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Katy St-Laurent : Un exemple à suivre… au pas de course!

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L’ex-championne de vélo sur route, Katy St-Laurent, sprinte désormais entre entrepreneuriat et vie familiale, tout en continuant d’intégrer l’activité physique dans son quotidien. Et elle a trouvé le temps de partager ses trucs de superwoman avec le WIXXMAG.

Katy St-Laurent : Un exemple à suivre… au pas de course!

Katy St-Laurent a consacré douze ans de sa vie à la natation et deux ans au triathlon, avant de se tourner vers le vélo sur route, discipline dans laquelle elle a été sacrée championne canadienne en 2002. Depuis 2007, la jeune femme est à la tête de KSL, sa propre ligne de vêtements de sport, en plus de porter le chapeau de maman d’une fille de 3 ans et demi et d’un garçon de 15 mois.

 

Aujourd’hui, est-ce que l’activité physique occupe toujours une grande place dans votre vie?

Oui. J’ai toujours intégré l’activité physique à ma vie, et c’est ce que je continue de faire même avec deux enfants. Je ne pourrais pas être une bonne maman ni une bonne entrepreneure, si je ne laissais pas autant de place au sport. Mais, c’est certain que le rythme de vie change avec les responsabilités maternelles. Disons qu’avec les enfants, je ne fais plus, comme avant, 20 000 km de vélo par année.

 

Comment conciliez-vous vie professionnelle, vie familiale et vie active?

Ce n’est pas toujours facile, mais il faut trouver des solutions pour inclure l’activité physique dans son quotidien. Et il faut avoir une grande motivation. Déjà, la journée est consacrée au travail… Avec le sport en plus, il n’y a pas de place pour le superflu comme regarder la télévision. Je n’ai pas, comme avant, trois heures à consacrer à l’entrainement, alors j’essaie d’intégrer mes enfants dans mes activités physiques. Je trouve une façon de faire du sport en m’assurant que mes enfants ont du plaisir.

 

Et quels sont vos trucs pour les intégrer?

Je fais des exercices avec eux le matin. On fait plein de choses, comme l’avion. Puis, je vais reconduire mon fils à la garderie en courant avec la poussette. Ma fille court souvent à côté de moi. Quand elle était bébé, j’allais courir et, si elle avait faim, je l’allaitais en faisant des fentes. Je peux faire du vélo en traînant un chariot, ou nager en poussant mon plus jeune qui est sur une planche et en traînant ma fille qui est accrochée à mon cou. Je peux monter une montagne avec ma fille dans le sac à doc pour enfants et mon fils à l’avant dans le porte-bébé. On peut faire des jeux avec le ballon ou des circuits training avec des sauts. Je ne sais pas si vous le savez, mais il faut être vraiment en forme pour faire des sauts de grenouille avec un enfant sur les épaules (rires)!

 

Quel est le meilleur moment de la journée pour vous entraîner avec vos enfants? 

Tout de suite après la garderie, parce que, une fois à la maison, c’est difficile d’en ressortir. Je vais les chercher avec un lunch et je les fais souper dehors, dans la poussette, pendant que je cours. En plus c’est l’fun, ça salit moins! Puis on va jouer au parc. Ce sont des beaux moments qu’on passe ensemble. La vaisselle, je la fais lorsqu’ils sont couchés.

 

Avec deux enfants en bas âge, est-ce qu’il faut un horaire bien planifié pour pouvoir faire tout ça?

Non, justement. Avec des enfants, tu ne peux pas être trop organisée parce qu’il y a bien souvent des contretemps. Je n’ai donc pas de routine; je saisis plutôt les opportunités. J’ai toujours plusieurs options et je choisis la meilleure au moment où c’est possible. Il faut toujours avoir une solution de rechange et être capable de déroger de ce qui était planifié. Par exemple, hier j’avais prévu faire des intervalles, mais les enfants n’en avaient pas envie. On est plutôt allé jouer au parc, où je peux pousser la balançoire et faire des flexions en même temps.

 

L’intégration des enfants à votre entraînement est-elle une bonne façon de leur transmettre le goût de l’activité physique?

Oui. Je pense qu’il ne faut pas juste leur dire d’être actifs. Il ne faut pas imposer à nos enfants quelque chose qu’on ne fait pas nous-mêmes. Si les enfants nous voient faire du sport, ça va leur donner le goût de nous imiter. Ma fille a compris que j’ai du plaisir quand je cours. À trois ans et demi, elle a déjà fait trois marathons pour enfants! Et puis, c’est lorsqu’ils sont petits qu’il faut leur donner la possibilité  de développer leurs habiletés et leur confiance.

 

KSL

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