Manger au service de garde de l’école: 4 obstacles à la convivialité des repas
Comment rendre les contextes de repas plus conviviaux au service de garde de l'école? L’Association des services de garde en milieu scolaire du Québec donne quelques pistes.
Saviez-vous que près de 1700 services de garde en milieu scolaire accueillent au Québec 286 000 enfants, et que 90% d’entre eux offrent de la nourriture à un moment ou à un autre dans l’année?
L'Association des services de garde en milieu scolaire du Québec a réalisé un portrait de la situation après avoir interrogé 624 responsables/techniciens en garde scolaire.
Les faits saillants
Les principaux défis qui influencent les choix alimentaires qu’ils offrent aux élèves sont :
- l’absence d’allergènes (85%);
- les coûts (66%);
- les préférences des élèves (53%);
- et les critères de la politique alimentaire de la commission scolaire (50%).
Le temps de dîner est réduit dans plus de la moitié des cas, puisque pour 54% des répondants la période du dîner est scindée en plus d’une plage horaire (généralement 2 ou 3). Cette proportion augmente de manière importante à mesure que le nombre d’élèves présents le midi augmente. Tous les types de lieux sont susceptibles d’être utilisés pour accommoder l’ensemble des élèves présents.
Où mangent les élèves
Les 4 principaux obstacles à la convivialité
Plusieurs éléments se présentent comme des obstacles importants à la convivialité de la période du dîner aux yeux des répondants. Voici les principaux:
- le niveau de bruit dans le local (39%);
- l'accès à un évier à proximité (18%);
- le niveau de bruit lié aux espaces adjacents (17%);
- le temps d'attente pour les fours à micro-ondes (15%).
Le niveau de bruit dans le local, la possibilité pour l’enfant de pouvoir manger à son rythme et l’accès à un évier à proximité sont les dimensions que les répondants souhaiteraient voir améliorer en priorité afin de favoriser la convivialité du dîner.
Les 5 défis les plus importants
Pas moins de 92% des répondants affirment prendre en compte la politique alimentaire de leur commission scolaire. Afin de mettre en place les politiques et les différents cadres de référence en lien avec la promotion des saines habitudes alimentaires, voici les 5 défis les plus importants:
- le manque de temps pour revoir leurs façons de faire (50%);
- la collaboration quelques fois difficile avec les parents (42%);
- le manque d’outils pour faciliter leur application (30%)
- les contraintes liées aux locaux et aux installations matérielles (30%);
- le profil particulier de certains enfants (30%).
Envie d’en savoir plus? Consultez le rapport complet et visitez la page du projet Ensemble pour des contextes de repas plus conviviaux.
Par l'équipe de Québec en Forme