Santé physique

6 faits surprenants sur l’activité physique

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Saviez-vous que l’activité physique vous aide à combattre le rhume et à mieux réussir à l’école? Voici 6 faits qui risquent de vous surprendre à propos de l’activité physique.

6 faits surprenants sur l’activité physique

1. L’activité physique modifie le cerveau

Une étude réalisée à l’Université de Grenade en Espagne vient de démontrer que les personnes actives présentaient, entre autres, une meilleure acuité mentale. Pendant la pratique d’une activité physique, le corps sécrète une protéine neurotrophique, le BDNF (brain-derived neurotrophic factor) qui favorise la mémoire et renforce l’acuité. Le BDNF aide à la multiplication des synapses dans le cerveau et permet donc son développement continu, même à l’âge adulte.

 

Les conclusions de l’étude ont également démontré que l’activité physique décuple la production de cortisol dans le cerveau, une hormone qui augmente la sensation de stress. Cependant, le sport décuple également le seuil de tolérance au cortisol grâce à la production de BDNF, donc repousse plus loin le niveau de tolérance au stress.

 

 

2. L’activité physique aide à combattre le rhume

Trop malade pour faire de l’activité physique? Détrompez-vous. La pratique d’une activité physique légère ou modérée, comme la marche ou la bicyclette, participe à renforcer votre système immunitaire et, par conséquent, à combattre les symptômes du rhume. Selon une étude de l’Australian Institute of Sport, l’activité physique en période de rhume dégage les voies nasales et soulage la congestion. 

 

Une autre étude, américaine cette fois, signale que 20 minutes d’activité physique cinq jours par semaine amoindrissent de 43 % la violence des symptômes du rhume! Et ce, que l’on s’entraîne à l’intérieur ou à l’extérieur. Lorsque le corps bouge, les cellules immunitaires bougent également. Et qui dit mouvement, dit santé.

 

3. L’activité physique permet de mieux réussir à l’école

Pour certains enfants, ce n’est pas une sinécure de rester assis devant un tableau. Les professeurs vous le diront : après une récréation, les élèves sont plus calmes, détendus, plus disposés à apprendre. Ainsi, l’activité physique contribue à la réussite scolaire puisqu’elle prédispose les enfants à l’apprentissage en améliorant leur capacité d’attention, leur concentration et leur mémoire.

 

En s’activant, les enfants augmentent l’afflux de sang dans leur cerveau (jusqu’à 30 % supplémentaire), ce qui oxygène leur matière grise. Qui plus est, bouger multiplie leur apport en glucose, dont se nourrit abondamment le cerveau. Enfin, la pratique d’une activité physique stimule l’hippocampe, la région cérébrale associée à la mémoire et à l’apprentissage. En somme, les enfants ont tout intérêt à bouger au moins 60 minutes par jour si leurs parents veulent qu’ils restent… assis sur un banc d’école!

 

4. L’activité physique « booste » la créativité

Une étude néerlandaise publiée dans la revue Frontiers in Human Neuroscience a comparé deux groupes d’individus, l’un actif, l’autre sédentaire. Les chercheurs ont ainsi démontré que l’activité physique donne du cœur au ventre à la circulation sanguine dans le cerveau. Un vrai bol d’air dans la boîte crânienne qui, en plus d’augmenter l’apport en oxygène, nourrit la matière grise responsable de formuler de nouvelles idées et d’aviver le raisonnement.

 

Spécifiquement, le sport favorise ce qu’on appelle la pensée divergente, c’est-à-dire notre capacité à formuler des idées nouvelles et des solutions multiples à un problème donné. À l’inverse, la pensée convergente permet de donner une réponse « correcte » à un problème standard (ex. : une question mathématique). Une simple marche, par exemple, « booste » de 60 % le flux des pensées divergentes, donc des inspirations créatrices.

 

5. L’activité physique enrichit le vocabulaire

C’est maintenant connu, lors de la pratique d’une activité physique, le cerveau s’oxygène davantage que lorsque le corps est au repos. Et cette bouffée d’air alimente les parties du cerveau reliées à la mémoire et à l’organisation du langage.

 

Une étude réalisée à l’Institut de cardiologie de Montréal démontre sans l’ombre d’un doute que la mise en œuvre d’une activité physique de haute intensité par intervalles (par exemple : 30 secondes de course suivies de 30 secondes de marche) permet de maintenir une meilleure santé physique, certes, mais nourrit également les parties du cerveau associées à l’intelligence.

 

6. L’activité physique peut être prescrite par les omnipraticiens

Depuis le 4 septembre 2015, les 8800 omnipraticiens du Québec prescrivent… de l’activité physique! En plus des pilules et examens, les médecins de famille du Québec peuvent dorénavant ajouter des cubes d’énergie sur leurs ordonnances.

 

Un cube d’énergie représente 15 minutes d’activité physique sur une base quotidienne. Ne vous étonnez donc pas si, à la suite de votre prochaine visite chez le médecin, vous devez vous rendre dans une salle de conditionnement physique au lieu de passer à la pharmacie!


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