Quand on vous parle d’« achat en vrac », vous pensez tout de suite aux vieux bonbons Trebor de votre enfance qui ramassaient tranquillement la poussière dans les bacs en vrac de l’épicerie que vous fréquentiez? Oubliez ce mauvais souvenir! L’achat en vrac n’a jamais été si populaire et amusant. Voici 5 conseils pour en profiter pleinement.
Conseil no 1 : reconnaître les avantages du vrac
Il y a de plus en plus d’occasions d’acheter en vrac au Québec. En plus des épiceries « zéro déchet » et des commerces bios qui proposent du vrac depuis longtemps, certaines succursales des grandes chaînes s’y mettent aussi. Tant mieux, car les avantages sont nombreux pour les consommateurs.
Même si cela est difficile à calculer, les prix du vrac sont souvent avantageux. Raison majeure : le fabricant n’a pas eu à emballer son produit. Cela dit, sur la facture, acheter en vrac revient souvent au même qu’acheté et emballé. Les commerces zéro déchet vendent des produits plus recherchés ou biologiques. On paie donc la même chose, mais pour un produit de meilleure qualité.
Ne soyez pas gênés de demander au personnel une estimation de prix. Il est parfois difficile d’évaluer combien nous coûtera un remplissage de bouteille d’huile d’olive, si le prix est indiqué au 100 grammes (et non en millilitres). Osez demander, histoire de ne pas vous retrouver avec un pot d’huile d’olive… à 30 $. (NDLR Histoire vécue!)
D’autre part, l’avantage écologique est assez important : en stimulant les clients à apporter leurs propres contenants, on encourage la récupération et la réutilisation. À moyen terme, on réduit les déchets que l’on produit.
Autre point intéressant : on peut choisir la quantité désirée de chaque item. Cela nous a convaincus, par exemple, d’essayer le savon à lessive en vrac, la farine de haricots noirs, et le kasha (graine de sarrasin grillée). Un gros contenant nous aurait rebutés, alors que la possibilité de prendre une toute petite quantité nous a rassurés!
Conseil no 2 : bien s’équiper
Bon, c’est vrai : il faut un minimum de préparation avant d’acheter en vrac. On doit apporter nos contenants ou sacs réutilisables. Le petit détour par l’épicerie au retour du bureau est donc un peu plus difficile. Notre truc? Une fois nos contenants vides, nous les lavons et les mettons dans un sac, dans l’auto. Ainsi, le jour où on a le temps de s’arrêter pour acheter du vrac, nos pots seront prêts.
Pour commencer à acheter en vrac, voici quelques idées d’éléments à se procurer.
- Des pots Mason. Si vous achetez du savon ou de la lessive en vrac, vous pouvez vous procurer une petite pompe en plastique qui facilitera l’utilisation, directement dans le pot.
- Des plats Tupperware de toutes grandeurs (ceux en verre durent plus longtemps, mais ceux en plastique sont plus abordables et moins lourds).
- Des sacs à pain réutilisables (pssst : ça fait un beau cadeau!)
- Des sacs à sandwich ou à collation réutilisables.
Truc de pro : ne partez pas avec l’idée de tout acheter! Après tout, l’idée, c’est de réduire le matériel et les coûts.
Conseil no 3 : oser!
Oui, il y a des épiceries qui se consacrent à l’achat en vrac (voir le conseil no 5). Mais il existe plusieurs autres façons de réduire notre consommation d’emballage et de faire des choix écolos quand on achète notre nourriture. En gros, il faut oser dire non! On peut refuser le sac en papier de la baguette si on a un autre sac à portée de main. On peut éviter les produits suremballés (vous savez, ces petits fromages tous emballés individuellement, puis emballés dans un plus gros sac ?!)
Pour viser l’épicerie anti-gaspi sans dépenser une fortune, pensez réutilisation. Conservez les sacs et emballages des articles que vous achetez emballés. Par exemple, on peut mettre des citrons dans un sac de pain tranché à l’épicerie. On peut récupérer un sac de congélation extragrand, et l’apporter, lavé, à la station de vrac pour le remplir d’amandes. On peut demander au boucher de mettre le bœuf haché directement dans notre plat Tupperware. On peut utiliser les pots de confiture qu’on aura lavés pour y mettre du café moulu.
Conseil no 4 : choisir les bons aliments en vrac
Pour s’initier aux achats en vrac, on privilégie les aliments solides, faciles à emballer dans des nos sacs ou nos plats de plastique. Les noix et les légumineuses sont faciles à manipuler. Le riz, le quinoa et l’avoine et le café sont aussi simples à trouver et à acheter en vrac.
Grâce à des systèmes de bouteille en consigne, l’huile d’olive est un produit très facile à acheter en vrac aussi. Plusieurs établissements proposent de rapporter la bouteille pour économiser sur la prochaine. Entre-temps, le commerce lave et désinfecte la bouteille pour la réutiliser.
La lessive, le savon à main, le shampoing, le revitalisant et la lotion pour le corps s’entreposent facilement dans des pots en verre. Autre avantage : les produits d’hygiène corporelle vendus en vrac sont souvent bio et exempts de produits chimiques. Lisez quand même les étiquettes pour vous en assurer!
Les plus expérimentés pourront prévoir des contenants pour mettre de la viande, du poisson ou du fromage. Nous avons même vu du lait en vrac!
Conseil no 5 : trouver un endroit où acheter en vrac
À Montréal
4437, rue Wellington, Verdun
422, rue Jarry Est, Montréal
1577, rue Fleury Est, Montréal
368, avenue Mont-Royal Est, Montréal
6698, avenue Christophe-Colomb, Montréal
1307, avenue du Mont-Royal Est, Montréal
3639, rue Notre-Dame Ouest, Montréal
À Longueuil
369, rue St-Jean, Longueuil
À Québec
778, rue St-Jean, Québec
885, 3e Avenue, Québec
980, avenue Cartier, Québec
Au Saguenay–Lac-Saint-Jean
522-1, boulevard de la Grande-Baie Sud, La Baie
En Estrie
385, rue King Est, Sherbrooke
À Trois-Rivières
3235, boulevard des Récollets, Trois-Rivières
Un peu partout au Québec
Et vous, quels sont vos meilleurs trucs pour réduire vos déchets en faisant l’épicerie?
À lire aussi :