Sports et plein air

3 plantes dont il faut se méfier en randonnée (qui s’y frotte s’y pique!)

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Le plaisir de laisser les enfants explorer en forêt en prend pour son rhume, lorsqu’ils nous reviennent en hurlant ou les mains toutes boutonneuses. Voici trois plantes qu’on doit apprendre à identifier… et à éviter!

3 plantes dont il faut se méfier en randonnée (qui s’y frotte s’y pique!)
Thèmes abordés

1. L’herbe à puce

herbe à puce
Crédit photo : Espace pour la vie

Besoin d’un truc pour ne plus confondre l’herbe à puce de l’herbe à poux? L’herbe à poux rime avec toux. Bien que celle-ci soit un véritable cauchemar pour les nombreuses personnes qui souffrent de rhinites allergiques — enfants compris —, y toucher est plutôt sans conséquence. L’herbe à puce, au contraire, possède une sève extrêmement allergène, à laquelle plus de 85 % de la population est sensible.

 

En cas d’exposition, de douloureuses dermites apparaissent le lendemain ou le surlendemain de la rencontre avec l’indésirable. Et on peut en avoir pour une bonne semaine à être incommodé par cloques ou rougeurs! On se soulage avec de l’eau froide, des compresses froides ou des solutions à base d’avoine ou de bicarbonate de soude.

 

L’herbe à puce décortiquée :

  • Elle est très répandue dans le sud-ouest du Québec, en particulier dans les clairières ou le long d’un cours d’eau.
  • Elle forme des petits buissons de moins d’un mètre de hauteur.
  • Ses feuilles sont nervurées et lustrées, regroupées en groupe de 3 feuilles, dont une plus longue que les deux autres.
  • Au printemps et en été, des petites fleurs blanc crème sont rassemblées à la base de ses feuilles.

 

 

2. La berce du Caucase

berce de caucase, heracleum_mantegazzianum
Crédit photo : Espace pour la vie

La sève de cette plante contient des agents toxiques photosensibilisants (appelés furanocoumarines) qui font en sorte que la peau devient extrêmement sensible au soleil. Ainsi, ce n’est pas tant l’exposition à la sève qui pose problème que l’exposition au soleil qui lui succédera! Désormais fragilisée, notre peau brûlera, carrément, même si elle a été protégée d’un écran solaire.

 

Les symptômes de rougeurs, les ampoules et les lésions ressemblant à des brûlures se manifestent 48 heures après l’exposition. On les traite comme telles, c’est-à-dire des compresses froides, des bains d’avoine, voire des crèmes conçues pour soulager les brûlures. Surtout, on recouvre jusqu’à guérison toute peau exposée — le soleil, c’est fini! D’ailleurs, si on pense avoir été en contact avec la berce du Caucase, on peut réagir immédiatement en couvrant notre peau pour limiter les risques de brûlures. On veillera aussi à laver tout vêtement exposé à l’eau chaude, comme la sève peut être tenace et se répandre à retardement sur notre peau.

 

À noter : la guérison des lésions peut prendre une semaine, mais la peau peut demeurer sensible au soleil pendant des mois.

 

La berce à Caucase décortiquée :

  • Elle aime les milieux humides où on retrouve de l’activité humaine (le bord de route, dans les fossés, etc.). Cette dernière est d’ailleurs responsable de son apparition dans la province.
  • Ses plants peuvent atteindre une taille entre 2 et 5 mètres de hauteur : elle est massive!
  • Elle présente des petites fleurs blanches formant un parapluie.
  • Ses feuilles sont immenses et dentelées.
  • Sa tige est tachetée de petites marques rouge pourpre.

 

 

3. L’ortie commune ou grande ortie

Urtica_dioica
Crédit photo : Wikipedia

On connaît peut-être bien les vertus de l’ortie, dont les feuilles et les racines sont parfois utilisées en phytothérapie pour profiter de plusieurs prétendues qualités médicinales telles que des propriétés diurétiques, anti-inflammatoires, astringentes et même cicatrisantes. Attention : il faut quand même se méfier des poils urticants de sa tige et de ses pétioles!

 

Par un simple contact, ces petites aiguilles pénètrent notre peau pour y déverser leur toxine… et voilà, une éruption cutanée douloureuse, qui occasionne des démangeaisons et même de l’engourdissement. Pour se soulager, on traîne l’attirail habituel : eau et savon, compresse froide, crème ou solution à base d’avoine ou de bicarbonate de soude.

 

L’ortie commune décortiquée :

  • Les plants atteignent environ un mètre de hauteur.
  • Sa tige et ses pétioles sont recouverts de petits poils urticants.
  • Ses feuilles sont vert foncé et dentelées.
  • Ses petites fleurs, blanches, sont regroupées en grappe.

 

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