Pratico-pratique

S’habiller pour jouer dehors sans se ruiner

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En 2015, pas question que la marmaille rentre transie de froid après une activité hivernale. On s’habille chaudement, en oignons, et pour pas cher, en scrutant les « z’internet ». Voici quelques trucs.

S’habiller pour jouer dehors sans se ruiner

Grâce aux nouvelles fibres, on dit au revoir à l’humidité et bonjour au plaisir. En plus, on n’a pas besoin de payer une fortune pour être confortable, beau temps, mauvais temps. Voici comment faire. 

 

1. On privilégie le multicouche

En hiver, le principe de la « pelure d’oignon », comme on appelle communément le multicouche, est un incontournable : il s’agit de superposer des vêtements chauds et confortables, ce qui maximisera le plaisir de nos jeunes… qui pourront s’amuser dehors plus longtemps.

 

Pour une activité qui « bouge », comme le ski de fond, la randonnée, la raquette, etc., on cherche d’abord à évacuer la transpiration, pour ne pas attraper froid en raison de l’humidité que le corps produira nécessairement.

 

2. On évite le coton

En hiver, la fibre de coton, qui absorbe la transpiration, est à éviter à tout prix. Cette fibre naturelle conserve l’humidité, qui reste donc prise près de la peau et la fait rapidement geler. Alors, exit le coton en hiver!

 

3. Les couches

Voici comment se décline le principe du multicouche :

  • le vêtement de base servira à évacuer la transpiration. Il sera fait, par exemple, de laine de mérinos, de polyester ou d’autres fibres synthétiques;
  • la couche intermédiaire servira principalement à conserver la chaleur (polyester, laine polaire, duvet, etc.);
  • finalement, la « coquille » servira de protection extérieure contre le froid, l’eau et le vent. Cette dernière couche devrait aussi laisser l’humidité s’échapper. Côté matériaux, on recherche des tissus imperméables comme le Gore-Tex®.

 

Et surtout, on n’oublie pas de bien couvrir les extrémités : tête, cou, mains, pieds. Il faudra parfois quelques essais et erreurs pour obtenir le bon nombre de « pelures », mais mieux vaut laisser nos « petits oignons » sortir trop habillés que pas assez, et leur laisser la liberté (sous supervision!) de disposer d’une couche ou deux si cela était nécessaire.

 

4. On traque les bonnes affaires sur le Web

Gore-Tex®, laine de mérinos, soie : avoir chaud en hiver a-t-il un prix… élevé? Pas nécessairement, mais il faut savoir flairer les bonnes occasions, et le web en fourmille: 

 

  • surveillez les sites d’annonces classées, comme Kijiji. Plusieurs vêtements d’hiver y sont mis en vente à petit prix… et sont souvent pratiquement neuf;
  • sur les médias sociaux, sur Facebook par exemple, des groupes sont dédiés à la revente de biens usagés. On en retrouve dans plusieurs régions. Recherchez par exemple le terme « bazar » dans Facebook : Le Bazar d’Ahuntsic, le Grand Bazar de Québec, etc., regorgent de bonnes affaires.
  • certains groupes sont également consacrés au troc! Nous en avons recensé à Montréal, au nord de Montréal, dans la grande région d’Ottawa/Gatineau, dans la région de Québec, etc. Il y en a sûrement d’autres, suffit de fouiller un peu;
  • frères, sœurs, ami.es? Organisez un échange de vêtements avant de procéder à l’achat de morceaux neufs. Pourquoi ne pas en faire un événement saisonnier, une « braderie » familiale, qui serait à la fois utile et amusante?

 

Au final, mieux vaut se procurer un vêtement de qualité qui durera. Si vous avez plusieurs enfants, n’hésitez pas à investir pour l’achat de ces vêtements. Les enfants grandissent vite et ce qui fait à l’un cette année pourra faire à l’autre l’an prochain, ou l’année suivante. Surveillez aussi les soldes d’hiver et soyez prévoyants!

 

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