Sports et plein air

Randonnée : comment réagir face à un animal sauvage?

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Vous vous promenez en forêt quand vous repérez un animal. Que faites-vous ? A : Vous vous approchez pour le flatter et le prendre en photo? B : Vous lui lancez de la nourriture? C : Vous grimpez dans un arbre? D : Vous lisez cet article afin de vous préparer?  

Randonnée : comment réagir face à un animal sauvage?
Thèmes abordés

Vous avez choisi la réponse D? Bon choix!  

 

Animal sauvage : l’importance de s’informer 

Dans un premier temps, selon l’endroit où vous partez en randonnée, informez-vous des animaux qui vivent dans le coin. Mieux vaut se préparer d’avance! Les parcs et réserves fauniques ont généralement des affiches ou des panneaux d’interprétation de la nature qui décrivent la faune des lieux, ou encore des fiches à consulter dans leur site Internet.  

 

Des guides, animateurs, gardes forestiers ou autres employés sont également sur place pour expliquer quel comportement avoir en cas de rencontre avec les résidants d’un territoire en particulier, et aussi selon la saison durant laquelle vous faites votre balade. L’hiver, vous en verrez moins, mais apprenez à repérer les traces de pas dans la neige, les marques de griffes sur les arbres et les excréments afin de savoir de quelle espèce ils proviennent. 

Et n’oubliez pas que les tiques sévissent jusqu’aux premiers gels. Consultez notre article pour mieux prévenir les morsures 

 

Sans trace en randonnee pédestre : comment profiter de la nature sans l’abîmer

 

Rencontre d’un animal : quoi faire? 

D’abord, rassurez-vous, nos amis les bêtes ont plus peur de nous qu’on le pense. S’ils ne se sentent pas menacés par vous, ils n’auront pas du tout l’idée de vous attaquer.  

  1. Restez dans les sentiers balisés et tenez-vous en groupe, à une distance d’au moins 30 mètres de l’animal et même « de 100 m, s’il s’agit d’un ours, d’un loup, d’un coyote ou d’un cougar », conseille Parcs Canada. Cent mètres, c’est la longueur de 10 autobus. 
  2. Levez le pouce devant vos yeux en direction de l’animal. S’il est complètement caché par votre doigt, il est assez loin. Sinon, éloignez-vous de reculons en faisant du bruit pour qu’il sache que vous allez dans la direction contraire. 
  3. Si la présence d’ours est confirmée dans le parc, munissez-vous d’un vaporisateur chasse-ours et gardez-le à portée de main. Pour vous faire entendre, des clochettes ou des chansons entonnées en chœur signaleront votre position.  
  4. Restez groupés : aux yeux de l’ours, vous paraîtrez être une masse plus grosse que lui.

 

 

Animal sauvage : qu’est-ce qu’il ne faut pas faire? 

  1. Ne tournez jamais le dos à l’animal même quand vous vous éloignez.  
  2. Si vous en croisez un de très près, ne le touchez pas, même s’il paraît blessé ou mort. Et surtout pas les bébés si mignons, car la mère rôde peut-être et vous représenterez une extrême menace à ses yeux. 
  3. Ne nourrissez pas les animaux; ils sont dans leur habitat naturel et savent comment survivre. Vous pourriez contribuer à détourner leur instinct s’ils s’habituent à manger ce que les randonneurs leur donnent et ils en viendront à se rapprocher d’eux pour voler leur nourriture. C’est à ce moment-là qu’ils peuvent devenir insistants et agressifs. 
  4. Accrochez vos provisions à une branche du côté le plus éloigné du tronc à au moins 4 mètres de hauteur (avec une corde lancée autour de la branche que vous tirerez pour soulever votre sac ou glacière). « Selon les principes sans trace, vous ne laisserez aucun déchet et ne modifierez pas le milieu naturel pour respecter l’habitat des animaux. Après tout, vous êtes chez eux », rappelle Annie Lévesque, responsable de la commercialisation d’Aventure Écotourisme Québec.

 

L’observation d’animaux sauvages dans leur habitat, faite avec respect et de façon sécuritaire, peut être surprenante. 

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