Le plus important: le soutien affectif
Professeure titulaire au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières et directrice du Laboratoire de recherche Éducation, culture et santé, Rollande Deslandes se consacre depuis de nombreuses années aux relations parents-enfants. Elle s’intéresse particulièrement à l’influence des pratiques parentales sur la réussite scolaire et les saines habitudes de vie des jeunes Québécois. Lorsqu’on lui demande comment agir pour inciter nos préados à bouger et à bien s’alimenter, sa réponse est sans détour. «Ce qui ressort dans toutes les études, c’est l’importance du soutien affectif. L’appui et les encouragements des parents jouent un rôle-clé dans la promotion de l’activité physique et des saines habitudes de vie.»
Être positif et chaleureux
Obliger notre préado à faire un sport contre son gré, le traiter de paresseux ou l’inquiéter avec son poids ou son apparence n’apportera rien de bon. Ça risque même d’entraîner l’inverse du résultat escompté. Les recherches de Rollande Deslandes démontrent clairement que les 9-13 sont réceptifs à l’influence de leurs parents, lorsque ces derniers manifestent leur intérêt à l’égard de la santé de leur enfant, l’encouragent à faire de l’activité physique par des compliments et des paroles positives et apportent leur soutien. Les discussions entre parents et enfants en lien avec l’activité physique exercent une influence favorable, à la condition qu’elles soient agréables.
Encourager avant tout
Faut-il absolument pratiquer un sport ou faire des activités avec notre enfant pour l’inciter à bouger? Selon la professeure, ce n’est pas nécessaire. Lorsqu’on compare diverses pratiques parentales, on constate que les encouragements des parents et le respect de l’autonomie croissante de l’enfant ont plus d’influence que le fait d’agir comme modèles. Du moins, à court terme. Et si on choisit de faire une activité en famille, c’est très bien, ajoute Rollande Deslandes. Mais il faut alors que le climat familial soit plaisant. Sinon, c’est contre-productif.
Attention à la pression!
Motiver son préado nécessite du doigté. Si les encouragements sont toujours les bienvenus, il faut éviter d’avoir des attentes irréalistes qui peuvent lui causer de l’anxiété. Certains enfants vivent de la pression, déplore Rollande Deslandes. Quand la relation parent-enfant est harmonieuse, tous les messages passent mieux. Et plus un enfant se sent valorisé, plus il est réceptif à l’influence de ses parents.
Comment inciter son préado à bouger?
Les parents sont assurément les mieux placés pour encourager leurs enfants à faire de l’activité physique et à adopter de saines habitudes de vie. Mais quelle est la meilleure manière de les influencer positivement? Et comment s’assurer que le message passe?
Le plus important: le soutien affectif
Professeure titulaire au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières et directrice du Laboratoire de recherche Éducation, culture et santé, Rollande Deslandes se consacre depuis de nombreuses années aux relations parents-enfants. Elle s’intéresse particulièrement à l’influence des pratiques parentales sur la réussite scolaire et les saines habitudes de vie des jeunes Québécois. Lorsqu’on lui demande comment agir pour inciter nos préados à bouger et à bien s’alimenter, sa réponse est sans détour. «Ce qui ressort dans toutes les études, c’est l’importance du soutien affectif. L’appui et les encouragements des parents jouent un rôle-clé dans la promotion de l’activité physique et des saines habitudes de vie.»
Être positif et chaleureux
Obliger notre préado à faire un sport contre son gré, le traiter de paresseux ou l’inquiéter avec son poids ou son apparence n’apportera rien de bon. Ça risque même d’entraîner l’inverse du résultat escompté. Les recherches de Rollande Deslandes démontrent clairement que les 9-13 sont réceptifs à l’influence de leurs parents, lorsque ces derniers manifestent leur intérêt à l’égard de la santé de leur enfant, l’encouragent à faire de l’activité physique par des compliments et des paroles positives et apportent leur soutien. Les discussions entre parents et enfants en lien avec l’activité physique exercent une influence favorable, à la condition qu’elles soient agréables.
Encourager avant tout
Faut-il absolument pratiquer un sport ou faire des activités avec notre enfant pour l’inciter à bouger? Selon la professeure, ce n’est pas nécessaire. Lorsqu’on compare diverses pratiques parentales, on constate que les encouragements des parents et le respect de l’autonomie croissante de l’enfant ont plus d’influence que le fait d’agir comme modèles. Du moins, à court terme. Et si on choisit de faire une activité en famille, c’est très bien, ajoute Rollande Deslandes. Mais il faut alors que le climat familial soit plaisant. Sinon, c’est contre-productif.
Attention à la pression!
Motiver son préado nécessite du doigté. Si les encouragements sont toujours les bienvenus, il faut éviter d’avoir des attentes irréalistes qui peuvent lui causer de l’anxiété. Certains enfants vivent de la pression, déplore Rollande Deslandes. Quand la relation parent-enfant est harmonieuse, tous les messages passent mieux. Et plus un enfant se sent valorisé, plus il est réceptif à l’influence de ses parents.
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