D’entrée de jeu, il est important de mentionner que très souvent, même s’il est vrai qu’il faut prévenir l’obésité chez nos jeunes, la préoccupation au sujet du poids prend une trop grande place et que cela peut nuire tout autant. Il est donc important, comme parent malgré nos inquiétudes, d’agir avec précaution.
Habituellement, si un enfant est suivi par un médecin, l’IMC (Indice de masse corporelle) est noté d’année en année. « Avant l’âge de 2 ans, on peut se fier aux rangs percentiles, explique la kinésiologue Marie-Eve Mathieu. Cependant, entre 2 et 20 ans, on doit calculer l’IMC. Mais contrairement aux adultes, on doit ensuite interpréter cette donnée. Pour ce faire, on utilise la notion de percentile de l’indice de masse corporelle pour évaluer si l’enfant a un problème de poids ou non. »
La première action à poser est alors de voir si le jeune suit sa courbe d’IMC ou si, au contraire, il y a un changement important vers la hausse. À noter que vers 6 ans, il y a un rebond d’adiposité (de gras). Le corps se prépare ainsi à une croissance accélérée. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. La kinésiologue, comme le fera le médecin de famille ou un expert en nutrition, se réfère alors aux courbes d’une table (grille) publiée notamment par l’Organisation mondiale de la santé, qui tient compte de l’âge et du sexe de l’enfant. Cette lecture nous donnera l’heure juste.
« La mesure du tour de taille est aussi une donnée intéressante, de plus en plus utilisée », stipule Marie-Eve Mathieu. Ce ratio ne doit jamais être plus grand que la moitié de la grandeur de l’individu. Or, comme elle le rappelle, il convient de l’utiliser avec répartie : « Se fier à cette unique valeur serait une erreur, l’enfant étant croissance. Toutefois, si l’on prend ses mesures régulièrement, il peut s’agir d’un bon comparatif! »
Il faut aussi prendre conscience que chaque personne possède son propre bagage génétique qui lui confère un poids et une rondeur qui lui sont propres. Ces traits génétiques, même s’ils sont différents des modèles de beauté fréquemment exposé dans les médias, ont aussi leur beauté et sont inoffensifs pour la santé.
Ceci étant dit, il est possible qu’effectivement, la prise de poids observée soit le reflet d’un trop grand apport énergétique par rapport aux dépenses de votre jeune.
Une alimentation équilibrée avec ça?
Maria Christina Ferreira, nutritionniste-diététiste à la clinique Kilo Solution de l’Île des Sœurs, est habituée de recevoir dans son bureau des jeunes adolescents accompagnés de leurs parents. « On ne vise jamais une perte de poids chez cette clientèle; il faut faire attention, ils sont encore en croissance. » Ce que l’on cible : le maintien du poids. En grandissant, l’enfant tendra naturellement vers un poids équilibré.
Pour la nutritionniste-diététiste, un poids santé va de pair avec de bonnes habitudes alimentaires. Pour ce faire, elle se fie au Guide alimentaire canadien. « Je prends en compte leur âge, leur grandeur, leurs besoins énergétiques, selon que l’enfant est actif ou pas. Je ne touche pas trop aux calories, je leur parle plutôt de portions. Et pour que ce soit le plus visuel possible, je sors mes aliments en plastique! » La spécialiste peut alors montrer le volume de ce que représente une portion de viande, de produits céréaliers ou de légumes.
« On doit manger toutes les trois heures, d’où l’importance des collations, si l’on veut avoir un niveau d’énergie stable durant nos activités, tout au long de la journée », insiste-t-elle. Certains jeunes, dans l’espoir de perdre du poids, sautent le petit-déjeuner. Ce faisant, il arrive qu’ils mangent deux ou trois fois trop par la suite.
Ces dernières consignes servent de guides pour une saine alimentation, mais il demeure important pour les jeunes (comme pour les adultes) d’apprendre à respecter leurs signaux de faim et de la satiété, ainsi que d’éviter les restrictions alimentaires et les diètes.
Au passage, Maria Christina Ferreira fait aussi de la sensibilisation auprès des parents, qui sont parfois obnubilés par l’apparence, les régimes, les diètes… une obsession qui se communique souvent à leur progéniture! Il faut faire attention.
Les deux spécialistes recommandent un suivi régulier avec le médecin de famille de votre préado, pour avoir des références du poids et de la taille sur une longue période de temps.
Comment calculer son IMC? |
Pour procéder au calcul de l’indice de masse corporelle (IMC), on applique la formule suivante : IMC (kg/m2) = Poids en kg / (Taille en mètre) 2
Chez l’adulte, le poids normal fait référence à un indice se situant entre 18,5 et 24,9. C’est alors que les risques de développer des problèmes de santé sont moindres. Chez le préado, en doit ensuite évaluer cette mesure en se référant à l’une des tables suivantes :
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Sources :
Références:
Comment savoir si mon enfant est en surpoids?
Votre préado semble avoir pris du poids. Est-ce une simple perception ou la réalité? S’il y a gain de poids, comment savoir si c’est normal… ou pas? On fait le point sur la question.
D’entrée de jeu, il est important de mentionner que très souvent, même s’il est vrai qu’il faut prévenir l’obésité chez nos jeunes, la préoccupation au sujet du poids prend une trop grande place et que cela peut nuire tout autant. Il est donc important, comme parent malgré nos inquiétudes, d’agir avec précaution.
Habituellement, si un enfant est suivi par un médecin, l’IMC (Indice de masse corporelle) est noté d’année en année. « Avant l’âge de 2 ans, on peut se fier aux rangs percentiles, explique la kinésiologue Marie-Eve Mathieu. Cependant, entre 2 et 20 ans, on doit calculer l’IMC. Mais contrairement aux adultes, on doit ensuite interpréter cette donnée. Pour ce faire, on utilise la notion de percentile de l’indice de masse corporelle pour évaluer si l’enfant a un problème de poids ou non. »
La première action à poser est alors de voir si le jeune suit sa courbe d’IMC ou si, au contraire, il y a un changement important vers la hausse. À noter que vers 6 ans, il y a un rebond d’adiposité (de gras). Le corps se prépare ainsi à une croissance accélérée. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. La kinésiologue, comme le fera le médecin de famille ou un expert en nutrition, se réfère alors aux courbes d’une table (grille) publiée notamment par l’Organisation mondiale de la santé, qui tient compte de l’âge et du sexe de l’enfant. Cette lecture nous donnera l’heure juste.
« La mesure du tour de taille est aussi une donnée intéressante, de plus en plus utilisée », stipule Marie-Eve Mathieu. Ce ratio ne doit jamais être plus grand que la moitié de la grandeur de l’individu. Or, comme elle le rappelle, il convient de l’utiliser avec répartie : « Se fier à cette unique valeur serait une erreur, l’enfant étant croissance. Toutefois, si l’on prend ses mesures régulièrement, il peut s’agir d’un bon comparatif! »
Il faut aussi prendre conscience que chaque personne possède son propre bagage génétique qui lui confère un poids et une rondeur qui lui sont propres. Ces traits génétiques, même s’ils sont différents des modèles de beauté fréquemment exposé dans les médias, ont aussi leur beauté et sont inoffensifs pour la santé.
Ceci étant dit, il est possible qu’effectivement, la prise de poids observée soit le reflet d’un trop grand apport énergétique par rapport aux dépenses de votre jeune.
Une alimentation équilibrée avec ça?
Maria Christina Ferreira, nutritionniste-diététiste à la clinique Kilo Solution de l’Île des Sœurs, est habituée de recevoir dans son bureau des jeunes adolescents accompagnés de leurs parents. « On ne vise jamais une perte de poids chez cette clientèle; il faut faire attention, ils sont encore en croissance. » Ce que l’on cible : le maintien du poids. En grandissant, l’enfant tendra naturellement vers un poids équilibré.
Pour la nutritionniste-diététiste, un poids santé va de pair avec de bonnes habitudes alimentaires. Pour ce faire, elle se fie au Guide alimentaire canadien. « Je prends en compte leur âge, leur grandeur, leurs besoins énergétiques, selon que l’enfant est actif ou pas. Je ne touche pas trop aux calories, je leur parle plutôt de portions. Et pour que ce soit le plus visuel possible, je sors mes aliments en plastique! » La spécialiste peut alors montrer le volume de ce que représente une portion de viande, de produits céréaliers ou de légumes.
« On doit manger toutes les trois heures, d’où l’importance des collations, si l’on veut avoir un niveau d’énergie stable durant nos activités, tout au long de la journée », insiste-t-elle. Certains jeunes, dans l’espoir de perdre du poids, sautent le petit-déjeuner. Ce faisant, il arrive qu’ils mangent deux ou trois fois trop par la suite.
Ces dernières consignes servent de guides pour une saine alimentation, mais il demeure important pour les jeunes (comme pour les adultes) d’apprendre à respecter leurs signaux de faim et de la satiété, ainsi que d’éviter les restrictions alimentaires et les diètes.
Au passage, Maria Christina Ferreira fait aussi de la sensibilisation auprès des parents, qui sont parfois obnubilés par l’apparence, les régimes, les diètes… une obsession qui se communique souvent à leur progéniture! Il faut faire attention.
Les deux spécialistes recommandent un suivi régulier avec le médecin de famille de votre préado, pour avoir des références du poids et de la taille sur une longue période de temps.
Pour procéder au calcul de l’indice de masse corporelle (IMC), on applique la formule suivante : IMC (kg/m2) = Poids en kg / (Taille en mètre) 2
Chez l’adulte, le poids normal fait référence à un indice se situant entre 18,5 et 24,9. C’est alors que les risques de développer des problèmes de santé sont moindres. Chez le préado, en doit ensuite évaluer cette mesure en se référant à l’une des tables suivantes :
Sources :
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