On le sait, Noël, c’est le festival de la surconsommation. Et qui dit surconsommation, dit entorse à bien des principes écolo.
Épater la galerie
Non, passer en mode écolo pour Noël ne nous oblige en rien à mettre une croix sur le plaisir de décorer la maison aux couleurs de la fête. Seulement, il faudra peut-être user d’un peu plus de créativité. La règle d’or : ne rien acheter de neuf. On mise plutôt sur ce que l’on a déjà à la maison. Les magasins ou les sites de seconde main regorgent aussi de décorations de Noël. Sinon, demandez aux enfants de bricoler les guirlandes et les ornements pour le sapin.
Se régaler sans gaspiller
L’un des pièges dans lesquels on tombe souvent en prévision d’un repas pour plusieurs convives, c’est de préparer beaucoup trop de nourriture! Oui, des restes c’est bien, question de ne pas cuisiner les jours après… mais une partie de la nourriture est tout de même souvent jetée. Pour des fêtes zéro gaspillage, demandez aux invités d’apporter leurs propres plats qu’ils pourront remplir. Si vous optez pour la formule potluck, lancez le défi à vos invités de préparer un plat à base d’ingrédients québécois ou mieux encore, locaux. Voilà un repas dont l’empreinte écologique sera non seulement réduite, mais qui permettra aussi de faire de belles découvertes. Consultez notre guide Manger local au fil des saisons pour un calendrier des aliments d’ici disponibles en décembre!
Dire non au jetable
Pour s’éviter une longue séance de vaisselle au terme de la soirée, ou le lendemain, il est bien normal que la tentation d’acheter des ustensiles et des assiettes jetables soit grande. Faites plutôt un pacte avec vos invités : avant que tout le monde reparte (enfants compris!), on procède à une corvée de nettoyage en gang. On fait jouer les succès de l’heure et on monte le volume pour faire lever le party dans la cuisine.
Faire briller le talent d’ici
Première question à se poser : le traditionnel échange de cadeaux est-il vraiment nécessaire? Pour être totalement écolo, on l’abolit, tout simplement. L’idée ne passe pas au conseil de famille, car certains y tiennent mordicus? Certaines règles pourraient alors être proposées : les items échangés pourraient provenir de notre inventaire personnel (une bande dessinée déjà lue pourrait sans doute faire le bonheur de quelqu’un d’autre!), être fabriqués par nous-mêmes ou par un artisan québécois. Pour ce faire, visiter l’un des nombreux marchés de Noël qui se tient dans les semaines qui précèdent les Fêtes, ou magasiner en ligne sur le volet québécois du site Etsy. Avec les cadeaux gourmands faits maison, on ne se trompe pas non plus.
Ne pas s’emballer
Finie l’époque où un cadeau se devait d’être enveloppé dans du papier prévu à cet effet et coiffé d’une ribambelle de rubans et de choux colorés. La simplicité a bien meilleur goût et évite de faire déborder le bac de recyclage. On use plutôt de stratégies qui feront elles aussi partie du cadeau. En cachant par exemple notre présent dans un beau sac réutilisable de coton, un linge à vaisselle, un foulard. On peut aussi miser sur la récupération en utilisant le papier d’un journal ou d’un magazine. Mais encore mieux : pourquoi ne pas récupérer les dessins des enfants accumulés dans la dernière année pour couvrir les cadeaux? Pourvu que les enfants aient donné préalablement leur accord, tout le monde sera touché par cette attention!
