Rôle du parent

Parents : attention à la surprotection!

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Vouloir protéger son enfant, c’est un réflexe naturel. Mais si on allait trop loin? Si on empêchait les jeunes de se développer adéquatement par le jeu? Regard sur la surprotection parentale. 

Parents : attention à la surprotection!
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Saviez-vous qu’on recommande aux enfants de 5 à 17 ans la pratique d’une activité physique de de niveau modéré à intense 60 minutes… à chaque jour? Au Canada, moins d’un enfant sur 10 rencontre ces recommandations. 

 

On sait désormais que la pratique d’activité physique de façon régulière améliore la santé physique et psychologique et chez les élèves, apporte de meilleurs résultats scolaires.

 

 

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Parmi les facteurs qui empêchent les enfants de faire du sport, on retrouve la surprotection parentale. En voulant bien faire, certains parents transmettent à leurs enfants des inquiétudes quant à la sécurité, ce qui diminue les risques et défis que peut prendre l’enfant. Comment diminuer nos ardeurs de parents-protecteurs? 6 astuces.

 

1. Comprendre ce qu’est le « parent hélicoptère » ou l’«hyper-parent ».  

« Les parents hélicoptères essaient de résoudre les problèmes de leurs enfants et de les protéger de tous dangers tandis que l’hyperparentalité (représente) la prise en charge complète des responsabilités des enfants (et) des exigences de performances élevées à l’égard des enfants » (Janssen, 2015, cité dans Les préoccupations parentales en tant qu’obstacles à la pratique de l’activité physique chez les enfants et adolescents, Bulletin de l’Observatoire québécois du loisir, vol 4, no 17, 2017)

 

2. Éviter… l’évitement 🙂

Il est souvent tentant d’empêcher nos enfants de faire telle pirouette ou d’essayer tel jeu au parc. En ayant la confiance de se donner des défis, les enfants apprendront à se dépasser physiquement.

 

3. Développer la mobilité indépendante

En encourageant notre enfant, si son âge le permet, à se déplacer dans le quartier, sans la supervision d’un adulte, il apprendra les bases du transport actif. Encouragez-le à partir à pied, en vélo ou à trottinette sur les rues sécuritaires de votre quartier.

 

4. Ne pas laisser les obstacles extérieurs empêcher nos enfants de jouer

 

Oui, il y a des devoirs à remettre, des leçons à apprendre. Il fait froid ce matin, et demain, il fera peut-être trop chaud ou il pleuvra. Encourager son enfant à sortir et à jouer dehors malgré la météo ou les autres contraintes est bénéfique.

 

5. Encourager la mise en place d’environnements favorables

Si vous le pouvez, faites passer le message aux élus! Avec des rues sécuritaires, des parcs invitants, des aires de jeu dans les espaces publics, il sera beaucoup plus facile pour les jeunes et leurs parents de donner libre cours au jeu libre à l’extérieur.

 

 

6. Donner l’exemple

En se dépassant, en prenant des risques, en osant essayer de nouveaux sports, il est possible de donner l’exemple d’une vie active et enrichissante!

 

Pour aller plus loin, découvrez le contenu de la conférence donnée par le journaliste François Cardinal sur le jeu libre extérieur pour 100 degrés.

 

Un outil précieux pour le jeu risqué

Consultez la brochure Sécurité bien dosée, enfant comblé, qui offre aux adultes (intervenants ou parents) des pistes de réflexion sur l’importance de la sécurité bien dosée et de la prise de risque pour le développement de l’enfant ainsi que sur le rôle qu’ils peuvent jouer.

 

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