Rôle du parent

Voyager sans les enfants: 3 trucs pour partir (presque) en paix

Opinion -

Partir en voyage sans mes enfants fait de moi une meilleure mère. Je l’ai d’ailleurs expliqué dans un texte précédent. Mais paqueter ses petits sans emmener ses petits ne se fait pas toujours en criant « Passeport ». Mes petits trucs pour partir (presque) en paix.

Voyager sans les enfants: 3 trucs pour partir (presque) en paix
Thèmes abordés

1. S’assurer que l’enfant soit prêt

Selon la bible de tout bon parent qui se respecte (allo Naître et Grandir!), tous les enfants ne sont pas prêts à se séparer de papa ou maman durant une période prolongée. « Certains tout-petits ont plus de difficulté à se détacher de leurs parents et à vivre des changements, alors que d’autres ont une plus grande capacité d’adaptation. Les parents doivent donc se fier au tempérament de leur enfant et à leur jugement pour déterminer si leur enfant vivra bien leur absence », peut-on lire sur leur site.

 

On peut commencer doucement; une nuit ici et là chez grand-papa, une petite fin de semaine chez tantine. Puis on écoute notre instinct parental pour savoir s’ils sont prêts à se passer de nous le temps d’un aller-retour vers un autre fuseau horaire.

 

 

« À chaque départ, j’essaie de les préparer le mieux possible. Une épingle sur notre carte du monde, un calendrier pour compter les dodos, des photos et des découvertes sur le pays où maman ira. »

2. Ne pas négliger la préparation

À chaque départ, j’essaie de les préparer le mieux possible. Une épingle sur notre carte du monde, un calendrier pour compter les dodos, des photos et des découvertes sur le pays où maman ira. On en parle, mais pas trop non plus. Et puis on se parle pendant la grande séparation. Mais pas trop non plus. 😉

 

Ce que j’aime bien faire, c’est leur écrire une petite histoire pour chaque soir où je serai absente, qui met en vedette un attrait ou une destination que je visiterai. Un peu comme un calendrier de l’avent pour mon retour, mais sans les mauvais chocolats.

 

 

3. Essayer de se déculpabiliser…

Derrière mes propos libertins se cache toute de même une grosse boule de culpabilité — paraît que ça vient toujours de pair avec le rôle de parent. Voici ce que je garde en tête pour me ramener sur le droit chemin :

 

  • Je ne les laisse pas entre mauvaises mains (et je suis certaine que vous non plus!). Ça leur permet d’avoir papa juste pour eux, ou de partager des moments précieux avec leurs grands-parents.
  • J’économise…?! Partir deux semaines en voyage avec deux enfants… c’est cher! Une belle « économie » qui peut ensuite être réinvestie dans les activités familiales aux prochaines vacances. C’est pas donné le Zoo de Granby, hein?
  • Les voyages avec des enfants en bas âges, c’est un peu plus laborieux. J’en parle dans ce texte
  • Je ne m’inquiète jamais, au grand jamais, d’un surpoids de bagage. Je pars avec la plus petite valise de l’histoire des valises, simplement pour le plaisir de voyager léger; un concept ayant mystérieusement disparu au fond d’un sac à couches sous les lingettes, les jouets, le 2 litres de Tempra et les vêtements de rechange.
  • Les photos, les histoires et les cartes postales permettent à mes enfants de rêver et de voyager par procuration. Mon plus vieux parle déjà de me suivre la prochaine fois, signe que je réussis à lui transmettre la flamme du voyage.
  • Je mérite un temps d’arrêt… comme tout le monde d’ailleurs, parent ou pas.
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