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Emily Kay-Rivest: s’impliquer pour la santé des jeunes

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Hautement préoccupée par l’épidémie d’obésité et de diabète chez les jeunes, Emily Kay-Rivest a décidé de les faire bouger.  

Emily Kay-Rivest: s’impliquer pour la santé des jeunes

Emily Kay-Rivest étudie en troisième année de médecine à l’Université McGill. Pour elle, la clé de la santé réside dans la prévention. « Quand les enfants sont jeunes, ils bougent beaucoup et je veux les inciter à conserver ce mode de vie. C’est ma façon de contribuer à en faire des adultes en santé ».  

 

Il y a deux ans, elle s’est jointe à Vitamin Sport, un organisme sans but lucratif qui a pour mission de fournir un environnement sportif amusant, sécuritaire et accessible aux élèves du primaire. Pour ce faire, une trentaine d’étudiants en médecine ou en médecine dentaire de l’Université McGill animent bénévolement des activités après l’école.

 

« Ce programme permet de sensibiliser les enfants à l’importance des saines habitudes de vie, explique l’étudiante de 25 ans. En plus d’organiser des activités sportives (jeux de ballon, courses à obstacles, sports d’équipe), nous animons des ateliers de nutrition. Nous privilégions une approche ludique plutôt qu’académique. Ainsi, nous avons inventé une chasse au trésor dont le but est de trouver des aliments appartenant aux divers groupes du Guide alimentaire canadien. Une autre activité consiste à composer un petit-déjeuner idéal. Les élèves adorent ça! »

 

Forte de son expérience de gymnaste et d’entraîneuse, Emily Kay-Rivest excelle à motiver les jeunes. « Je les encourage sans cesse afin de leur donner confiance en leurs capacités. Chez Vitamin Sports, nous ne misons pas sur la compétition, mais plutôt sur le dépassement de soi », précise celle qui s’est d’ailleurs mérité, en 2013, une bourse de 4 000 $ de Forces Avenir soulignant son implication auprès des jeunes.

 

La dynamique étudiante reçoit souvent des témoignages touchants. Certains parents lui confient n’avoir jamais vu leur enfant participer avec autant d’entrain à des activités sportives. Autre preuve de succès : lorsque des parents se présentent avant la fin de l’atelier pour ramener leurs bambins à la maison, ces derniers refusent parfois de partir…

 

Le programme Vitamin Sport est actuellement implanté dans deux écoles montréalaises. La directrice de l’une d’elles, très satisfaite de l’expérience, affirme que les élèves aimeraient que ces activités aient lieu cinq jours par semaine au lieu d’un seul! Des initiatives semblables pourraient voir le jour sous peu, car l’équipe de Vitamin Sport travaille à compiler les activités qu’elle a développées pour en faire un guide de référence.     

 

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