Quand la pandémie a forcé la société à s’arrêter en mars dernier, bon nombre de Québécois ont cessé de bouger du jour au lendemain. Parce que les bénéfices de l’activité physique sont importants, il est grand temps de se remettre à l’action.
En raison de la pandémie, nos vies ont été complètement chamboulées et nos saines habitudes en ont pris pour leur rhume. Les centres d’entraînement ont dû fermer leurs portes (toujours closes à ce jour). Les patinoires, les piscines, les stations de ski, les centres de plein air et même les terrains de jeux ont été temporairement inaccessibles. Plusieurs ont donc eu le réflexe de s’enfoncer dans leur sofa et de s’évader via le petit écran.
Population trop peu active
À l’échelle mondiale, un adulte sur quatre et quatre adolescents sur cinq ne font pas assez d’activité physique. Et la pandémie qui sévit n’est rien pour arranger les choses. En mai dernier, un adulte québécois sur trois disait avoir réduit sa pratique d’activité physique en raison de la COVID-19, selon des données de l’Institut national de santé publique du Québec. Partout, c’est pareil. L’Organisation mondiale de la santé sonne l’alarme : si on n’inverse pas la tendance, cette inactivité physique engendrera de graves conséquences : on parle d’une « pandémie de mauvaise santé ».
Recommandations de l’OMS
À la fin novembre, l’OMS a ainsi publié ses nouvelles lignes directrices sur l’activité physique. On recommande au moins 150 à 300 minutes par semaine d’activité aérobique d’intensité modérée à soutenue pour tous les adultes. On y ajoute des exercices de musculation deux fois par semaine.
Pour les enfants et les adolescents, on recommande une moyenne de 60 minutes par jour d’activité essentiellement aérobique d’intensité modérée à soutenue et ce, tout au long de la semaine.
Chaque mouvement compte
Tout le monde est invité à bouger : les personnes atteintes de maladies chroniques ou en situation de handicap, les femmes enceintes, les bambins et les aînés. « Chaque mouvement compte, et plus encore maintenant que nous devons composer avec les contraintes que nous impose la pandémie de COVID‑19. Nous devons tous bouger tous les jours — en toute sécurité et en faisant preuve d’imagination », a déclaré par communiqué le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Contrer la sédentarité
On insiste sur l’importance de « limiter le temps de sédentarité, et en particulier le temps de loisir passé devant un écran ». Les Canadiens restent assis jusqu’à 10 heures par jour. La Société canadienne de physiologie de l’exercice recommande un maximum de 8 heures de temps sédentaire par jour, incluant 3 heures de loisir devant l’écran.
« Si vous devez passer beaucoup de temps assis, que ce soit au travail ou à l’école, vous devriez faire plus d’activité physique pour contrer les effets nocifs de la sédentarité », a indiqué le Dr Ruediger Krech, directeur de la promotion de la santé à l’OMS (communiqué).
Les nombreux bienfaits de l’activité physique |
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Des trucs pour bouger même en contexte de pandémie |
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