À 13 ans, Clémence Bouillé ne courait pas. La jeune fille ne pratiquait, pour ainsi dire, aucune activité physique sur une base régulière. C’est lorsqu’une ambassadrice de Fillactive s’est présentée à son école qu’elle a eu la piqure.
Avec une poignée d’amies, elle s’est alors engagée dans un programme d’entraînement avec l’objectif de courir une distance de 10 kilomètres. Trois ans plus tard, Clémence court toujours, et plus que jamais.
Si ce n’avait été de Fillactive, Clémence ne se serait certainement pas, de son propre aveu, aventurée sur la voie de la mise en forme « Quand j’ai commencé, je ne courais pas pantoute. C’est vraiment grâce à Fillactive que j’ai eu le goût de m’y mettre et de continuer les autres années. Fillactive est un programme structuré. Quand tu veux commencer la course et que tu ne sais pas trop comment faire, c’est vraiment bien. On te donne des trucs, un dépliant pour t’entraîner à la maison. Sans compter qu’une nutritionniste te montre comment bien manger pour mieux courir, plein d’informations que je ne connaissais pas », signale-t-elle.
« Maintenant, je suis moins gênée quand je cours. Comme on est juste entre filles, on n’a pas à se soucier de quoi on a l’air. On ne se juge pas entre nous. On est toutes des filles, on est toutes dans la même gang, dans le même bateau. Après, lorsqu’on court seule durant l’été, cette expérience nous aide à être plus confiantes », remarque-t-elle.
Les bienfaits de la course à pied
Pour Clémence, les bénéfices engendrés par l’entraînement physique sont nombreux. Non seulement le programme Fillactive lui a permis de développer une bonne forme physique, mais elle peut également s’amuser avec ses amies. Après trois ans de course à pied, la jeune fille s’aperçoit que la pratique de l’activité physique entraîne dans son sillage une foule de bienfaits insoupçonnés.
« On se sent tout le temps mieux après avoir couru, renchérit l’adolescente. Quand on passe une mauvaise journée et qu’on va courir après, ça va mieux. Et puis, j’ai découvert que ça m’aide beaucoup à me concentrer. Quand je vais courir avant de faire mes devoirs, ça va super bien. Pendant les examens, j’étais très stressée et j’avais de la misère à dormir. La course a beaucoup aidé. »
La coureuse encourage celles qui souhaiteraient entreprendre le programme Fillactive, à l’instar des 95 000 jeunes filles qui ont fait de même depuis 2007. « Il faut foncer et ne pas avoir peur de s’engager dans cette gang-là. Tout ce qui va en ressortir c’est du plaisir et des bienfaits », résume-t-elle.
« Contaminer » son entourage
Un point de vue partagé par les membres de sa famille qui, une fois inspirés par la jeune fille, se sont mis – ou remis – à l’entraînement. « Cette année, je suis allée courir le 10 kilomètres au marathon d’Ottawa avec mon père. Il faisait de la course lorsqu’il était plus jeune, mais il avait arrêté. Lorsqu’il m’a vue en faire, il a recommencé à courir. Maintenant, on s’encourage l’un et l’autre. Je tente aussi d’influencer ma sœur pour qu’elle m’accompagne, et ça commence à marcher », lance Clémence en riant.
« C’est exactement ce qu’on souhaite », se réjouit la directrice des communications de Fillactive, Marie Lemire. Cette dernière appelle de ses vœux des Fillactives qui « contamineront » leur entourage et qui, à leur manière, deviendront des « ambassadrices » de l’activité physique.
Se surpasser
Aujourd’hui, Clémence a 16 ans. En septembre prochain, elle s’inscrira pour une quatrième année consécutive au défi Fillactive. Son ambition n’est plus seulement de doubler la ligne d’arrivée, mais bien de battre son propre record au chronomètre.
Pour plus de détails sur l’organisation, ou pour savoir comment intégrer le programme dans une école, consultez le site Internet de Fillactive.
Vous chezchez d’autres idées pour faire bouger les filles? Consultez notre dossier Filles et activité physique.
