9 bons trucs pour faire l’épicerie avec les enfants (sans perdre la tête!)
Samedi midi : le supermarché est bondé, vos enfants sont pleins d’énergie et commencent à avoir faim pour le dîner, alors que vous tentez de tout trouver pour vos repas de la semaine à l’épicerie. L’apocalypse? Que nenni! Grâce à nos trucs, vous ferez l’épicerie dans la joie et l’harmonie, c’est promis!
1. Préparez-vous
Dresser une liste d’épicerie sauve du temps et permet de ne rien oublier… ou presque! Pourquoi ne pas demander à chacun de vos marmots de feuilleter une revue ou un livre de recettes (simples !) pour choisir un plat à cuisiner? Aidez-les ensuite à déterminer les ingrédients à ajouter la liste.
2. Choisissez le moment propice
Se précipiter au supermarché à une heure où c’est très occupé risque de mettre vos nerfs à dure épreuve. Choisissez un moment de moindre achalandage et où vous et vos enfants êtes en forme. Ne vous aventurez pas au supermarché le ventre vide, car vous avez plus de chances de faire des achats impulsifs. Pour éviter les jérémiades des enfants, préconisez aussi les courtes visites.
3. Apportez une collation
Les enfants, surtout les plus jeunes, peuvent devenir turbulents ou irritables lorsqu’on fait l’épicerie. En apportant un fruit, de l’eau ou une barre tendre, vous les aiderez à patienter. À noter que certains magasins offrent des fruits gratuitement aux enfants. Une belle initiative!
4. Impliquez vos enfants
Votre enfant se sentira valorisé si vous lui confiez des responsabilités adaptées à son âge et à ses intérêts : cocher sur la liste les items achetés, choisir des légumes de qualité, trouver un produit dans un étalage, pousser le panier d’épicerie, choisir un fruit exotique auquel il n’a jamais goûté, etc.
5. À bas les interdits
Insistez sur l’importance de manger une grande variété d’aliments pour être en santé, mais évitez de bannir des aliments jugés « mauvais pour la santé ». Les nutritionnistes déconseillent de qualifier les aliments de « bons », « mauvais » ou « trop engraissants», car cela pourrait faire naître chez l’enfant des comportements de surconsommation ou de restrictions alimentaires. Laissez votre enfant consommer des « gâteries » à l’occasion sans le culpabiliser.
6. Conscientisez vos enfants
Si votre enfant est assez vieux, vous pouvez le sensibiliser à certaines valeurs, notamment l’achat local, le suremballage et les fruits et légumes imparfaits. Montrez-lui des articles portant la mention « Aliments du Québec » et expliquez-lui que la provenance des fruits et des légumes est inscrite sur les présentoirs.
7. Apprenez-leur à consulter les informations nutritionnelles
Toujours en évitant de « diaboliser » certains aliments, vous pouvez enseigner à votre enfant à décoder les tableaux de la valeur nutritive figurant sur les emballages. Aidez-le à comparer la teneur en gras et en sel de deux marques de pâtés au poulet ou la teneur en sucre d’un jus et d’une boisson aux fruits. À cet égard, Santé Canada obligera bientôt les fabricants d’aliments à apposer un logo sur les produits à teneur élevée en sucres, en sodium et en gras saturés.
8. Aiguisez leur jugement
Vous pouvez faire remarquer à vos enfants que des personnages populaires comme les Minions ou des héros de Star Wars figurent sur plusieurs boîtes de jus ou de céréales dans le but de les séduire. Dites-leur que ces produits ne sont pas meilleurs que les autres et expliquez-leur qu’il s’agit de « marketing alimentaire ».
9. Poussez le jeu un peu plus loin
S’ils sont plus vieux, vous pouvez les initier à des informations plus subtiles. Par exemple, il peut être utile d’informer les jeunes que les boissons gazeuses diète ne sont pas meilleures pour la santé que les versions régulières. Contrairement à la croyance populaire, leur consommation ne contribue pas à prévenir l’obésité, ni le diabète.
Alimentation : les mots à ne pas dire
Un logo pour les aliments malsains