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L’impact du sport chez les jeunes présentant une déficience

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Stéphanie a été qualifiée aux derniers Jeux du Canada en Olympiques spéciaux. Océane est la plus jeune patineuse à avoir participé aux Jeux du Québec dans cette même catégorie. Portrait de deux jeunes filles pas comme les autres…

L’impact du sport chez les jeunes présentant une déficience

Stéphanie a 20 ans. Elle est trisomique et pratique le patinage artistique depuis déjà 17 ans. Elle a cumulé les médailles malgré les difficultés liées à la technique de ce sport. « Stéphanie a acquis beaucoup d’autonomie grâce au sport, surtout lorsqu’elle a dû partir aux Jeux du Québec sans nous. Elle n’avait que 12 ans, raconte son père François. Pour elle, c’est toujours une grande fierté de rapporter une médaille, mais ce qu’elle aime particulièrement, c’est retrouver ses amis en compétition.

Le patinage lui donne une belle estime d’elle-même et contribue grandement à la maintenir en forme. C’est un sport qui donne un bon tonus musculaire et demande de l’équilibre, ce qui est bon pour Stéphanie », explique François. De son côté, la jeune fille dit que patiner lui permet de relaxer et d’apprendre beaucoup de choses.

Océane a 6 ans. Elle est autiste et patine quant à elle depuis l’âge de 2 ans. « Elle a gagné énormément d’estime de soi, de normalisation. Patiner lui donne un statut. À l’école, c’est difficile pour elle, mais quand elle va patiner avec sa classe, elle est meilleure que tous les autres. Leur regard est donc différent et elle se sent fière. Souvent fermés sur eux-mêmes, les autistes redoutent le bruit et la foule. Océane s’y est habituée à force de fréquenter les arénas, de faire des compétitions et des spectacles. Ça lui a permis de s’ouvrir. Pour elle, le patin, c’est une béquille, un tremplin pour aller plus loin », »raconte son père Claude.

 

Les deux patineuses Stéphanie et Océane.

 

Persévérer malgré les difficultés

Les parents de ces deux championnes s’entendent pour dire que le sport est essentiel dans l’épanouissement de leurs filles, et qu’il ne faut jamais baisser les bras, car forcément, il y a des moments très difficiles. « Au début surtout, c’était souvent dur. Océane pouvait débarquer de la glace au bout de 5 minutes. Il faut bien préparer ses journées », confie son père. François conseille de persévérer, d’encourager ses enfants malgré leurs difficultés ou leurs déficiences.

 

La pratique d’un sport représente donc un atout considérable pour les jeunes vivants avec une déficience. Du golf au soccer, le site d’Olympiques spéciaux Québec liste d’ailleurs de nombreux sports qu’ils peuvent pratiquer. L’important est que l’enfant en trouve un qu’il aime pratiquer pour qu’il se sente valorisé et bien dans sa peau.

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