises, avec des commentaires leur donnant un caractère sexuel », indique Option Consommateurs.
Utilisation des renseignements personnels
Des tiers peuvent utiliser les renseignements personnels de nos enfants et être influencés de façon négative par leur état de santé ou leurs résultats scolaires, par exemple. Et si ça nuisait à leur future entrevue d’embauche, à leur admission à l’université? Pensez-y bien.
Des conseils pour réduire les risques
Pas de panique! Bien des parents font du « sharenting » sans créer de remous ou subir de contrecoups. Pour éviter le pire, voici donc une liste de conseils proposés par Option Consommateurs.
- Questionnez-vous avant une publication. Pourquoi partager cette information ou cette vidéo? Notre enfant pourrait-il être gêné, aujourd’hui ou plus tard? Veut-on que ça fasse partie de son identité virtuelle?
- Limitez le nombre de publications au sujet de votre enfant.
- Évitez toute publication pouvant révéler des renseignements personnels : nom, date de naissance, adresse, nom de son école, renseignements sur sa santé, ses habitudes ou qui peuvent servir de réponses à des questions de sécurité (nom de son chien).
- Évitez les photos, vidéos ou toute information embarrassante, y compris bien entendu la nudité partielle ou complète.
- Demandez à votre enfant son consentement avant de publier à son sujet (s’il est en âge de comprendre).
- Si votre enfant est plus vieux, mentionnez-lui que vous avez fait des publications à son sujet et montrez-lui celles-ci. Retirez le contenu à sa demande.
- Assurez-vous que votre compte est privé, qu’il n’apparaît pas dans les moteurs de recherche et que le contenu est accessible uniquement aux gens que vous autorisez.
- Si vous publiez sur vos enfants dans un groupe, assurez-vous que ce groupe soit privé et, encore mieux, secret. Rappelez-vous : tous les membres peuvent copier ou repartager l’information publiée.
Source : Option Consommateurs
La gestion des écrans est un casse-tête pour votre famille?
|
Le site Pausetonécran.com propose des trucs, des outils et des ressources afin d’aider petits et grands à améliorer leurs habitudes numériques. PAUSE, c’est la référence pour un usage équilibré des écrans.
|
Empreinte numérique des enfants : comment réduire les risques?
Quel parent n’a jamais publié de photos de ses enfants sur les réseaux sociaux? Il est normal de vouloir partager des images de nos marmots devant leur gâteau d’anniversaire, à la rentrée scolaire ou en action durant une compétition de natation. Cette pratique n’est toutefois pas sans conséquence. Comment minimiser les risques?
Le « sharenting », qui fait référence aux parents publiant du contenu à propos de leurs enfants sur les plateformes web, est aujourd’hui un phénomène répandu, voire généralisé. Avant même leur naissance, autour de 30 % des bébés ont déjà une empreinte numérique, révèle une enquête réalisée en France par l’institut de sondage Gece (pour une entreprise commerciale). Cette proportion grimpe rapidement : 84 % des enfants âgés de 2 ans ou moins ont une empreinte numérique, rapporte Radio-Canada.
Jusqu’à 90 % des parents d’enfants de moins de 8 ans laissent des traces de ceux-ci sur Internet, tandis que 36 % des parents ont déjà utilisé la photo de leur enfant comme photo de profil, selon les résultats du sondage de Gece. Les moins de 30 ans et les femmes seraient plus enclins à publier des photos ou et des vidéos de leurs enfants, laissant involontairement des traces d’eux sur le web (ex. moteurs de recherche, serveurs) qui pourraient éventuellement leur nuire.
Empreinte numérique : des risques
En quoi une publication anodine peut-elle devenir nuisible? Option Consommateurs dresse une liste des principaux risques.
Identité virtuelle de l’enfant
Certaines personnes ne souhaitent pas s’exposer en ligne et préfèrent la discrétion. Comme parents, on ne doit pas construire l’identité virtuelle de nos enfants sur laquelle il n’a pas de contrôle et qui pourra, malgré eux, les suivre pour des années à venir.
Vol d’identité
Les publications en ligne recèlent de renseignements personnels qui peuvent intéresser les fraudeurs à l’affût : nom, âge, date de naissance, adresse, etc. En 2030, deux tiers des vols d’identité seront la conséquence d’un partage de renseignements personnels d’enfants sur les réseaux sociaux, selon des chiffres cités par Option Consommateurs.
Intimidation
Attention : une publication au sujet de nos enfants, que l’on trouve drôle, peut alimenter les intimidateurs en puissance, aujourd’hui ou dans le futur.
Pornographie juvénile
Des photos d’enfants peuvent être utilisées sur des sites de pornographie juvénile. À noter : les photos sans nudité peuvent aussi être utilisées à mauvais escient. « Beaucoup de photographies anodines sont reprises, avec des commentaires leur donnant un caractère sexuel », indique Option Consommateurs.
Utilisation des renseignements personnels
Des tiers peuvent utiliser les renseignements personnels de nos enfants et être influencés de façon négative par leur état de santé ou leurs résultats scolaires, par exemple. Et si ça nuisait à leur future entrevue d’embauche, à leur admission à l’université? Pensez-y bien.
Des conseils pour réduire les risques
Pas de panique! Bien des parents font du « sharenting » sans créer de remous ou subir de contrecoups. Pour éviter le pire, voici donc une liste de conseils proposés par Option Consommateurs.
Source : Option Consommateurs
La gestion des écrans est un casse-tête pour votre famille?
Le site Pausetonécran.com propose des trucs, des outils et des ressources afin d’aider petits et grands à améliorer leurs habitudes numériques. PAUSE, c’est la référence pour un usage équilibré des écrans.
Abonnez-vous