Sports et plein air

Le triathlon : un sport pour tous!

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Les 5 et 6 août prochains, Montréal vibrera au rythme du triathlon! Des athlètes de partout à travers le monde viendront courir, nager et pédaler dans les rues de la métropole. Le triathlon, un sport pour tous? Nous avons parlé à l’athlète Sarah-Anne Brault pour démystifier ce sport légendaire!

Le triathlon : un sport pour tous!

Deux volets différents se tiendront à Montréal : un volet amateur, ouvert à tous, et un volet élite, qui accueillera plusieurs athlètes du top 10 mondial, et dont Sarah-Anne Brault est porte-parole. WIXXMAG lui a posé 5 questions.

 

1. Quelle importance a le triathlon de Montréal dans le monde?

C’est la première fois qu’un événement d’une telle envergure va se tenir à Montréal. Notre triathlon sera  l’un des 9 arrêts dans le monde. Ça veut donc dire que les meilleurs au monde vont venir à Montréal pour courser!

 

Les distances sont comme les distances olympiques : on parle de 1500 m de nage, 40 km de  vélo, 10 km de course. Ça prend environ 2 heures.

 

Ce qui est cool, c’est que c’est bien organisé pour les spectateurs : les athlètes font de petites boucles, donc ils vont passer devant le même spectateur à chaque 7 minutes en vélo et à chaque 8 minutes en course. Quant à la natation, ça va se passer dans le fleuve!

 

2. Qu’est-ce qui t’a fait tomber en amour avec le triathlon?

Sarah-Anne Brault, numéro 74, quand elle a commencé à faire du triathlon!

 

La variété! Je nageais et je courais un peu, mais quand tu fais l’un ou l’autre à tous les jours, ça fait du bien de changer. Quand j’ai commencé le triathlon, pour nous, c’était un événement familial. L’été, on allait camper en famille et on faisait un triathlon le samedi matin. En m’entraînant de plus en plus, j’ai aimé le dépassement personnel. Ma force – et ma discipline préférée dans le triathlon – ça a toujours été le vélo!

 

3. En quoi le triathlon peut être une bonne activité physique pour les jeunes?

 

Oui, grâce à la variété : on ne se tanne jamais. Il faut avoir un peu de l’endurance, mais ça s’apprend très bien. Même si c’est un sport individuel, on s’entraîne souvent en groupe.. Ça amène aussi de bonnes valeurs selon moi, des belles habitudes de vie et une éthique de travail.

 

4. Plusieurs personnes disent être intimidés par l’idée de faire un triathlon. Pourquoi, selon toi?

C’est pas épeurant! C’est peut-être à cause des différents équipements nécessaires? On peut facilement s’équiper en usagé. Au fond, c’est une super belle façon de se dépenser et d’être dehors. On sent quand même que le sport est en train de prendre de plus en plus d’ampleur au Québec.

 

 

5. Maintenant que tu as pris ta « retraite » du triathlon, que fais-tu?

Je fais beaucoup de visites dans les écoles. On initie les jeunes en leur faisant faire un duathlon (avec course et vélo). Sinon, je rentre à la maîtrise en finance à McGill! En 10 ans sur  l’équipe nationale de triathlon, j’ai quand même toujours continué mes études. Il a fallu que j’apprenne à m’organiser vraiment jeune! J’ai appris à être efficace. J’ai appris l’anglais.  Je pense que mon entraînement m’a beaucoup aidée dans mes études.

 

Pour en savoir plus: 

 

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