Pratico-pratique

Des ressources pour bouger sans se ruiner

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Bouger sans se ruiner n’est pas toujours une mince tâche. Selon des recherches récentes, les enfants de familles à faible revenu sont trois fois plus susceptibles de n’avoir jamais pratiqué d’activités physiques et de sports organisés (Ifedi, 2008). 

Des ressources pour bouger sans se ruiner

Heureusement, le milieu communautaire possède des leviers permettant d’améliorer l’accessibilité à l’activité physique pour les gens des milieux défavorisés. Directrice générale au Centre du Plateau à Montréal, Marie-Josée Avon a elle-même grandi dans un milieu défavorisé et comprend bien le défi des parents : « Quand on essaie d’abord de mettre la nourriture sur la table, c’est normal que les loisirs tombent en second plan ». Or, c’est la réalité d’une famille de préados sur cinq au Québec, dont le revenu familial inférieur est de moins de 40 000 $.

 

Si c’était aussi simple que de fermer les écrans, d’ouvrir la porte et d’inciter les jeunes à jouer dehors… Mais c’est loin d’être le cas!

 

Nos préados carburent au plaisir, et le plaisir à 9-13 ans se passe surtout dans les activités de groupe. Or, ces activités de groupe se déroulent généralement dans un contexte organisé. Or qui dit activités organisées dit généralement frais d’inscription; un coût qui peut parfois être difficilement encaissable dans un budget déjà serré.

 

Et ce n’est pas tout : pour combattre l’état d’inertie des jeunes sédentaires, les activités doivent être très accessibles. La perspective de jouer les chauffeurs de taxi entre l’école et les cours peut rebuter des parents au budget déjà serré.

 

Favoriser l’accessibilité à l’activité physique

Les centres communautaires offrent une foule de services pour faire bouger les jeunes, souvent tout à fait gratuitement. Or, peu de gens connaissent ces programmes. «C’est important que les parents contactent les centres communautaires environnants. Il y a du soutien, il suffit d’aller le chercher », encourage Marie-Josée Avon du Centre du Plateau.

 

Plusieurs centres communautaires à travers la province ont notamment un service de raccompagnement. « Un intervenant peut aller chercher les jeunes au service de garde de leur école et les emmener au centre, où ils peuvent profiter d’activités et d’infrastructures motivantes pour bouger », explique la directrice. Le service est gratuit, et le prix des activités abordable, très abordable, voire même nivelé selon le salaire familial du jeune.

 

Les activités offertes par les centres communautaires vont même au-delà des programmes affichés : « On demande aux jeunes ce qu’ils ont envie de faire, et parfois on trouve un soutien financier pour le faire. Par exemple, on a déjà emmené des jeunes qui n’auraient pas eu les moyens autrement, faire de l’escalade à Horizon Roc : ils ont adoré! », raconte Marie-Josée Avon.

 

Des programmes à but non lucratif

Certains organismes à but non lucratif visent directement le développement des jeunes par le sport. Leurs activités, auxquelles votre jeune pourrait être admissible, sont généralement complètement gratuites et leur font vivre des expériences hors du commun à une étape charnière de la vie des jeunes.

 

Trouvez des ressources dans votre région :

 

Connaissez-vous d’autres ressources qui permettent aux préados de bouger à peu de frais?

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