Selon Amélie Soulard, psychologue et consultante en préparation mentale à l’Institut national du sport du Québec, la dépendance au sport n’est pas un phénomène qui est très fréquent, mais il est important de bien l’identifier quand il se présente. « C’est un surinvestissement dans une activité physique qui n’amène pas que des bénéfices comme ça devrait être le cas, mais des choses néfastes. Il s’agit d’un déséquilibre. Il est difficile de déterminer à partir de quel moment l’adolescent tombe dans la dépendance au sport. Ça dépend de beaucoup de paramètres, du sport qu’il pratique, de son âge, de son niveau, etc. Mais de façon générale, quand le jeune devient obnubilé par le sport, il faut s’inquiéter ».
Un problème d’image
Une des raisons pour lesquelles les jeunes peuvent développer une dépendance au sport est liée à leur image. « La dépendance se manifeste plutôt au moment de l’adolescence et de la puberté. Que ce soit chez les garçons ou chez les filles, il y a des attentes en ce qui concerne leur physique à ces âges-là. Chez les filles, c’est souvent la minceur tandis que chez les garçons, ce sera plutôt un rapport à la force, aux muscles. Dans les deux cas, c’est lié à la pression sociale associée à la volonté de vouloir ressembler aux images que la société véhicule », continue Amélie Soulard.
Les signes à surveiller
Outre le nombre d’heures important passé à pratiquer une activité physique, il y a des signes auxquels les parents doivent être attentifs. « La dépendance à une activité physique peut parfois cacher un trouble alimentaire ou bien un problème de santé mentale. Le jeune peut aussi développer de l’anxiété, qu’il fasse du sport ou qu’il n’en fasse pas, ça va devenir pour lui une source d’angoisse, une préoccupation. On peut également observer une baisse de concentration à l’école, une baisse dans les notes. Des changements corporels peuvent se produire, comme une prise ou une perte de poids, ou un changement dans l’alimentation : le jeune va choisir de manger tel ou tel aliment ou de ne plus manger du tout tel autre. Enfin, le sommeil peut être perturbé ». Tous ces signes sont des alarmes pour les parents.
Comment réagir?
Quand on est un parent face à un ado qui présente des signes de dépendance au sport, il faut réagir. « La première chose à faire, c’est de parler avec lui, lui poser des questions et essayer de savoir pourquoi il fait autant de sport, est-ce par plaisir ou bien y a-t-il d’autres motivations? L’étape suivante est de consulter son médecin de famille qui pourra poser un diagnostic et orienter l’ado, s’il le faut, vers un psychologue. De façon générale, il est important de ne surtout pas minimiser le problème et de s’entourer de professionnels », conclut la psychologue.
Dépendance au sport: comment sait-on que c’est trop?
Si de nombreux parents font tout pour que leurs enfants pratiquent une activité physique de façon régulière, d’autres aimeraient au contraire qu’ils ralentissent la cadence. Certains jeunes ont en effet développé une dépendance au sport, ça s’appelle la bigorexie.
Selon Amélie Soulard, psychologue et consultante en préparation mentale à l’Institut national du sport du Québec, la dépendance au sport n’est pas un phénomène qui est très fréquent, mais il est important de bien l’identifier quand il se présente. « C’est un surinvestissement dans une activité physique qui n’amène pas que des bénéfices comme ça devrait être le cas, mais des choses néfastes. Il s’agit d’un déséquilibre. Il est difficile de déterminer à partir de quel moment l’adolescent tombe dans la dépendance au sport. Ça dépend de beaucoup de paramètres, du sport qu’il pratique, de son âge, de son niveau, etc. Mais de façon générale, quand le jeune devient obnubilé par le sport, il faut s’inquiéter ».
Un problème d’image
Une des raisons pour lesquelles les jeunes peuvent développer une dépendance au sport est liée à leur image. « La dépendance se manifeste plutôt au moment de l’adolescence et de la puberté. Que ce soit chez les garçons ou chez les filles, il y a des attentes en ce qui concerne leur physique à ces âges-là. Chez les filles, c’est souvent la minceur tandis que chez les garçons, ce sera plutôt un rapport à la force, aux muscles. Dans les deux cas, c’est lié à la pression sociale associée à la volonté de vouloir ressembler aux images que la société véhicule », continue Amélie Soulard.
Les signes à surveiller
Outre le nombre d’heures important passé à pratiquer une activité physique, il y a des signes auxquels les parents doivent être attentifs. « La dépendance à une activité physique peut parfois cacher un trouble alimentaire ou bien un problème de santé mentale. Le jeune peut aussi développer de l’anxiété, qu’il fasse du sport ou qu’il n’en fasse pas, ça va devenir pour lui une source d’angoisse, une préoccupation. On peut également observer une baisse de concentration à l’école, une baisse dans les notes. Des changements corporels peuvent se produire, comme une prise ou une perte de poids, ou un changement dans l’alimentation : le jeune va choisir de manger tel ou tel aliment ou de ne plus manger du tout tel autre. Enfin, le sommeil peut être perturbé ». Tous ces signes sont des alarmes pour les parents.
Comment réagir?
Quand on est un parent face à un ado qui présente des signes de dépendance au sport, il faut réagir. « La première chose à faire, c’est de parler avec lui, lui poser des questions et essayer de savoir pourquoi il fait autant de sport, est-ce par plaisir ou bien y a-t-il d’autres motivations? L’étape suivante est de consulter son médecin de famille qui pourra poser un diagnostic et orienter l’ado, s’il le faut, vers un psychologue. De façon générale, il est important de ne surtout pas minimiser le problème et de s’entourer de professionnels », conclut la psychologue.
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