Un pied devant l’autre, un pas à la fois : a priori, la randonnée pédestre n’est pas une activité risquée aux mille dangers. À moins que nos chaussures se transforment en terreau à ampoules, que notre enfant mésestime la distance entre ces deux roches et y arrive front devant, que notre cheville oublie sa stabilité d’antan à la première racine… Oups! Un incontournable à glisser dans notre sac à dos : une trousse de premiers soins bien garnie.
Randonnée : les blessures les plus fréquentes
Les 2-3 diachylons dans le fond d’une poche, ça a fait son temps! Ainsi, tout randonneur, peu importe son niveau d’expérience, devrait avoir sur lui une trousse de premiers soins. En sentier, on est en général d’abord confronté à des blessures traumatiques, c’est-à-dire liées à un incident imprévu comme une chute. Plaies (coupure, éraflure, brûlure…), entorses (surtout les chevilles!), fractures (aussi les chevilles…) et hématomes (dont l’infâme ongle bleu) comptent parmi les blessures traumatiques les plus fréquentes.
Quant aux blessures liées à un équipement peu adapté ou mal utilisé (des souliers de la mauvaise taille, par exemple), elles sont plus facilement évitables, ce qui ne les rend pourtant pas moins courantes. On y reconnaîtra les classiques ampoules, mais aussi les érythèmes causés par des frottements indésirables. En apparence plus inoffensives, ces blessures ignorées peuvent néanmoins saccager tout le potentiel agréable d’une randonnée, en plus d’être une portée d’entrée aux infections… Bref, on s’en occupe!
Trousse de de premiers soins : quoi y inclure?
Notre trousse de premiers soins devrait contenir :
- plusieurs formats et types de pansements, chacun visant à garder les plaies ou blessures propres, à contrôler le saignement ou à soutenir des membres;
- des médicaments variés pour soulager la douleur et la fièvre, pour traiter et prévenir les infections locales ou pour protéger contre les réactions allergiques;
- des produits désinfectants qui ont la mission importante de garder les plaies et blessures propres, et donc loin des infections;
- des articles et accessoires variés pour manipuler tout le reste (par exemple, des gants, des pinces ou des ciseaux).
Dans le contexte du plein air, on ajoute :
- des articles pour assurer son confort ou sa sécurité sur les sentiers
Si notre trousse contient tous ces éléments, en quantité et en variété suffisantes, on devrait en théorie avoir sous la main ce dont on aura besoin, peu importe où le prochain bobo se manifestera. Notons que les magasins spécialisés de plein air proposent des trousses de premiers soins variées : une solution clé en main pratique!
Courte randonnée : inventaire d’une trousse de premiers soins bien garnie
Voici une liste des essentiels dans le contexte d’une courte randonnée.
- Des pansements de style diachylons
- Des pansements en gel hydrocolloïdal
- Des pansements en moleskine
- Des pansements de type seconde peau
- Des bandages et compresses stérilisées
- Des bandages triangulaires (pour faire une écharpe)
- Des compresses froides instantanées
- Des médicaments (antidouleur, anti-inflammatoire et anti-allergie)
- Un onguent antibiotique topique de style Polysporin
- De la crème ou de la gelée anti-frottement de style Vaseline
- Des comprimés pour purifier l’eau
- Des lingettes désinfectantes humides
- Une bande de contention
- Une seringue stérile (sans aiguille pour laver une plaie)
- Des ciseaux chirurgicaux
- Une attelle de type C-Splint
- Quelques gants chirurgicaux
- Une petite couverture thermale
Trousse de premiers soins : et pour les enfants? |
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On s’assure que les médicaments proposent un dosage qui leur convient. Comme leur peau est plus sensible, on pourra en outre inclure une crème apaisante et un insectifuge adapté. Pense-t-on que notre enfant serait mieux disposé à accepter un pansement qui a l’allure sympathique de son personnage préféré? Hop, dans la trousse! Certains parents aiment bien aussi y glisser quelques friandises, dont les propriétés à « changer le mal de place » ont été testées et éprouvées. |
