Retour en arrière
Flashback dans les années 80. J’ai peu de souvenirs d’activités sportives ou physiques pratiquées avec mes parents. Ceux que j’ai me sont toutefois chers : le patin à glace avec papa, les glissades en famille, le fort construit avec mes grandes sœurs, les jeux dans les feuilles mortes en compagnie de notre Saint-Bernard. De purs moments de bonheur.
Vous l’aurez compris, mes parents n’étaient pas sportifs, du moins, pas du type « sports organisés »; mes sœurs et moi non plus. En vieillissant, conscientes des bienfaits apportés par l’activité physique, nous avons tenté de renverser la vapeur. Pour nous, mais aussi pour les enfants.
L’exemple de Sœurette
J’ai beaucoup d’admiration pour ma sœur (nous la nommerons Sœurette, elle se reconnaîtra) qui a décidé de retrouver la forme après plusieurs années d’inactivité. Depuis que ses enfants sont tout petits, elle les encourage à être actifs : la piscine et la patinoire n’ont plus de secrets pour eux. Mais elle? Elle a veillé à la bonne forme de ses enfants, sans pour autant veiller à la sienne. Mais voilà que Sœurette, soutenue par son conjoint, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Elle en a eu assez d’avoir le souffle court seulement à monter quelques marches! Son objectif : vieillir en santé, être capable de suivre ses enfants et pouvoir ainsi les inspirer.
Depuis quelques mois, elle enchaîne donc marche, jogging, gym, danse de salon (oui, oui!), etc. Elle multiplie les activités en plein air et les loisirs actifs de toutes sortes… Bons pour la tête et le cœur, celui qui pompe comme celui qui aime (Participaction, 2011). Son mode de vie se conjugue ainsi aux rythmes d’activités spontanées.
Sœurette a-t-elle été influencée par de récentes campagnes de promotion de la santé? Fort possible. Mais, elle sait aussi que les enfants ont tendance à imiter le comportement de leurs parents (Participaction, 2011). En regardant leur mère se transformer, prendre plaisir à bouger, mon neveu et ma nièce apprennent les bienfaits d’un mode de vie actif. Un exemple qu’ils voudront répéter et qui sera bénéfique leur vie durant.
Ma sœur et son conjoint ne sont pas différents des autres parents. Leur agenda est chargé et le quotidien parfois infernal, tant ils sont occupés. Ensemble, ils ont toutefois pris le pari de vivre autrement. Petit à petit, randonnées pédestres et vélo se sont insérés entre les devoirs, l’épicerie, le bain… et les jeux vidéo! Les bénéfices ne se sont pas faits attendre : après quelques courbatures, la résistance à l’effort s’est accrue. Et ce n’est là qu’un début.
Des bienfaits reconnus
Cette histoire, bien réelle, rejoint la littérature. Le Comité scientifique de Kino-Québec (2011), dans une analyse des écrits sur le sujet, souligne que « Les activités physiques et sportives pratiquées durant l’enfance et l’adolescence ont des effets bénéfiques de mieux en mieux documentés sur plusieurs déterminants du bien-être psychologique et de la santé mentale ». Meilleure humeur, perception de l’image corporelle et estime de soi améliorées; stress et symptômes liés à la dépression et à l’anxiété à la baisse. Et tout ça, grâce à l’activité physique. Alors, pourquoi s’en priver ?
Être un papa ou une maman active, c’est savoir inspirer. C’est aussi donner des outils pour la vie. Et c’est particulièrement important à un âge où nos enfants sont en plein développement, tant physique que psychologique.
Sources
Comment (réussir à) intégrer l’activité physique à la routine métro-boulot-dodo
[Article mis à jour] Métro, boulot, dodo. La routine est pour plusieurs la même : repas expédiés en quatrième vitesse, course vers l’école, le travail, la garderie. Pris par les responsabilités quotidiennes, plusieurs parents ont de la difficulté à mener un style de vie actif. Et vous, y parvenez-vous?
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Flashback dans les années 80. J’ai peu de souvenirs d’activités sportives ou physiques pratiquées avec mes parents. Ceux que j’ai me sont toutefois chers : le patin à glace avec papa, les glissades en famille, le fort construit avec mes grandes sœurs, les jeux dans les feuilles mortes en compagnie de notre Saint-Bernard. De purs moments de bonheur.
Vous l’aurez compris, mes parents n’étaient pas sportifs, du moins, pas du type « sports organisés »; mes sœurs et moi non plus. En vieillissant, conscientes des bienfaits apportés par l’activité physique, nous avons tenté de renverser la vapeur. Pour nous, mais aussi pour les enfants.
L’exemple de Sœurette
J’ai beaucoup d’admiration pour ma sœur (nous la nommerons Sœurette, elle se reconnaîtra) qui a décidé de retrouver la forme après plusieurs années d’inactivité. Depuis que ses enfants sont tout petits, elle les encourage à être actifs : la piscine et la patinoire n’ont plus de secrets pour eux. Mais elle? Elle a veillé à la bonne forme de ses enfants, sans pour autant veiller à la sienne. Mais voilà que Sœurette, soutenue par son conjoint, a décidé de prendre le taureau par les cornes. Elle en a eu assez d’avoir le souffle court seulement à monter quelques marches! Son objectif : vieillir en santé, être capable de suivre ses enfants et pouvoir ainsi les inspirer.
Depuis quelques mois, elle enchaîne donc marche, jogging, gym, danse de salon (oui, oui!), etc. Elle multiplie les activités en plein air et les loisirs actifs de toutes sortes… Bons pour la tête et le cœur, celui qui pompe comme celui qui aime (Participaction, 2011). Son mode de vie se conjugue ainsi aux rythmes d’activités spontanées.
Sœurette a-t-elle été influencée par de récentes campagnes de promotion de la santé? Fort possible. Mais, elle sait aussi que les enfants ont tendance à imiter le comportement de leurs parents (Participaction, 2011). En regardant leur mère se transformer, prendre plaisir à bouger, mon neveu et ma nièce apprennent les bienfaits d’un mode de vie actif. Un exemple qu’ils voudront répéter et qui sera bénéfique leur vie durant.
Ma sœur et son conjoint ne sont pas différents des autres parents. Leur agenda est chargé et le quotidien parfois infernal, tant ils sont occupés. Ensemble, ils ont toutefois pris le pari de vivre autrement. Petit à petit, randonnées pédestres et vélo se sont insérés entre les devoirs, l’épicerie, le bain… et les jeux vidéo! Les bénéfices ne se sont pas faits attendre : après quelques courbatures, la résistance à l’effort s’est accrue. Et ce n’est là qu’un début.
Des bienfaits reconnus
Cette histoire, bien réelle, rejoint la littérature. Le Comité scientifique de Kino-Québec (2011), dans une analyse des écrits sur le sujet, souligne que « Les activités physiques et sportives pratiquées durant l’enfance et l’adolescence ont des effets bénéfiques de mieux en mieux documentés sur plusieurs déterminants du bien-être psychologique et de la santé mentale ». Meilleure humeur, perception de l’image corporelle et estime de soi améliorées; stress et symptômes liés à la dépression et à l’anxiété à la baisse. Et tout ça, grâce à l’activité physique. Alors, pourquoi s’en priver ?
Être un papa ou une maman active, c’est savoir inspirer. C’est aussi donner des outils pour la vie. Et c’est particulièrement important à un âge où nos enfants sont en plein développement, tant physique que psychologique.
Sources
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