Le combat semble éternel : d’un côté, on veut établir (et maintenir!) une routine stable à la maison. D’un autre, on souhaite que nos enfants s’épanouissent à travers des activités qui comblent leur besoin de bouger, de créer, de sociabiliser et d’aiguiser leur curiosité et leur estime de soi. La conciliation cours et horaire familial est-elle utopique? On pense que non… et voici nos trucs.
Faire les bons choix
Si le cours extrascolaire auquel est inscrit l’enfant ne le branche pas particulièrement, il faut s’attendre à de la résistance, de l’argumentation, voire de la chicane, au moment de se rendre à l’activité en question. Bref, rien pour faciliter le processus. Le choix d’une activité doit ainsi se faire conjointement avec l’enfant. Certains centres sportifs ou de loisir offrent des séances d’essai et des portes ouvertes, permettant aux jeunes de tâter le terrain avant de procéder à l’inscription.
Viser local
En choisissant des activités qui sont offertes à proximité, dans notre quartier ou dans notre municipalité, on réduit non seulement le temps passé dans la voiture ou le transport en commun, mais par le fait même notre empreinte écologique. On peut s’y rendre à pied? C’est encore mieux!
Encore plus local
Nos chérubins veulent apprendre les rudiments du chant ou d’un nouvel instrument de musique? Quelques recherches vous permettront de trouver des professeurs prêts à se déplacer à la maison pour des cours particuliers. Un peu plus dispendieuse, cette formule permet toutefois d’abolir le temps de déplacement et aux parents de vaquer à leurs occupations habituelles.
Prendre une longueur d’avance
En prévision des moments où tout se bouscule (quand, dès le retour de l’école, on doit s’activer pour que la plus grande soit à l’heure à son soccer et le plus jeune à son plongeon), on s’assure d’avoir quelques soupers déjà prêts au frigo ou au congélo.
Accorder la priorité aux devoirs
Pendant qu’on cuisine le dimanche après-midi en vue de faire des réserves pour les jours à venir, on en profite pour inciter les enfants à faire l’ensemble de leurs devoirs de la semaine, si le système mis en place par leur enseignant(e) le permet. Ainsi, les soirs de karaté ou d’art dramatique, il ne restera qu’à revoir les leçons.
Joindre l’utile à… l’utile
Et justement : les leçons. L’idéal serait d’en faire un peu chaque soir pour éviter de se retrouver la veille de la dictée en état de panique, à tenter de mémoriser 30 mots. Plus facile à dire qu’à faire! Pour y arriver, on profite de chaque petit moment à notre disposition. Par exemple, durant le trajet entre la maison et le cours de danse, on revoit avec les enfants leurs mots vocabulaires, leurs conjugaisons et leurs multiplications.
L’union fait la force
Bien que les cours constituent de bons endroits pour que les enfants créent de nouveaux liens, il y a aussi des avantages à ce qu’ils y soient inscrits avec des enfants faisant déjà partie de leur cercle. Si votre enfant s’inscrit à des ateliers de science avec deux amis ou voisins, vous serez responsable du transport de l’équipée qu’un seul samedi sur trois.
Profiter de l’offre de l’école
Certaines écoles ou certains services de garde offrent, en collaboration avec des centres sportifs et culturels du quartier, des séances de hockey cosom, des ateliers de cuisine ou des cours de dessin après les heures de classe ou le midi. Cette formule est l’une des plus gagnantes : l’activité s’insère dans l’horaire habituel, ni vu, ni connu!