Avec les lunchs à préparer et les collations à glisser chaque jour dans les sacs d’école des enfants, il est plutôt facile de se laisser tenter par des solutions faciles affichant des promesses santé. Mais est-ce vraiment de bons choix? Pas toujours!
« Riche en fibres », « Contient des fruits », « Choix sain »… ces allégations ne sont malheureusement pas toujours gage des options les plus santés. Loin de là. À la Coalition poids, organisme qui s’est entre autres donné comme mandat de revendiquer des politiques publiques facilitant les saines habitudes de vie, on dénonce vivement le maquillage alimentaire. « En se fiant aux emballages des produits, on fait souvent fausse route et on se retrouve avec des aliments-bonbons », met en garde Corinne Voyer, directrice de la Coalition.
| Le maquillage alimentaire, c'est quoi? |
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La demande pour des produits alimentaires « santé » est très forte et l’industrie l’a bien compris en offrant aux consommateurs des produits ayant l’air « plus sains ». La Coalition Poids donne plusieurs exemples :
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Si on sait que certains aliments, comme les tartinades chocolatées, les croustilles ou les gâteaux, sont de petites gâteries qu’on ne doit s’offrir que de temps à autre, d’autres produits peuvent constituer de véritables pièges. Sous leurs airs inoffensifs, yogourts, barres tendres et céréales peuvent en effet contenir de très grandes quantités de sucre. Rien pour réussir à contrer l’épidémie d’obésité qui touche aussi bien les enfants que les adultes canadiens.
Pour en finir avec la confusion
Mais tout n’est pas sombre, le gouvernement fédéral ayant adopté l’an passé un nouveau règlement sur l’étiquetage nutritionnel qui épaulera les consommateurs à mieux repérer et évaluer les quantités de sucres que contiennent les aliments. Les emballages devront notamment afficher le pourcentage de la valeur quotidienne recommandé de sucre et tous les types de sucres devront être regroupés dans la liste des ingrédients. Le hic, c’est que les acteurs de la scène agroalimentaire disposent encore de quatre ans pour mettre en place ces mesures.
Malgré les modifications qui seront apportées, le tableau de valeur nutritive demeurera un outil qui n’est pas toujours aisé à comprendre. Et honnêtement, qui a le temps à l’épicerie de passer au peigne fin toutes ces informations souvent inscrites en petits caractères? C’est pourquoi Santé Canada propose l’apposition d’un logo qui permettrait de repérer d’un seul coup d’œil les aliments à privilégier.
En attendant, la clé demeure de ne pas nécessairement faire confiance à ce que nous font miroiter les emballages, de préférer les aliments frais et non transformés et de cuisiner plus souvent les desserts et collations qu’on offrira aux enfants. Bref, de s’armer d’une bonne grosse dose de patience!
| Quelques trucs pour choisirs des produits (vraiment) sains |
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