Certaines villes font rêver les parents qui aimeraient que leurs enfants utilisent davantage le vélo pour se déplacer. Histoire de vous mettre des étoiles dans les yeux, voici le palmarès 2015 des meilleures villes cyclables au monde. Seule représentante canadienne, Montréal s’y retrouve.
20 meilleures villes cyclables au monde (2015) |
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Ce classement, qui a été développé en 2011 par le magazine WIRED en collaboration avec d’autres organisations, accorde des points aux villes qui font des efforts pour rétablir la place de la bicyclette dans l’espace urbain et pour en faire un moyen de transport pratique, faisable et accepté. Les villes reçoivent entre 0 et 4 points pour chacun des 13 critères qui, ensemble, forment l’Index copenhagenize.
Copenhague en tête de liste
Est-on surpris de voir la capitale danoise trôner au sommet de ce palmarès? Depuis quelques années, Copenhague dispute la première place à Amsterdam, la capitale des Pays-Bas. Copenhague a dû travailler fort pour regagner la tête du classement. Les éléments qui ont fait la différence? Favoriser le transport actif et investir dans les infrastructures, voilà comment la ville a déclassé Amsterdam, qui était en pôle en 2013.
L’Amérique du Nord à la traîne
Seulement deux villes nord-américaines comptent parmi les 20 du classement. Minneapolis, au Minnesota, qui a des conditions hivernales semblables aux nôtres, a fait son apparition au palmarès en se hissant au 18e rang devant Montréal, qui est passé de la 13e place, en 2013, à la 20e, en 2015. Même si la métropole québécoise continue d’impressionner avec ses kilomètres de pistes cyclables et ses aménagements, les juges considèrent que la ville s’est assise sur ses lauriers et qu’elle a cessé d’innover, elle qui a déjà occupé le 5e rang du classement.
Le Danemark et les Pays-Bas sont des exemples en matière de villes cyclables. La vision, la planification urbaine, la volonté politique de faire de la place au transport actif, notamment pour le vélo, l’engagement pour créer des espaces cyclables sécuritaires et pratiques et l’investissement nécessaire pour les réaliser, expliquent pourquoi elles sont en avance. Vivement que ces exemples soient repris ici, pour la santé et la sécurité de nos enfants et pour les nôtres.
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