Saine alimentation

4 conseils pour combattre la malbouffe à la cafétéria de l’école

Les établissements de restauration rapide sont de féroces compétiteurs pour les cafétérias en milieu scolaire, qui offrent des options plus saines au menu. Comment concurrencer les chaînes de fast-food et leurs repas économiques?

 
4 conseils pour combattre la malbouffe à la cafétéria de l’école

Saviez-vous que 37 % des écoles publiques au Québec sont situées à 15 minutes de marche ou moins d’un établissement d’une chaîne de restaurants rapides?

 

Au Québec, près d’un jeune sur quatre souffre d’embonpoint ou d’obésité. Si le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport a introduit, en 2007, une politique pour une saine alimentation dans l’ensemble des écoles du Québec, l’offre des établissements de restauration rapide à proximité des écoles est toujours présente… et alléchante.

 

Menu santé : trouver la bonne recette

À Papineauville, on a décidé d’agir pour faire compétition aux restaurants de fast-food à proximité. Avec l’aide de plusieurs partenaires, dont Québec en Forme, l’école Louis-Joseph-Papineau a créé une coopérative de solidarité qui s’occupe désormais de la cafétéria de l’école.

 

Un projet qui sensibilise les élèves à l’importance des saines habitudes de vie en leur proposant un menu santé, peu coûteux et attrayant. « À chaque fois qu’il y a un [jeune] de plus qui vient, on se dit qu’au niveau de l’alimentation, on vient de gagner pour la santé du jeune », indique le directeur de l’école, Jean Beauchamp.

 

 

4 conseils pour combattre la malbouffe à la cafétéria de l'école

 

1.  Impliquer des partenaires

Selon le directeur de l’école Louis-Joseph-Papineau, il est impossible de créer un tel projet sans les partenaires. Dans ce cas-ci, on s’est entouré de la MRC de Papineau, du Fonds d’économie sociale, de Québec en Forme, du CLSC, et de l’Alliance alimentaire Papineau.

 

2.  Répondre aux besoins des clients

À l’école Louis-Joseph-Papineau, on a sondé les élèves pour connaître leurs recettes préférées afin d’ajuster le menu. On propose donc des repas sains et nutritifs selon les préférences des étudiants.

 

3.  Impliquer le personnel et les élèves

Pour Jean Beauchamp, il est nécessaire de les impliquer pour développer leur sentiment d’appartenance et leur participation au projet.

 

4.  Faire connaître le projet

Publiciser le projet auprès des élèves, des professeurs et des parents, afin d’attirer le plus de clients possible.

 

 

Comment intervenir pour améliorer l’environnement alimentaire des jeunes?

Les municipalités peuvent modifier leur réglementation en matière d’urbanisme afin de limiter l’implantation de commerces de restauration rapide autour des écoles.

 

S’il n’est pas possible d’interdire spécifiquement une chaîne de restauration rapide ou de discriminer les types de restaurant en fonction de leur menu, les municipalités peuvent toutefois utiliser le règlement de zonage pour définir un usage «restauration rapide» et le permettre – ou le proscrire – dans certaines zones.

 

Consultez le document La zone-école et l’alimentation : des pistes d’action pour le monde municipal pour connaître les options.

 

Par l'équipe de Québec en Forme

 


Source:

  • Robitaille, E., Bergeron, P. et Lasnier, B., (2009). Analyse géographique de l’accessibilité des restaurants-minute et des dépanneurs autour des écoles publiques québécoises. Institut national de santé publique du Québec.
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