BMX: du vélo INTENSE!

« J’étais à la recherche d’un sport de famille, quelque chose qu’on allait faire ensemble. Il n’était pas question de rester assise, divisée entre les estrades de soccer et de football de mes trois enfants. Quand j’ai vu qu’un club de BMX ouvrait dans la région, je me suis dit que c’était le sport parfait pour notre famille hyper dynamique », témoigne Kizzy Simoneau.

Un sport cycliste trop extrême?

Le BMX de course est sans contredit un sport très intense : 8 coureurs en piste, qui ont environ 40 secondes pour franchir la ligne d’arrivée après un parcours tumultueux. Mais le BMX n’est pas pour autant un sport extrême ou dangereux. « Un sport extrême? Ça dépend de la façon dont on le pratique », répond Hans Lambert, entraîneur- chef de BMX Rive-Sud, habitué de rassurer les parents parfois nerveux. « Les cours de BMX récréatifs ont deux objectifs, dit l’entraîneur : avoir du plaisir et profiter du vélo. »

L’entraîneur travaille la base avec les jeunes cyclistes récréatifs : « Il n’est pas question de se lancer dans des sauts avant de maîtriser son vélo! » Cette maîtrise se développe notamment dans différents jeux sur deux roues, par exemple l’épreuve du carré, où le jeune doit pédaler très lentement et suivre les lignes d’un carré sans perdre l’équilibre, ou celle où il doit ramasser au sol un objet en roulant à toute vitesse. Amusant! Mais ce qu’aiment Elliot, Jules et Léo à l’unanimité dans le BMX : « L’adrénaline! »

Un sport en développement

Depuis son entrée aux Jeux olympiques en 2008, le BMX gagne en popularité. Les clubs se multiplient à travers la province, de même que des installations de grande qualité.

Comme le BMX est un sport très technique qui doit être maîtrisé; des cours supervisés par un entraîneur sont recommandés pour s’y initier.