Saine alimentation

6 trucs pour réduire l’impact environnemental de notre alimentation

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Pour réduire notre empreinte sur l’environnement, on sait déjà qu’on peut prendre le vélo au lieu de l’auto, composter et recycler au lieu de tout jeter, rendre notre maison efficace énergétiquement… Mais que peut-on faire au sujet de notre alimentation? Voici 6 trucs pour réduire l’impact environnemental de notre alimentation.

6 trucs pour réduire l’impact environnemental de notre alimentation
Thèmes abordés

1. Réduire le gaspillage alimentaire

Dans sa nouvelle version parue il y a quelques mois, le Guide alimentaire canadien parle pour la première fois d’environnement. Le Guide innove en reconnaissant que les choix alimentaires que nous faisons au quotidien entraînent des conséquences sur notre environnement immédiat. On y évoque notamment la quantité de déchets produite par notre alimentation et l’importance de sensibiliser la population à ce sujet. 

 

Voilà par où commencer pour réduire notre impact alimentaire sur l’environnement. Pour apprendre à acheter en petites quantités, à cuisiner, à congeler, consultez notre dossier complet sur le gaspillage alimentaire.

 

2. Cibler la viande, les œufs et les produits laitiers

S’il y a un geste facile à faire pour l’environnement, c’est celui de réduire notre consommation de produits animaliers. Les études prouvent qu’une personne qui mange souvent de la viande, des œufs et du lait émet deux fois plus de gaz dans l’atmosphère qu’une personne qui n’en consomme pas du tout. 

 

Attention! Personne ne prêche pour que la population en entier se convertisse au végétarisme ou au végétalisme! Mais ici comme dans plein de dossiers liés à l’environnement, l’idée est que chacun, dans un effort collectif, y mette un peu du sien. Ainsi, si 75 % de la population réduisait légèrement sa consommation de viande, cela aurait certainement plus d’impact que si 10 % la bannissait complètement de son alimentation.

 

Pensez-y : selon le Word Resources Institute, qui s’intéresse au développement durable, manger un steak de 200 grammes pollue autant que de parcourir 50 kilomètres en voiture. (Source : Radio-Canada)

 

 

3. S’essayer au mode de vie zéro déchet

Encore ici, l’idée est de faire quelques petits changements envisageables au quotidien plutôt que de faire un mégachangement qui ne tiendrait pas la route sur le long terme de toute façon.

 

On imagine que le mode de vie zéro déchet, c’est long, cher et compliqué, mais il suffit parfois de petites choses pour faire une différence. Par exemple, les experts en environnement soulignent que le fait de manger à la maison réduit grandement notre empreinte écologique parce qu’on évite ainsi des emballages (et parfois des suremballages!)

 

Pour d’autres idées, consultez nos 7 astuces simples pour s’initier au « zéro déchet ».

 

4. Être à l’affût des aliments polluants

Certains aliments en apparence « santé » ont un coût écologique assez élevé. C’est le cas des amandes et des avocats, qui nécessitent des quantités d’eau immenses dans des endroits où les sécheresses ont fait des ravages dans les dernières années (en Californie pour les amandes et au Chili ainsi qu’au Mexique pour les avocats, où la forte demande entraîne aussi la déforestation).

 

Solution? On peut garder ces aliments au menu à l’occasion, mais en diversifiant. Ainsi les noisettes et les pistaches sont parmi les noix qui demandent le moins d’eau, et qui sont donc les moins polluantes. Sinon, la compagnie québécoise Prana propose depuis quelques mois des amandes hydroresponsables, qui proviennent d’Espagne, où l’irrigation se fait naturellement, plutôt que de Californie.

 

5. Manger local, mais garder l’œil ouvert

Un des premiers réflexes quand on veut réduire son impact écologique par l’alimentation, c’est de se tourner vers le local. C’est une bonne idée, mais pas tout le temps. Par exemple, le bœuf et le porc locaux polluent autant que le bœuf et le porc qui viennent d’ailleurs.

 

Autre exemple : les tomates de chez nous proviennent souvent de serres. Or, les serres requièrent beaucoup d’énergie pour l’éclairage et le chauffage, ce qui a aussi un impact négatif sur l’environnement. 

 

Une étude de l’Université Sherbrooke a comparé les impacts écologiques d’une alimentation locale et d’une alimentation végétalienne. Étonnant : les gens qui mangeaient local laissaient une plus grande empreinte sur l’environnement (14 % de plus) que ceux qui avaient mis de côté tous les produits d’origine animale. (Source : Université de Sherbrooke)

 

6. Suivre les saisons

Bon, alors résumons. Il faudrait manger : moins de viande, mais pas trop d’amandes ni d’avocats… local, mais pas toujours. À la fin, ça devient compliqué de s’alimenter, non? Oui. Et non. En suivant les saisons, on s’évite bien des problèmes. Manger des fraises en hiver, c’est clair que ça laisse sa trace sur l’environnement. En suivant les arrivages, on a plus de chances de faire un choix sain pour l’environnement.

Dernier truc : la diversification! C’est un conseil que donnent autant les experts de l’environnement que les experts de notre santé : en variant le type d’aliments qu’on consomme, on a de meilleures chances de favoriser l’environnement, de favoriser notre santé et surtout, d’avoir du plaisir en mangeant.

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