Saine alimentation

Alimentation locale: 9 trucs pour acheter plus de produits locaux

Article -

Les raisons sont nombreuses pour acheter local : encourager l’économie de notre région, s’assurer que les aliments ont été produits dans des conditions respectueuses, limiter la distance parcourue par les aliments. Mais comment faire? Voici nos 9 trucs pour acheter plus de produits locaux.

Alimentation locale: 9 trucs pour acheter plus de produits locaux
Thèmes abordés

 

1. Manger selon les saisons

C’est une évidence, diront certains. Mais on se permet de le rappeler, parce que l’on continue de voir de grosses fraises floridiennes à l’entrée des épiceries en plein mois de février! Pas que nous ayons quoi que ce soit contre la Floride et ses fraises, mais les nôtres sont tellement juteuses et délicieuses en été, pourquoi payer cher pour de la moins bonne qualité? En suivant les saisons, en changeant notre culture et en planifiant nos menus selon les arrivages, on peut réussir à manger local à longueur d’année au Québec. Le site Mangez Québec de l’Association des producteurs maraîchers du Québec propose un calendrier facile à consulter pour suivre les produits en saison.

 

2. Faire ses devoirs à l’épicerie

En tout premier, il importe de lire les étiquettes. D’où viennent les belles grosses asperges mises en valeur dans le présentoir? Du Québec ou du Pérou? La vérification vaut la peine d’être faite. Faire ses devoirs, cela veut aussi dire de poser des questions. La provenance des aliments est souvent mal indiquée dans les supermarchés. On n’hésite pas à s’informer aux commis et à insister pour des réponses. 

 

On peut aussi se fier à la certification Aliments du Québec , reconnaissable à son logo aux teintes de blanc, jaune et bleu et à sa fleur de lys, qui nous aide à choisir des produits provenant bel et bien de la province. Plus de 1200 entreprises adhèrent à ce programme avec plus de 22 000 produits certifiés. Certaines régions ont des logos qui leur sont propres comme Laurentides, j’en mange! et Miam en Mauricie.

 

Au restaurant, on peut aussi poser des questions sur l’origine des aliments sur le menu. Les équipes devraient être au courant de ces informations.

 

3. Faire affaire directement avec les entreprises de production ou de transformation

Pour s’assurer d’avoir des aliments locaux et de bonne qualité, on peut les magasiner directement auprès des producteurs ou des transformateurs. Certains groupes d’amis achètent ainsi des animaux complets (ou presque!) à un éleveur, qui souvent, s’occupera de le découper et de le sceller pour assurer une meilleure conservation. À la maison, on peut congeler les grandes quantités et bénéficier à longueur d’année de pièces de viande savoureuses.

 

4. S’abonner à un panier de fruits et de légumes

Recevoir un panier de fruits et légumes, c’est un peu comme fêter Noël chaque semaine! Découvrir les légumes soigneusement choisis par les producteurs, goûter des produits peu connus, apprendre à les cuisiner : rien de mieux pour manger des fruits et légumes locaux, souvent bio. Les choix de paniers sont infinis et il existe des points de collecte partout au pays. Toutes sortes de formules sont offertes, avec des possibilités de suspension, de paiements en plusieurs versements ou d’échanges de produits. La Coopérative pour l’agriculture de proximité écologique (CAPÉ), via le Réseau des fermiers et fermières de famille fournit aussi plusieurs suggestions de paniers bio.

 

 

5. Fréquenter les marchés publics

Si l’idée de recevoir un panier déjà tout rempli ne vous attire pas, aller se promener au marché public est une bonne façon de trouver des aliments locaux et de saison. Les contacts avec les producteurs sont aussi plus faciles à établir. Ils sont souvent une source précieuse de renseignements sur la conservation ou la préparation des aliments qu’ils vendent. Il faut toutefois demeurer prudent, parce que rien n’empêche les kiosques de vendre des produits comme des bananes ou des ananas, qui ne poussent évidemment pas chez nous! Consultez le site de l’Association des Marchés publics du Québec pour trouver un marché près de chez vous.

 

6. Faire de l’agrotourisme ou de l’autocueillette

Et si, pendant les vacances, vous prévoyiez un détour dans une ferme ou chez un producteur de miel? L’occasion est trop belle pour s’approvisionner en produits locaux d’une région de chez nous, mais qu’on connaît peut-être un peu moins. L’autocueillette est aussi une option intéressante et qui inclut la participation des enfants. Les framboises que nous cueillons nous-mêmes sont toujours meilleures! Découvrez nos suggestions d’endroits pour faire de l’agrotourisme ou de l’autocueillette.

 

7. Cultiver son potager

C’est promis, on ne trouvera pas plus locale que la courgette qu’on a vu grandir de jour en jour dans notre jardin. Même si l’autosuffisance est pratiquement impossible à atteindre, il ne faut pas lever le nez sur le plaisir qu’offre la dégustation d’un légume qu’on a soi-même cultivé. C’est le bonheur! Il est même possible de se créer un jardinet dans un tout petit espace ou sur un balcon. Consultez notre section sur le jardinage pour des idées et des trucs. Il est aussi possible de joindre le jardin communautaire ou collaboratif de notre quartier/ville. 

 

8. Conserver

Ça nous est tous déjà arrivé : emballé par les magnifiques présentoirs, on achète des tonnes de fraises au marché… pour les voir s’affaisser tranquillement après trois jours. Solution : la congélation! Suffit de laver les fruits et de les couper en morceaux si désiré, de les étendre sur une plaque à pâtisserie, d’envoyer au congélateur plusieurs heures et de ranger dans un sac de congélation pour terminer. Autre astuce : on peut aussi faire des conserves avec les plus beaux fruits et légumes de saison pour en avoir à portée de la main toute l’année.

 

9. Faire son marché en ligne

Il existe au Québec près d’une vingtaine de « marchés virtuels » ou « marchés de solidarité » où la commande est faite en ligne directement auprès de producteurs locaux, et où le consommateur doit aller chercher sa commande à un moment et un lieu spécifique. Ils se distinguent souvent des boutiques en ligne de produits locaux par leur statut à but non lucratif ou de coopérative, par le rayon de leur approvisionnement et par leur mission (réduire la marge bénéficiaire le plus possible afin de retourner un montant le plus important aux producteurs).

On pense notamment au Marché de proximité de Québec, à la Coop Nord-Bio – l’Écomarché, au Marché de l’Outaouais, au Marché de solidarité de Victoriaville, à Baie des saveurs, ou au Marché de solidarité de Sherbrooke. 

 

Un défi pour manger 100 % Local!

Le défi 100 % Local, ça vous dit quelque chose? Le projet, initié aux Îles-de-la-Madeleine il y a 4 ans, s’étend maintenant à toute la province. L’idée? Manger le plus de produits locaux, tout au long du mois de septembre. Certains relèveront même le défi de manger uniquement des produits locaux pendant tout le mois! Et le défi tombe à point nommé : la fin de l’été et le début de l’automne offrent partout au Québec une abondance de produits frais, goûteux et facilement disponibles. Un grand concours sera annoncé le 1er août… restez à l’affût!

 

Infolettre
Pour recevoir par courriel nos plus récents articles.
Abonnez-vous
Infolettre