Grâce à un nouveau sport importé d’Europe, petits et grands n’ont qu’à pénétrer dans une bulle gonflable et lutter, tels des sumos transparents, pour la possession d’un ballon de soccer.
Avant de poursuivre votre lecture, prenez quelques secondes pour aller visionner une vidéo de ce sport complètement loufoque, qui a été popularisé sous le nom de bubble football. Non, vous ne rêvez pas ! Il y a bien des bulles géantes sur deux pattes qui courent et rebondissent après être entrées en collision.
Eric Quentin a tant ri quand on lui a fait voir pareille vidéo, il y a deux ans, qu’il a eu envie d’importer l’expérience au Québec. Avec ses trois grands garçons, qui sont ses partenaires d’affaires, il a d’abord cherché un nouveau nom significatif. « Bubble football étant l’appellation européenne, je préférais trouver une identité propre au Québec. C’est pour ça qu’on a lancé Sumo Soccer, qui se dit aussi bien en français qu’en anglais », explique M. Quentin. D’autres entreprises de location de bulles ont également vu le jour, entre autres le Bubble Football, dans la région de Québec et Saguenay.
Au départ, l’objectif de Sumo Soccer était d’offrir une activité de consolidation de l’esprit d’équipe en entreprise (team building), mais l’engouement pour ce sport s’est rapidement propagé aux écoles et municipalités désireuses de faire vivre fous rires et émotions fortes à leur population. Eric Quentin souligne qu’une partie devient toujours un événement, car il est aussi drôle de jouer que de regarder.
Deux tailles de bulles
Les bulles gonflables ont la forme d’un beigne, à l’intérieur duquel se glisse le joueur. « En fait, c’est comme si tu mettais un sac à dos, décrit Eric Quentin. Les attaches vont sur les épaules et les mains dans les poignées à l’avant pour garder l’équilibre. » Les fillettes et les garçons peuvent s’adonner au sumo soccer dès qu’ils atteignent la taille de 1, 15 mètres (tout près de 4 pieds). Ils enfilent alors une bulle d’enfant, alors qu’à partir de 1,50 m, ils opteront plutôt pour la taille adulte.
Ce dernier constate que ce n’est que vers 8 ou 9 ans que les jeunes osent jouer véritablement. Avant cela, les petits se bousculent moins, étant trop occupés à examiner l’intérieur de la bulle.
Du soccer… ou presque
Même si le sumo soccer s’apparente au soccer, il présente d’importantes distinctions comme l’absence de touche, de la règle du hors-jeu et même de gardien. Pour avoir le droit de plaquer un adversaire, il faut absolument apparaître dans son champ de vision. Les équipes sont formées de quatre joueurs ou plus et parviennent à se reconnaître entre elles soit par la couleur des bulles transparentes ou par des dossards.
Le président de l’entreprise assure que la pratique du sumo soccer est sécuritaire. Jusqu’à présent, aucun incident majeur ne s’est produit en quelque 300 événements.
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