Elle n’est ni réservée aux filles, ni un simple passe-temps artistique. La danse est plutôt un formidable moyen de bouger et de se découvrir!
Aimée Simard est professeure à l’École de danse Louise Lapierre, à Montréal, depuis 13 ans. Elle touche à pratiquement tous les styles de danse : hip-hop, contemporain, salsa ou reggaeton. La professeure et instructrice de Pilates est convaincue que la danse a des atouts physiques et psychologiques. « Oui, la danse est une activité sportive à part entière, mais je pense qu’elle peut aussi apporter une bonne dose de confiance en soi aux jeunes. »
Des parents estomaqués viennent régulièrement la remercier, après avoir vu leurs jeunes, parfois peu sûrs d’eux ou plutôt introvertis, se découvrir une nouvelle passion et l’exprimer devant un groupe. « Je vois beaucoup d’enfants ou d’adolescents laisser leur gêne au vestiaire en entrant dans leur cour de danse. Il y a une possibilité de s’affirmer, d’exprimer une émotion par la danse, qu’on ne trouve pas dans tous les sports. » La danse, un moyen de faire découvrir l’activité physique aux jeunes plus portés vers les arts que le sport? Pourquoi pas!
Mais la pratique de la danse apporte aussi des bénéfices physiques indéniables : endurance cardio-vasculaire, souplesse musculaire et articulaire, sens du rythme et de la coordination, équilibre. « Avec la danse, contrairement à un sport qui développerait uniquement les bras ou les jambes, c’est le corps au complet qui est sollicité », fait remarquer la professeure de 30 ans. Elle dit même observer des jeunes dont la posture s’est améliorée en dansant. Il faut dire que le tronc, en particulier les abdominaux, doit être solide pour bien danser.
Aimée Simard souligne aussi que durant une classe de danse, on ne fait pas qu’apprendre une chorégraphie : on débute par des exercices d’assouplissement, de musculation et des séances d’échauffement. « On fait des redressements assis et des push-ups en danse aussi! » ajoute-t-elle en riant.
Et les garçons?
Sans grande surprise, les cours que donne Aimée Simard sont majoritairement fréquentés par des filles. Mais les choses commencent à bouger dans les classes de danse. Notamment avec la popularité grandissante des cours de hip-hop, que plusieurs garçons n’hésitent plus à adopter. Chez Louise Lapierre, on a même mis sur pied un programme exclusivement réservé aux jeunes danseurs en herbe. Le programme explore différents types de danse et espère attirer les garçons plus réticents à se joindre aux groupes de filles. Il est offert aux garçons de 8 à 11 ans et de 11 à 15 ans.
De la danse, un peu partout
Voici un bref survol des écoles de danse de la province qui offrent des cours aux enfants et aux adolescents. Plusieurs écoles offrent des programmes de sport-études ou des camps de jour. Informez-vous!
- École de danse Louise-Lapierre (Montréal)
- École de danse Claude Pilon (Laval)
- École des Axées danse (Saint-Hubert)
- Danse Attitude (Québec)
- L’Académie de danse du Saguenay
- École Sens et Danses (Val d’Or)
- Studio danse Montréal