Rôle du parent

La conciliation travail, famille, et activité physique: c’est possible!

Opinion -

[Article mis à jour] Mon garçon de 13 ans est un passionné de soccer. Il a commencé à jouer à l’âge de quatre ans et a vite démontré un certain talent pour ce sport. Aujourd’hui, il évolue au niveau compétitif et fréquente un programme de sport-étude dans une école publique. Selon la période de l’année, il peut s’exercer entre 10 et 20 heures par semaine.

La conciliation travail, famille, et activité physique: c’est possible!
Thèmes abordés

Lorsque le sport de compétition s’installe dans la famille, c’est un élément supplémentaire à considérer dans l’agenda. Plusieurs amis me demandent comment je fais pour y arriver avec un enfant qui pratique son sport trois à quatre fois par semaine, combiné à mon travail et mes obligations. J’ai développé plusieurs trucs pour concilier famille, sport, études et travail. La solution de l’équation? L’organisation!

 

5 astuces pour s’organiser :

  • Planifier le quotidien

Premièrement, je cuisine mes repas d’avance. Ainsi, je n’ai pas à me casser la tête lorsque vient le temps de souper le soir d’une pratique ou d’un match. Je m’assure également d’avoir des collations légères pour les fringales d’avant-match.

 

  • Rentabiliser son temps durant les pratiques

Pendant une pratique, j’en profite pour travailler, régler les tâches ménagères, cuisiner ou faire du sport. Cependant, je ne prends aucun autre engagement lorsqu’il y a un match de soccer au programme.

 

  • Jumeler un tournoi à une activité familiale

Un tournoi durant l’été? J’y combine une fin de semaine de camping, même si le tournoi se déroule à 45 minutes de la maison. Les garçons adorent! D’autres parents embarquent aussi, donc peu importe l’issue du tournoi, les jeunes en gardent toujours un excellent souvenir.

 

  • S’entraider entre parents

L’entraide entre parents est un élément dont je ne pourrais me passer. Que ce soit pour le covoiturage, pour accueillir un enfant après l’école ou durant les journées pédagogiques, l’entraide est un des piliers essentiels pour ne pas perdre le cap! Je profite de l’aide des autres parents, et je m’assure de rendre la pareille en cas de besoin.

 

  • Transformer la passion en source de motivation

Dans notre famille, les études demeurent la priorité. Outre les bienfaits physiques, les enfants qui pratiquent un sport acquièrent la discipline, le respect des règles et consignes, le sens de l’organisation, la gestion du stress, la capacité de concentration, tous des atouts applicables aux études. Mon fils est conscient que pour continuer à pratiquer son sport dans le programme de sport-études, il doit obtenir de bons résultats scolaires. C’est facile pour lui de trouver la motivation nécessaire et il est très discipliné quand vient le temps d’étudier ou de faire ses devoirs. Il arrive à glisser ces périodes d’études entre ses horaires d’entraînement. Et comme ses amis partagent les mêmes intérêts que lui, ils se motivent les uns et les autres en se « récompensant » avec quelques tirs après une séance d’études!

 

 

Une source de fierté

Évidemment, la conciliation du sport dans l’agenda familial n’est pas toujours chose facile. Lorsque mon fils a obtenu un méritas d’Athlète par excellence de son équipe cette année, je considère avoir reçu une reconnaissance symbolique : accompagner mon enfant dans son évolution sportive et scolaire en vaut la peine. C’est sans doute ce qui me réchauffera le coeur en mars ou le jour de la fête des Mères, quand je devrai me présenter sur un terrain avec des mitaines et une tuque!

 

Et vous, comment conciliez-vous sport, études, travail et famille?

 

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