Un camp de vacances au cirque

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À en juger par le nombre de camps d’été qui y sont dédiés, le cirque a particulièrement la cote auprès des jeunes. Les activités sous le chapiteau sont si diversifiées que chacun y trouvera son compte.

Ariane Desrochers

14 avril 2015 Mis à jour: 1 novembre 2018

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Certains endroits comme l’École du cirque de Verdun offrent une formule camp de jour, où les apprentis acrobates retournent dormir à la maison. Il existe aussi des camps de vacances qui permettent une incursion de quelques jours en contrées circassiennes. C’est le cas du camp Géronimo, dans les Laurentides, qui célébrera ses 20 ans d’existence l’an prochain.

En général, il n’est pas nécessaire d’être un initié pour être admis dans un camp de cirque. Un esprit de plaisir, dépourvu de toute compétition, y règne. Alliant à la fois les arts et l’activité physique, le cirque se démarque par sa multidisciplinarité. « Ça va chercher tous les types d’enfants, affirme la directrice du camp Géronimo, Sylvie Duceppe. Les plus sportifs vont être attirés par les trampolines, alors que les plus théâtraux peuvent opter pour le maquillage de scène, la magie ou la jonglerie. »

Impacts variant selon les disciplines

Du trapèze au fil de fer en passant par le mat chinois, chaque discipline exige un effort physique différent en matière de souplesse et de musculation. Sylvie Duceppe donne l’exemple de son grand garçon qui a tellement manipulé le diabolo dans sa jeunesse qu’il a aujourd’hui les avant-bras bien musclés.

Certaines activités de cirque peuvent même influencer les résultats scolaires des jeunes. « Tout ce qui touche à la jonglerie aide beaucoup à la concentration, affirme la directrice de Géronimo. Ça change aussi les enfants de la vie passive devant les écrans. » En effet, il arrive que des campeurs aient la piqûre au point de vouloir poursuivre leur apprentissage dans une école de cirque de leur région.

L’entraide est souvent mise de l’avant, tout particulièrement lors des acrobaties main à main et des chorégraphies de monocycles. La préparation du spectacle de fin de séjour permet d’ailleurs aux jeunes de faire preuve de créativité. À Géronimo, les quatre heures passées sous le chapiteau sont entrecoupées de périodes de baignade et d’activités de plein air. Le fait de décrocher du cirque est essentiel, car après tout, ce sont des vacances que les jeunes viennent y passer !