L’engouement des parents québécois envers les produits d’ici ne se dément pas. Dans leur assiette, ils veulent des aliments sains et frais. Ils ont à cœur l’achat local et ils ont le souci d’encourager les producteurs de leur région. Les écoles devraient-elles emboîter le pas? Oui, croient-ils.
En collaboration avec M361 (qui publie notamment Vifa Magazine et 100º), la firme Léger a pris le pouls de plus de 2000 parents : que pensent-ils que de l’achat d’aliments québécois par les écoles publiques du Québec ? Voici ce qui ressort de ce sondage.
Dans l’assiette des parents
Pour 78 % des parents, l’achat d’aliments québécois est important. Mais que trouve-t-on dans leur panier d’épicerie ?
Ils consomment (en ordre d’importance) :
- produits laitiers
- viandes, volailles et charcuteries
- fruits et légumes
- farine, pain et pâtisseries
- poissons et fruits de mer
- produits alcoolisés
- produits secs
Vous souhaitez manger davantage local ? Inspirez-vous de nos trucs.
Pourquoi les parents achètent local ?
En consommant des aliments québécois, les parents sondés souhaitent d’abord et avant tout encourager l’économie locale. Le phénomène est, de façon générale, encore plus prégnant depuis la pandémie et va dans le sens de la Stratégie nationale d’achats d’aliments québécois mise en place par le gouvernement du Québec en 2020. Ils achètent des aliments d’ici aussi parce qu’ils les considèrent plus frais et plus écologiques.
Quel est le frein à l’achat d’aliments québécois ?
Ce n’est pas une surprise : le prix est le principal facteur qui fait hésiter les parents à mettre des produits québécois dans leur panier d’épicerie.
Besoin de conseils économiser ? Consultez notre article 4 trucs pour une épicerie à petit prix.
Aliments d’ici dans les écoles : les parents sont pour !
Jusqu’à 79 % des parents accordent de l’importance à l’offre d’aliments québécois dans l’école de leur enfant et 65 % approuvent l’adoption d’une cible d’achat d’aliments québécois par les écoles (à peine 7 % sont contre).
Toutefois, la proportion de parents prêts à payer plus cher pour un menu québécois descend à 50 % et très peu accepteraient de payer ces repas 10 % de plus que le prix actuel.
Les parents québécois, qui mangent québécois, souhaitent que l’on offre des aliments d’ici au menu des écoles, mais pas à tout prix. Ils font partie du mouvement en faveur de l’achat d’aliments locaux qui gagne les écoles.
Appel de projets : participez !
L’alimentation québécoise au sein des écoles publiques vous interpelle ? Vous êtes un parent ? Vous souhaitez que votre enfant ait davantage accès à des aliments d’ici à l’école ?
Jusqu’au 18 mars, votre équipe-école peut déposer sa candidature pour recevoir une aide financière afin d’améliorer son offre d’aliments sains, frais et québécois aux élèves.
Quels peuvent être les projets admissibles ? Ça peut être un projet de distributrice de produits frais, un comptoir à salade mobile, une offre de collations santé. Le montant maximal qui peut être attribué est de 15 000 $ par projet.
Plus de détails, consultez la page : Pour plus d’aliments québécois dans nos écoles.
Faites circuler l’information !
Avec la collaboration de Sophie Allard
