Lorsqu’un jeune souhaite faire carrière dans le sport professionnel, il doit être prêt à faire de nombreux sacrifices. Et ses parents aussi. La joueuse de soccer Marie-Ève Nault raconte son expérience.
Dès qu’elle a su se tenir sur ses deux jambes, Marie-Ève Nault a commencé à botter tout ce qui se trouvait sur son passage : les ballons, les jouets… et même le chien! Il était donc tout naturel pour ses parents de l’inscrire au soccer à 7 ans. Ce qui n’était pas une mauvaise idée, puisqu’elle a gagné la médaille de bronze avec son équipe aux Jeux olympiques de Londres en 2012.
Source: Internet
Un gain qui ne s’est pas fait sans effort. « C’est surtout au niveau des sorties et de l’alimentation qu’il faut faire des sacrifices. À 31 ans, je vois les gens de mon entourage acheter des maisons et avoir des enfants, mais mon rythme de vie ne me le permet pas encore », raconte celle qui partage présentement son temps entre le Québec et la Suède, où elle joue pour le KIF Örebro. « Être une joueuse professionnelle est un choix de vie et je l’assume. Et le soccer demeure malgré tout ma passion. »
Un choix de vie pour les jeunes…et leurs parents
Mais elle n’est pas la seule à avoir fait des concessions. L’implication de ses parents a aussi été nécessaire à l’atteinte de ses objectifs. « Au secondaire, je devais me rendre régulièrement au Centre national de haute performance de la Fédération de soccer du Québec à Montréal. Comme j’habitais à Trois-Rivières, il fallait faire l’aller-retour deux ou trois par semaine. Mon père prenait congé du travail. Il avait son entreprise et ça lui permettait de le faire, mais ce n’était pas évident », se remémore-t-elle.
Source: rds.ca
« Mes parents m’ont toujours supportée, sans jamais me pousser ou me mettre trop de pression. C’était mon choix », souligne celle qui aurait la même attitude face à un enfant souhaitant faire carrière dans le milieu sportif.
« Mes parents m’ont aidé à réaliser mon rêve de participer aux Jeux olympiques. Ça a été toute une expérience de pouvoir vivre ça. Ce serait donc la moindre des choses de faire de même si j’avais un enfant qui se destinait au sport professionnel. Je crois que chaque parent devrait aider son enfant à se réaliser, que ce soit dans le sport, la musique ou n’importe quel autre domaine!»